Montréal - Les volleyeuses canadiennes ont conclu la Coupe panaméricaine en prenant le septième rang, samedi, à Tijuana, au Mexique. Dans leur dernier match de classement, les représentantes de l'unifolié ont vaincu les Brésiliennes en quatre manches de 25-18, 11-25, 25-14 et 25-22.

Précisons que le Brésil, nation championne olympique et vice-championne du monde, n'a pas envoyé son équipe nationale senior à Tijuana. Les Canadiennes ont fait plutôt face à l'équipe junior.

Dans ses deux premiers matchs de classement, le Canada l'avait emporté 25-19, 25-18 et 25-15 contre Trinité-et-Tobago, jeudi, et a perdu 25-20, 25-22, 21-25, 23-25 et 15-8 face à l'Argentine, vendredi. Les joueuses n'avaient pas réussi à obtenir de victoires dans leur quatre rencontres en ronde de poule.

« Je trouve que nous ne sommes pas constantes par exemple, lorsqu'on manque notre service après avoir fait deux super beaux points. », a analysé Janie Guimond après la victoire contre le Brésil. « C'est comme si c'était de petites victoires, mais de grosses défaites en même temps. »

En comparant son équipe à celle qui s'est présentée lors de l'édition 2009 de la Coupe panaméricaine, la seule Québécoise présente au Mexique voit tout de même de l'amélioration, même si la formation avait également pris le septième rang au terme du tournoi l'année dernière. « Cette année, nous avons tenu les Argentines à nos deux matchs contre elles tout en enlevant une manche aux Dominicaines en ronde de qualifications. L'an passé, nous avions aussi une poule moins forte. »

Sur le terrain une seule manche, mais dans le cœur des Mexicains tout le tournoi

Guimond n'aura foulé le terrain qu'une manche à la Coupe panaméricaine. Elle a relevé la libéro partante Julie Young pour la troisième manche du match opposant les Canadiennes aux joueuses de Trinité-et-Tobago. « Ça n'a pas été évident mentalement de jouer aussi peu », a-t-elle confié.

L'athlète de Bécancour a toutefois tapé dans l'œil des Mexicains. La joueuse la moins utilisée du tournoi a sans nul doute été la plus populaire et la coqueluche des spectateurs. « Ils sont arrivés avec des affiches I love you #3 et j'ai dû signer une vingtaine d'autographes après chaque match. Ç'a vraiment connecté avec la foule mexicaine. »

Tout ce soutien a permis à la Québécoise, qui n'a aucune idée pourquoi les Mexicains ont jeté leur dévolu sur elle, de garder le sourire aux lèvres. « Lorsque je suis finalement entrée sur le terrain contre Trinité-et-Tobago, ça applaudissait pour chaque belle action. »

La Québécoise sera de retour au pays dimanche et s'accordera quelques jours de congé à Montréal avant de retourner à Winnipeg pour la suite de l'entraînement. Tous les efforts seront dorénavant mis sur les Championnats du monde qui auront lieu l'automne prochain.