Attentat déjoué à Pékin
Jeux olympiques dimanche, 9 mars 2008. 13:05 samedi, 14 déc. 2024. 18:43
PEKIN - A cinq mois des Jeux olympiques, les autorités chinoises ont révélé dimanche que des séparatistes présumés, tués en début d'année dans le Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la Chine, préparaient un attentat contre les prochains jeux de Pékin.
En outre, un responsable chinois, cité dimanche par les médias officiels, a affirmé que les autorités avaient déjoué vendredi un projet d'"attentat terroriste" contre un avion assurant la liaison entre Urumqi, capitale du Xinjiang, et Pékin.
Les autorités chinoises avaient démantelé fin janvier au Xinjiang, limitrophe de l'Asie centrale, un groupe séparatiste qui, selon elles, préparait des attentats.
"Visiblement, le groupe avait préparé un attentat visant les Jeux olympiques" qui doivent se dérouler du 8 au 24 août, a déclaré M. Wang Lequan, chef du Parti communiste de la région autonome du Xinjiang, en marge de la réunion à Pékin du Parlement chinois.
"Les Jeux olympiques prévus en août sont un événement important, mais il se trouve toujours des personnes qui conspirent pour saboter. Ce n'est plus un secret maintenant", a ajouté M. Wang, cité par l'agence Chine Nouvelle.
"Nous devons lutter résolument contre ces terroristes, saboteurs et séparatistes, quel que soit leur groupe ethnique", a encore dit M. Wang.
Le chef de la police chinoise avait averti l'an dernier que le terrorisme représentait la plus grave menace pour les Jeux olympiques de Pékin.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont pour leur part constamment accusé Pékin de mener une répression dans le Xinjiang, région à majorité musulmane, certains affirmant que la Chine prenait prétexte de la "guerre contre la terreur" pour faire taire ceux qui s'opposent au régime dans cette région.
Selon le récit officiel chinois, deux militants ont été tués et quinze arrêtés dans l'opération de police menée le 27 janvier à Urumqi. Cinq policiers avaient été blessés par des tirs de grenades artisanales.
Selon l'agence Chine Nouvelle, ce groupe était lié à une organisation classée terroriste par les Nations unies en 2002, le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM).
Par ailleurs, un projet d'attentat terroriste contre un avion assurant la liaison entre Urumqi et Pékin a été déjoué vendredi, selon un responsable de la région du Xinjiang, également cité dimanche par Chine Nouvelle.
Un avion de la compagnie China Southern Airlines a été contraint d'atterrir à Lanzhou, capitale de la province du Gansu, voisine du Xinjiang, car "certaines personnes tentaient de provoquer une catastrophe aérienne", a déclaré Nur Bekri, président du gouvernement régional du Xinjiang.
L'équipage est venu à bout des assaillants et tous les passagers et membres d'équipage sont sains et saufs, a-t-il ajouté.
M. Nur n'a pas fourni d'autres détails et a précisé qu'une enquête était en cours pour déterminer "qui sont les assaillants et d'où ils viennent", selon Chine Nouvelle. "Nous sommes certains qu'ils avaient l'intention de provoquer une catastrophe aérienne", a affirmé M. Nur.
Selon un responsable du gouvernement régional du Xinjiang cité par Chine Nouvelle, les suspects sont emprisonnés à Lanzhou. Il n'a pas précisé leur nombre.
Pour sa part, un responsable de la China Southern Airlines, Su Liang, interrogé par l'AFP, a déclaré "ne pas avoir entendu parler de cet incident".
Près de dix millions de musulmans, dont des Ouïgours, une minorité turcophone, vivent dans la région autonome du Xinjiang, sur les 18 millions de musulmans que compte la Chine. Certains groupes continuent à se battre pour l'indépendance du Turkestan oriental, qui a connu une existence éphémère avec deux Républiques entre 1930 et 1949.
En outre, un responsable chinois, cité dimanche par les médias officiels, a affirmé que les autorités avaient déjoué vendredi un projet d'"attentat terroriste" contre un avion assurant la liaison entre Urumqi, capitale du Xinjiang, et Pékin.
Les autorités chinoises avaient démantelé fin janvier au Xinjiang, limitrophe de l'Asie centrale, un groupe séparatiste qui, selon elles, préparait des attentats.
"Visiblement, le groupe avait préparé un attentat visant les Jeux olympiques" qui doivent se dérouler du 8 au 24 août, a déclaré M. Wang Lequan, chef du Parti communiste de la région autonome du Xinjiang, en marge de la réunion à Pékin du Parlement chinois.
"Les Jeux olympiques prévus en août sont un événement important, mais il se trouve toujours des personnes qui conspirent pour saboter. Ce n'est plus un secret maintenant", a ajouté M. Wang, cité par l'agence Chine Nouvelle.
"Nous devons lutter résolument contre ces terroristes, saboteurs et séparatistes, quel que soit leur groupe ethnique", a encore dit M. Wang.
Le chef de la police chinoise avait averti l'an dernier que le terrorisme représentait la plus grave menace pour les Jeux olympiques de Pékin.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont pour leur part constamment accusé Pékin de mener une répression dans le Xinjiang, région à majorité musulmane, certains affirmant que la Chine prenait prétexte de la "guerre contre la terreur" pour faire taire ceux qui s'opposent au régime dans cette région.
Selon le récit officiel chinois, deux militants ont été tués et quinze arrêtés dans l'opération de police menée le 27 janvier à Urumqi. Cinq policiers avaient été blessés par des tirs de grenades artisanales.
Selon l'agence Chine Nouvelle, ce groupe était lié à une organisation classée terroriste par les Nations unies en 2002, le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM).
Par ailleurs, un projet d'attentat terroriste contre un avion assurant la liaison entre Urumqi et Pékin a été déjoué vendredi, selon un responsable de la région du Xinjiang, également cité dimanche par Chine Nouvelle.
Un avion de la compagnie China Southern Airlines a été contraint d'atterrir à Lanzhou, capitale de la province du Gansu, voisine du Xinjiang, car "certaines personnes tentaient de provoquer une catastrophe aérienne", a déclaré Nur Bekri, président du gouvernement régional du Xinjiang.
L'équipage est venu à bout des assaillants et tous les passagers et membres d'équipage sont sains et saufs, a-t-il ajouté.
M. Nur n'a pas fourni d'autres détails et a précisé qu'une enquête était en cours pour déterminer "qui sont les assaillants et d'où ils viennent", selon Chine Nouvelle. "Nous sommes certains qu'ils avaient l'intention de provoquer une catastrophe aérienne", a affirmé M. Nur.
Selon un responsable du gouvernement régional du Xinjiang cité par Chine Nouvelle, les suspects sont emprisonnés à Lanzhou. Il n'a pas précisé leur nombre.
Pour sa part, un responsable de la China Southern Airlines, Su Liang, interrogé par l'AFP, a déclaré "ne pas avoir entendu parler de cet incident".
Près de dix millions de musulmans, dont des Ouïgours, une minorité turcophone, vivent dans la région autonome du Xinjiang, sur les 18 millions de musulmans que compte la Chine. Certains groupes continuent à se battre pour l'indépendance du Turkestan oriental, qui a connu une existence éphémère avec deux Républiques entre 1930 et 1949.