ATHENES (AFP) - Aucune menace terroriste ne pèse sur les Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a affirmé mardi le ministre grec de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général d'Interpol, Robert Noble.

"Je suis très heureux qu'il n'existe aucune information dans aucune partie du monde qui mette en danger les Olympiques", a déclaré M. Voulgarakis.

Le ministre a remercié Interpol pour les informations et l'aide d'Interpol à la police grecque, se félicitant "du très bon niveau de coopération" entre les deux parties.

"Nous ne pouvons pas avoir de collaboration plus étroite entre les autorités grecques et Interpol", a déclaré de son côté M. Noble qui a entamé mardi une visite de deux jours en Grèce.

"Nous travaillons côte à côte avec les autorités grecques et d'autres autorités dans le monde pour garder ces Jeux aussi sûrs que possible", a-t-il ajouté.

M. Voulgarakis a expliqué à M. Noble que la sécurité des Jeux était "la première priorité", a indiqué le secrétaire général d'Interpol, ajoutant "pour nous aussi la sécurité des Jeux est la première priorité".

Outre M. Voulgarakis, M. Noble s'est entretenu avec le chef de la police le général Photis Nassiakos, puis avec le responsable de la sécurité du comité d'organisation des Jeux d'Athènes (Athoc) Vassilis Constantinidis. Il visitera mercredi les sites olympiques.

L'échange d'informations entre Interpol et les autorités grecques sera renforcé à partir du 1er juillet quand le plan opérationnel de sécurité pour les Jeux sera mis en place, selon des sources grecques.

Le gouvernement grec a consacré un montant record d'un milliard d'euros pour la sécurité des Jeux, les premiers depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, tandis que 70 000 hommes seront déployés.

La Grèce a également formé un conseil d'expertise anti-terroriste réunissant sept pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël), et obtenu l'assistance de l'OTAN.