Autre étape au procès de Barry Bonds
Baseball mardi, 22 mars 2011. 13:03 vendredi, 13 déc. 2024. 04:51
SAN FRANCISCO - Un enquêteur fédéral a qualifié de «ridicule et incroyable» que Barry Bonds ait cru qu'il consommait que l'huile de grains de lin et de la crème pour l'arthrite, lorsque son entraîneur personnel lui a donné des stéroïdes.
L'enquêteur fédéral adjoint Matt Parrella a livré la première plaidoirie de la journée pour la poursuite, mardi, dans le procès de Bonds pour parjure. Il y a sept ans, Bonds a dit devant un jury qu'il n'a jamais consciemment utilisé de substances interdites.
Parrella avance que Bonds a menti devant un grand jury, même si le gouvernement avait promis de ne pas le poursuivre pour consommation de drogues, s'il témoignait honnêtement.
Parrella a dit que quand le temps est venu d'admettre sa propre consommation de drogues, Bonds n'a pas été capable de le faire.
Du côté de la défense, on s'est objecté à l'utilisation des termes «ridicule et incroyable».
L'un des avocats de Bonds, Allen Ruby, a reconnu que son client a consommé deux types de stéroïdes de synthèse, mais sans s'en rendre compte.
Ruby a dit aux jurés que Bonds a répondu à toutes les questions, qu'il a dit la vérité et a fait de son mieux.
Lundi, les deux parties ont passé cinq heures à déterminer un jury de huit femmes et quatre hommes, avec deux femmes comme substituts. Le groupe a été libéré sans entendre de témoignages, qui s'amorceront après les plaidoiries de mardi.
En plus de l'assermentation du jury et des plaidoiries initiales, on s'attend à ce que la juge de district Susan Illston garde les jurés à l'extérieur du tribunal pour pouvoir renvoyer en prison Greg Anderson, l'ancien entraîneur personnel de Bonds.
Illston a dit à Anderson, le 1er mars, qu'elle comptait le garder sous les verrous pour toute la durée du procès, s'il maintenait son voeu de silence. L'avocat d'Anderson, Mark Geragos, a dit qu'il va plaider qu'Anderson ne peut être écroué en vertu d'un outrage au tribunal, car il a déjà purgé plus d'un an à la suite d'accusations similaires, après qu'il ait refusé de témoigner devant un grand jury enquêtant sur Bonds.
Après que le cas d'Anderson soit réglé, le jury recevra des instructions sur comment évaluer la preuve lors du procès, qui durera de deux à quatre semaines. On le préviendra aussi de ne pas discuter du procès à l'extérieur de la cour.
Bonds, meneur de tous les temps pour les longues balles (762) et les circuits dans une saison (73), fait face à quatre chefs d'accusation d'avoir menti à un grand jury et un d'entrave à la justice, pour avoir témoigné qu'il n'a jamais consciemment utilisé de substance illicite. Les accusations ont été portées en 2007, quelques semaines après qu'il ait disputé son dernier match.
L'enquêteur fédéral adjoint Matt Parrella a livré la première plaidoirie de la journée pour la poursuite, mardi, dans le procès de Bonds pour parjure. Il y a sept ans, Bonds a dit devant un jury qu'il n'a jamais consciemment utilisé de substances interdites.
Parrella avance que Bonds a menti devant un grand jury, même si le gouvernement avait promis de ne pas le poursuivre pour consommation de drogues, s'il témoignait honnêtement.
Parrella a dit que quand le temps est venu d'admettre sa propre consommation de drogues, Bonds n'a pas été capable de le faire.
Du côté de la défense, on s'est objecté à l'utilisation des termes «ridicule et incroyable».
L'un des avocats de Bonds, Allen Ruby, a reconnu que son client a consommé deux types de stéroïdes de synthèse, mais sans s'en rendre compte.
Ruby a dit aux jurés que Bonds a répondu à toutes les questions, qu'il a dit la vérité et a fait de son mieux.
Lundi, les deux parties ont passé cinq heures à déterminer un jury de huit femmes et quatre hommes, avec deux femmes comme substituts. Le groupe a été libéré sans entendre de témoignages, qui s'amorceront après les plaidoiries de mardi.
En plus de l'assermentation du jury et des plaidoiries initiales, on s'attend à ce que la juge de district Susan Illston garde les jurés à l'extérieur du tribunal pour pouvoir renvoyer en prison Greg Anderson, l'ancien entraîneur personnel de Bonds.
Illston a dit à Anderson, le 1er mars, qu'elle comptait le garder sous les verrous pour toute la durée du procès, s'il maintenait son voeu de silence. L'avocat d'Anderson, Mark Geragos, a dit qu'il va plaider qu'Anderson ne peut être écroué en vertu d'un outrage au tribunal, car il a déjà purgé plus d'un an à la suite d'accusations similaires, après qu'il ait refusé de témoigner devant un grand jury enquêtant sur Bonds.
Après que le cas d'Anderson soit réglé, le jury recevra des instructions sur comment évaluer la preuve lors du procès, qui durera de deux à quatre semaines. On le préviendra aussi de ne pas discuter du procès à l'extérieur de la cour.
Bonds, meneur de tous les temps pour les longues balles (762) et les circuits dans une saison (73), fait face à quatre chefs d'accusation d'avoir menti à un grand jury et un d'entrave à la justice, pour avoir témoigné qu'il n'a jamais consciemment utilisé de substance illicite. Les accusations ont été portées en 2007, quelques semaines après qu'il ait disputé son dernier match.