SYDNEY - L'équipe d'Australie de natation et son encadrement technique ne craignent pas les risques de pollution lors des prochains JO-2008 de Pékin, a déclaré l'entraîneur en chef Alan Thompson, dimanche à la presse.

"Je ne pense vraiment pas qu'il y ait de crainte à avoir", a dit Thompson, qui a évacué "ses quelques doutes initiaux" à ce propos. L'entraîneur vient de séjourner dans la capitale chinoise, en compagnie de membres de l'encadrement, afin d'y préparer l'accueil de son équipe.

"Nous avons eu des irritations nasales à Shanghai qui nous ont rendus un peu malades. Mais à Pékin, la piscine sera couverte, avec le village olympique très proche. De plus nous serons sur la bordure extérieure de la ville et l'impact de la pollution n'y est pas le même que ce que l'on peut constater à la télévision", a-t-il expliqué.

"J'ai été quatre fois à Pékin et je n'ai pas été malade", a-t-il ajouté.

La pollution à Pékin demeure le principal sujet d'inquiétude pour le monde sportif et notamment le Comité international olympique (CIO), dont le président Jacques Rogge a déclaré la semaine dernière envisager de devoir "déplacer certaines épreuves afin de protéger scrupuleusement la santé des athlètes".

Dans un rapport publié en même temps, les Nations Unies ont, elles, félicité Pékin pour ses efforts en matière d'environnement en vue des JO, tout en soulignant que la médiocre qualité de l'air serait un motif d'inquiétude pour les athlètes pendant les Jeux.