Yagudin parle de pression
Amateurs jeudi, 27 mars 2003. 21:40 mercredi, 11 déc. 2024. 04:25
WASHINGTON (AFP) - Le Russe Alexei Yagudin, quadruple champion du monde qui se remet d'une blessure à une hanche, a déclaré que les athlètes engagés aux Mondiaux-2003 de Washington (DC) sont forcés à respecter le silence quant à la situation dans le patinage artistique.
Selon Yagudin, les différentes fédérations nationales font pression sur leurs athlètes pour qu'il ne se plaignent ni du nouveau système de notation, ni de la Fédération internationale (ISU), et n'évoquent pas non plus la WSF, fédération mondiale rebelle née deux jours plus tôt.
"Personne ne parlera pour l'instant, tout le monde est sous pression, a affirmé le champion olympique de Salt Lake City. "Je suis persuadé que beaucoup n'aiment pas ce qui se passe actuellement. Cela me déplait également. Mais personne ne parlera en raison de la pression. Surtout ceux qui sont engagés dans la compétition."
Au centre des débats, figurent essentiellement le nouveau système de notation des juges, mis en place sous forme de test après le scandale de Salt Lake City, et surtout l'anonymat des juges qui en découle. Il fut à l'origine de nombreuses contestations de la part du public depuis le début des Mondiaux.
"Je souhaite que tout le monde voit ce que chaque juge donne comme note. S'ils ne se plaignent pas maintenant, le système ne changera jamais", a dit Yagudin, qui n'a pas apprécié que le président de l'ISU, Ottavio Cinquanta, s'interroge sur la nécessité pour les athlètes d'avoir une voix au sein de l'ISU.
"Je veux tout simplement que nous ne soyons pas les derniers sur l'échelle du patinage artistique. On fait le boulot. Ils devraient nous écouter", a ajouté le champion russe, précisant au passage qu'il n'a aucune intention de passer pro.
"La blessure n'évolut pas aussi vite que je le souhaiterais mais je me prépare pour la saison prochaine et j'ai plein d'idées", a-t-il assuré, en forme d'avertissement à ses rivaux dont son compatriote Yevgueni Plushenko, favori de la compétition en son absence.
Selon Yagudin, les différentes fédérations nationales font pression sur leurs athlètes pour qu'il ne se plaignent ni du nouveau système de notation, ni de la Fédération internationale (ISU), et n'évoquent pas non plus la WSF, fédération mondiale rebelle née deux jours plus tôt.
"Personne ne parlera pour l'instant, tout le monde est sous pression, a affirmé le champion olympique de Salt Lake City. "Je suis persuadé que beaucoup n'aiment pas ce qui se passe actuellement. Cela me déplait également. Mais personne ne parlera en raison de la pression. Surtout ceux qui sont engagés dans la compétition."
Au centre des débats, figurent essentiellement le nouveau système de notation des juges, mis en place sous forme de test après le scandale de Salt Lake City, et surtout l'anonymat des juges qui en découle. Il fut à l'origine de nombreuses contestations de la part du public depuis le début des Mondiaux.
"Je souhaite que tout le monde voit ce que chaque juge donne comme note. S'ils ne se plaignent pas maintenant, le système ne changera jamais", a dit Yagudin, qui n'a pas apprécié que le président de l'ISU, Ottavio Cinquanta, s'interroge sur la nécessité pour les athlètes d'avoir une voix au sein de l'ISU.
"Je veux tout simplement que nous ne soyons pas les derniers sur l'échelle du patinage artistique. On fait le boulot. Ils devraient nous écouter", a ajouté le champion russe, précisant au passage qu'il n'a aucune intention de passer pro.
"La blessure n'évolut pas aussi vite que je le souhaiterais mais je me prépare pour la saison prochaine et j'ai plein d'idées", a-t-il assuré, en forme d'avertissement à ses rivaux dont son compatriote Yevgueni Plushenko, favori de la compétition en son absence.