Aviron : la compétition bat son plein
Jeux olympiques mercredi, 30 nov. 2011. 16:13 vendredi, 13 déc. 2024. 04:26
(Par Emily Sadler, CTVOlympics.ca) - À la suite de leur qualification pour les Jeux olympiques de Londres de 2012, trois des quatre meilleures rameuses poids légers du Canada ont une nouvelle course à disputer : celle pour une place à Londres.
La vétérane de 36 ans Tracy Cameron, native de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, et Lindsay Jennerich, native de Victoria en Colombie-Britannique et âgée de 29 ans, ont remporté la Coupe du monde d'aviron en début de saison, en juillet 2011. Elles ont en effet terminé premières au deux en couple poids léger chez les femmes à Lucerne, en Suisse. Tout était ainsi en place pour qu'elles défendent le titre mondial qu'elles ont arraché l'automne dernier à Karapiro, en Nouvelle-Zélande.
Toutefois, peu après, une blessure à une côte a maintenu Cameron hors de la compétition du deux en couple poids légers au Championnat du monde d'aviron de Bled, en Slovénie. C'est à ce moment que la Britanno-Colombienne âgée de 20 ans, Patricia Obee, a pris les rames en relève en compagnie de Jennerich, en route vers un podium. Le duo a remporté la médaille d'argent et s'est qualifié pour les Jeux olympiques de 2012.
Depuis cette qualification olympique, il y a eu beaucoup de discussion quant à l'identité de la paire qui prendra place à bord de l'embarcation aux Jeux de 2012.
Compétitive? Absolument. Mais comme Cameron (qui s'est emparée du bronze avec Melanie Kok à Beijing, en 2008) l'explique, elle sait faire face à la compétition.
« Si vous vous laissez atteindre par la pression, vos performances en seront diminuées », a-t-elle déclaré durant une entrevue au Sommet des médias du Comité olympique canadien le 21 novembre, au Mississauga, en Ontario.
Même si ce sera décevant pour celle qui sera laissée de côté en vue de la compétition, l'enjeu est d'autant plus élevé pour Cameron alors qu'il pourrait s'agir de sa dernière chance de participer aux Jeux olympiques.
C'est pourquoi à compter d'aujourd'hui et jusqu'au moment de la sélection officielle de l'équipe en mai 2012, Cameron prend chaque entraînement un jour à la fois.
« Ce n'est rien de bien palpitant présentement, indique Cameron. Il n'y a pas de magie [ ] On ne fait que s'occuper des petits détails qui me permettront de demeurer en santé. »
Elle garde la magie pour les Jeux.
Bien qu'elle tire la majeure partie de son inspiration de l'ambiance de compétition au sein de l'équipe nationale, elle la puise aussi dans la dernière grande performance du Canada sur la scène mondiale : Vancouver 2010. Cameron était présente aux Jeux olympiques d'hiver en tant que spectatrice et maintenant, comme athlète, elle ressent les effets de la magie de Vancouver et de la fierté nationale qui a été engendrée.
« Je crois vraiment que l'énergie s'est transportée jusqu'à nous, a-t-elle admis, tout en ajoutant que les athlètes canadiens des Jeux d'été souhaitent offrir le même genre de spectacle.
« Nous sentons le support cette fois, explique Cameron. Nous nous sentons célébrés. Nous sentons que les Canadiens nous supportent en tant qu'Olympiens et l'impact est significatif. »
Les amateurs peuvent s'attendre à encourager souvent leur nation lors de différentes épreuves en aviron. L'équipe s'est qualifiée au huit masculin et féminin, au quatre masculin, au deux masculin, au deux en couple masculin ainsi qu'au deux en couple poids légers masculin et féminin pour les Jeux de Londres 2012.
« Nous sommes les favoris, a dit Cameron. En aviron, le Canada est une nation dominante alors il y a beaucoup d'attentes fondées en nous à savoir que nous reviendrons à la maison couronnés. »
Bien qu'elle espère avoir sa place dans une des embarcations, elle est prête à toute éventualité.
