Vandor, O'Farrell amorcent leur saison
Amateurs mercredi, 26 mai 2010. 16:12 vendredi, 13 déc. 2024. 05:54
MONTRÉAL - Bled : « Lieu, village éloigné, isolé, offrant peu de ressources » Le Petit Robert.
C'est dans le village slovène du même nom que Doug Vandor et Derek O'Farell attaqueront leur saison de Coupe du monde d'aviron à compter de jeudi.
Vandor, originaire de Dewittville (Montérégie), sera en action en deux de couple poids léger en compagnie de l'Ontarien Cam Sylvester, tandis que O'Farrell, Montréalais d'adoption, ramera en deux de pointe avec l'Ontarien Andrew Byrnes.
Aux mondiaux 2009, O'Farrell était membre du huit canadien qui avait décroché la médaille d'argent. À noter que le Canada n'a pas inscrit d'équipage de huit, tant chez les hommes que chez les femmes à cette première régate de la saison.
Doug Vandor, maintenant vétéran
Âgé de 35 ans, Doug Vandor fait maintenant partie des vétérans de l'équipe nationale. Si ce statut fait de lui un rameur expérimenté, cela ne lui assure toutefois pas sa place dans le deux de couple poids léger. En fait, à l'instar de tous les rameurs canadiens, il est plutôt sur un siège éjectable, car dans ce sport, les athlètes doivent mériter leur place chaque année.
Même si le Québécois a terminé deux fois deuxième en Coupe du monde, en plus de finir cinquième aux Championnats du monde l'année dernière, cette situation ne semble pas trop le déranger.
« C'est comme ça que l'entraîneur Mike Spracklen aime ça, car il pense que ça fait en sorte que nous ne devenions pas paresseux », a commenté Vandor à quelques jours du début de sa saison de courses. « D'autres personnes veulent être dans le bateau, alors nous devons toujours nous améliorer. Chaque année où nous nous rapprochons des Jeux olympiques, il y a de nouveaux rameurs qui déménagent à Victoria (au Centre national d'entraînement) pour essayer de nous déloger. »
L'an dernier, Vandor et son coéquipier Sylvester avaient été catégoriques : soit ils s'entraînaient sous la gouverne de Spracklen, qui dirige l'équipe des poids lourds, soit ils laissaient tout tomber. Les autorités de la fédération nationale avaient acquiescé à la demande des deux poids légers. Le temps semble avoir donné raison aux deux athlètes, car cette année, l'initiative a été renouvelée et même bonifiée.
« Maintenant, il y a un autre double de poids léger qui s'est joint à nous. Les résultats que nous avons obtenus l'an dernier ont fait en sorte que les choses ont changé à Victoria. C'est très bon pour nous de nous entraîner contre des poids lourds, car ils sont plus forts et plus rapides. »
Celui qui fêtera ses 36 ans au mois d'août est comme le bon vin : meilleur en vieillissant! « En fait, je me sens comme si j'avais 25 ou 26 ans. Je ne sais pas pourquoi, mais année après année, ma forme est meilleure et je continue d'obtenir des records personnels aux tests sur ergomètre. »
Les jeunes loups qui voudront le détrôner n'auront qu'à bien se tenir.
C'est dans le village slovène du même nom que Doug Vandor et Derek O'Farell attaqueront leur saison de Coupe du monde d'aviron à compter de jeudi.
Vandor, originaire de Dewittville (Montérégie), sera en action en deux de couple poids léger en compagnie de l'Ontarien Cam Sylvester, tandis que O'Farrell, Montréalais d'adoption, ramera en deux de pointe avec l'Ontarien Andrew Byrnes.
Aux mondiaux 2009, O'Farrell était membre du huit canadien qui avait décroché la médaille d'argent. À noter que le Canada n'a pas inscrit d'équipage de huit, tant chez les hommes que chez les femmes à cette première régate de la saison.
Doug Vandor, maintenant vétéran
Âgé de 35 ans, Doug Vandor fait maintenant partie des vétérans de l'équipe nationale. Si ce statut fait de lui un rameur expérimenté, cela ne lui assure toutefois pas sa place dans le deux de couple poids léger. En fait, à l'instar de tous les rameurs canadiens, il est plutôt sur un siège éjectable, car dans ce sport, les athlètes doivent mériter leur place chaque année.
Même si le Québécois a terminé deux fois deuxième en Coupe du monde, en plus de finir cinquième aux Championnats du monde l'année dernière, cette situation ne semble pas trop le déranger.
« C'est comme ça que l'entraîneur Mike Spracklen aime ça, car il pense que ça fait en sorte que nous ne devenions pas paresseux », a commenté Vandor à quelques jours du début de sa saison de courses. « D'autres personnes veulent être dans le bateau, alors nous devons toujours nous améliorer. Chaque année où nous nous rapprochons des Jeux olympiques, il y a de nouveaux rameurs qui déménagent à Victoria (au Centre national d'entraînement) pour essayer de nous déloger. »
L'an dernier, Vandor et son coéquipier Sylvester avaient été catégoriques : soit ils s'entraînaient sous la gouverne de Spracklen, qui dirige l'équipe des poids lourds, soit ils laissaient tout tomber. Les autorités de la fédération nationale avaient acquiescé à la demande des deux poids légers. Le temps semble avoir donné raison aux deux athlètes, car cette année, l'initiative a été renouvelée et même bonifiée.
« Maintenant, il y a un autre double de poids léger qui s'est joint à nous. Les résultats que nous avons obtenus l'an dernier ont fait en sorte que les choses ont changé à Victoria. C'est très bon pour nous de nous entraîner contre des poids lourds, car ils sont plus forts et plus rapides. »
Celui qui fêtera ses 36 ans au mois d'août est comme le bon vin : meilleur en vieillissant! « En fait, je me sens comme si j'avais 25 ou 26 ans. Je ne sais pas pourquoi, mais année après année, ma forme est meilleure et je continue d'obtenir des records personnels aux tests sur ergomètre. »
Les jeunes loups qui voudront le détrôner n'auront qu'à bien se tenir.