Connor Bedard s'entraîne tellement que les vétérans doivent le rappeler à l'ordre
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Même avec seulement quatre matchs en carrière, Connor Bedard a déjà changé le visage de la LNH et l'attention médiatique à son endroit est palpable, particulièrement aux États-Unis.
C'est ce qui arrive quand un espoir générationnel se pointe dans un gros marché comme celui des Blackhawks.
Jusqu'ici, avec trois points, Bedard s'impose sur la glace. En plus, son éthique de travail est contagieuse.
Trop contagieuse même.
Les entraînements provoquent des retards
Ce n'est pas parce qu'il a atteint la LNH que Bedard a freiné sa cadence qu'il déployait dans les rangs juniors.
Avec les Pats de Regina, notamment, il étirait les entraînements pendant plus de deux heures et les jeunes joueurs de l'équipe copiaient son exemple.
Maintenant avec les Hawks, il répète le tout et il entraîne avec lui Wyatt Kaiser, Kevin Korchinski et Lukas Reichel.
L'effet d'entraînement est tellement fort que la pratique étirée de Bedard et des jeunes a provoqué un retard de l'autobus de l'équipe. En effet, on attendait les jeunes afin de quitter le Colorado après une visite chez l'Avalanche.
Ça a provoqué la grogne de Corey Perry.
On aime quand même beaucoup l'image d'un vieux joueur qui vient « chicaner » les jeunes parce qu'ils travaillent trop fort. C'est une belle analogie de la vie en général...