Une rondelle fend en deux sur un tir de punition
Elle a trois pouces de diamètre, un pouce d'épaisseur et un poids de six onces.
Au cœur de l'action, elle cherche par tous les moyens à se glisser entre des jambières pour pénétrer dans le but. La dernière chose qu'elle souhaite, c'est de briser en deux.
C'est ce qui s'est produit au Championnat junior de Moscou, selon @HockeyNewsHub/X. Durant un lancer de punition, la rondelle a fendu au contact du poteau.
C'est rare de voir une rondelle de hockey rendre l'âme de cette façon.
Mais ça arrive, vous l'avez peut-être déjà expérimenté (si oui, avouez que vous étiez fier).
Il y a deux ans, dans l'OHL, un disque s'est séparé en deux sur un tir du défenseur Ty Nelson. Une moitié s'est retrouvée dans le filet. La formation de North Bay a gagné le match 3,5 à 3.
La qualité d'une rondelle diffère d'un fabricant et d'un procédé à l'autre.
Les conditions de son entreposage et l'usage qu'on en fait influenceront aussi sa durabilité. Dans la LNH, son temps de glace moyen est moins élevé que celui d'un quatrième trio. L'arbitre en prend une neuve toutes les trois ou quatre minutes (parfois moins), afin de prévenir les éclats et d'éviter une trop grande augmentation de sa température.
Les rondelles sont préalablement refroidies, puis on les entrepose dans un petit réfrigérateur durant la partie.
Sans quoi elles seraient trop bondissantes. Ce n'est pas mieux si l'objet fait de caoutchouc galvanisé est frigorifié et dur comme de la roche.
Au hockey amateur comme dans les ligues professionnelles, la rondelle est soumise à de rudes épreuves. Les standards du circuit Bettman sont certainement les plus élevés.
En avez-vous déjà vu une fendre en deux sur une patinoire de la LNH? Le filet et la bande ont plus de chances de céder.