La formation canadienne féminine de water-polo a gagné, samedi, un premier affrontement à la Super finale de la Ligue mondiale, un gain de 13-9 face à l'équipe grecque dans l'une des deux demi-finales consolation à Tianjin, en Chine.

Sophie Baron La Salle, de Montréal, s'est démarquée chez les gagnantes, faisant bouger les cordages à cinq reprises, alors qu'Emily Csikos, de Calgary, a poursuivi son bon travail en marquant quatre buts.

« Je suis évidemment contente de mon jeu, mais surtout de la façon dont toute l'équipe a joué », a lancé la vedette du jour, une résidante du quartier Ahuntsic. « Nous étions très motivées. Nous avons montré que nous avons du cran, de la détermination. »

Krystina Alogbo, de Rivière-des-Prairies, deux fois, ainsi que les Montréalaises Whitney Genoway et Dominique Perreault, une fois chacune, ont également déjoué la gardienne grecque.

Après un premier quart où les deux formations se sont échangé un seul but, les Canadiennes ont ouvert la machine pour prendre une confortable avance de 6-1 avant la fin de la demie.

Les Grecques sont revenues dans la rencontre au troisième quart, qui s'est conclu par un pointage de 9-6 en faveur des Canadiennes. Ces dernières ont toutefois réussi à tenir leurs rivales à distance par la suite.

« Nous avons été efficaces en contre-attaque. Je pense que ça les a épuisées », a analysé Baron La Salle.

« Je pense que nous nous sommes débarrassé d'une grosse pression, a mentionné l'entraîneur national Patrick Oaten. J'ai vraiment aimé la façon dont l'équipe a commencé le match, en étant très agressive. Elle a montré comment elle peut jouer. »

« Nous pouvons bâtir là-dessus en préparation pour Shanghai », a ajouté le Montréalais, en référence aux Championnats du monde de la FINA qui auront lieu dans la mégapole chinoise en juillet.

Les autres Québécoises qui font partie de la délégation nationale sont Joëlle Békhazi, Marina Radu et Stephanie Valin, toutes les trois de Pointe-Claire, Tara Campbell, de Baie D'Urfé, Katrina Monton, de Dorval, Rosanna Tomiuk, de Beaconsfield, et Hanna Yelizarova, de LaSalle.

Dimanche, dans le duel qui déterminera le cinquième rang, les Canadiennes se mesureront aux Russes, qui sont venues à bout des Espagnoles 14-12 dans l'autre affrontement pour les places 5 à 8 samedi.

« En plus d'être physiques, elles sont rapides, a indiqué Baron La Salle. Nous devrons être bien attentives à l'attaque parce qu'elles contre-attaquent très vite. Nous devrons bien couvrir nos arrières. »

La finale opposera par ailleurs les Américaines, victorieuses 8-7 face aux Australiennes, et les Italiennes, qui ont battu les Chinoises 7-5.