Russie : un espoir de la LNH et ses coéquipiers refusent leur trophée de 2e place
Le gardien Pyotr Andreyanov tire son épingle du jeu devant le filet au sein de la ligue de hockey junior russe affiliée à la KHL.
En plus d'afficher d'excellentes statistiques, l'athlète de 6 pieds et 207 livres possède un gabarit imposant pour quelqu'un qui vient de fêter son 17e anniversaire. On est peut-être devant un jeune Bobrovsky, Shesterkin ou Vasilevskiy, mais les organisations de la LNH qui l'ont à l'œil en vue du repêchage de 2025 devront ajouter un astérisque à côté de son nom dans leur petit cahier de notes.
*C'est un mauvais perdant.
Ce week-end avait lieu le match décisif de la Future Cup, un tournoi mettant aux prises des espoirs de moins de 18 ans de différentes nations. La Biélorussie s'est imposée 6-5 contre Andreyanov et la Russie pour enlever les honneurs.
Durant la cérémonie couronnant les finalistes, le cerbère de l'équipe perdante n'a pas été capable de fermer son clapet. Il a dit sa façon de penser à un membre du comité, pour ensuite refuser son trophée. Ses coéquipiers l'ont imité.
Le capitaine russe Yegor Surin a même presque laissé tomber sa belle plaque de deuxième place.
Les joueurs ont posé ce geste pour dénoncer le mauvais arbitrage. Les Biélorusses ont réagi en qualifiant d'inacceptable l'attitude de leurs adversaires. Ça me fait penser au capitaine suédois qui avait lancé sa médaille d'argent dans la foule après sa défaite contre le Canada au Championnat mondial junior, à l'hiver 2018.
Choix de première ronde des Rangers de New York en 2017, Lias Andersson a signé un contrat d'une saison à deux volets avec le Canadien cet été.
S'il est sage et qu'il continue de trouver le fond du filet (13 buts en 28 matchs), on le verra peut-être au Centre Bell en fin de saison. Comme pour Andersson, on va dire qu'Andreyanov est jeune, que l'émotion a pris le dessus et qu'il est en processus d'apprentissage.
À moins qu'un Jordan Binnington sommeille en lui.
(Sources : @HockeyNewsHub/X, Blade of Steel, Sport24)