« Peu importe quelle paire obtiendra son billet, nous allons représenter le Canada de la meilleure façon possible », ajoute Cameron.
Et si elle n'obtient pas de place?
« Alors je me ferai supportrice. »
La vétérane de 36 ans Tracy Cameron, native de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, et Lindsay Jennerich, native de Victoria en Colombie-Britannique et âgée de 29 ans, ont remporté la Coupe du monde d'aviron en début de saison, en juillet 2011. Elles ont en effet terminé premières au deux en couple poids léger chez les femmes à Lucerne, en Suisse. Tout était ainsi en place pour qu'elles défendent le titre mondial qu'elles ont arraché l'automne dernier à Karapiro, en Nouvelle-Zélande.
Toutefois, peu après, une blessure à une côte a maintenu Cameron hors de la compétition du deux en couple poids légers au Championnat du monde d'aviron de Bled, en Slovénie. C'est à ce moment que la Britanno-Colombienne âgée de 20 ans, Patricia Obee, a pris les rames en relève en compagnie de Jennerich, en route vers un podium. Le duo a remporté la médaille d'argent et s'est qualifié pour les Jeux olympiques de 2012.
Depuis cette qualification olympique, il y a eu beaucoup de discussion quant à l'identité de la paire qui prendra place à bord de l'embarcation aux Jeux de 2012.
Compétitive? Absolument. Mais comme Cameron (qui s'est emparée du bronze avec Melanie Kok à Beijing, en 2008) l'explique, elle sait faire face à la compétition.
« Si vous vous laissez atteindre par la pression, vos performances en seront diminuées », a-t-elle déclaré durant une entrevue au Sommet des médias du Comité olympique canadien le 21 novembre, au Mississauga, en Ontario.
Même si ce sera décevant pour celle qui sera laissée de côté en vue de la compétition, l'enjeu est d'autant plus élevé pour Cameron alors qu'il pourrait s'agir de sa dernière chance de participer aux Jeux olympiques.
C'est pourquoi à compter d'aujourd'hui et jusqu'au moment de la sélection officielle de l'équipe en mai 2012, Cameron prend chaque entraînement un jour à la fois.
« Ce n'est rien de bien palpitant présentement, indique Cameron. Il n'y a pas de magie [ ] On ne fait que s'occuper des petits détails qui me permettront de demeurer en santé. »
Elle garde la magie pour les Jeux.
Bien qu'elle tire la majeure partie de son inspiration de l'ambiance de compétition au sein de l'équipe nationale, elle la puise aussi dans la dernière grande performance du Canada sur la scène mondiale : Vancouver 2010. Cameron était présente aux Jeux olympiques d'hiver en tant que spectatrice et maintenant, comme athlète, elle ressent les effets de la magie de Vancouver et de la fierté nationale qui a été engendrée.
« Je crois vraiment que l'énergie s'est transportée jusqu'à nous, a-t-elle admis, tout en ajoutant que les athlètes canadiens des Jeux d'été souhaitent offrir le même genre de spectacle.
« Nous sentons le support cette fois, explique Cameron. Nous nous sentons célébrés. Nous sentons que les Canadiens nous supportent en tant qu'Olympiens et l'impact est significatif. »
Les amateurs peuvent s'attendre à encourager souvent leur nation lors de différentes épreuves en aviron. L'équipe s'est qualifiée au huit masculin et féminin, au quatre masculin, au deux masculin, au deux en couple masculin ainsi qu'au deux en couple poids légers masculin et féminin pour les Jeux de Londres 2012.
« Nous sommes les favoris, a dit Cameron. En aviron, le Canada est une nation dominante alors il y a beaucoup d'attentes fondées en nous à savoir que nous reviendrons à la maison couronnés. »
Bien qu'elle espère avoir sa place dans une des embarcations, elle est prête à toute éventualité.
« Peu importe quelle paire obtiendra son billet, nous allons représenter le Canada de la meilleure façon possible », ajoute Cameron.
Et si elle n'obtient pas de place?
« Alors je me ferai supportrice. »