MONTREAL (PC) - Tony Tavares n'attend que l'annonce officielle. Le président des Expos a prévu une liste de choses à faire pour fermer boutique à Montréal et relancer la concession à Washington.

"Je pense très vite présentement, a-t-il déclaré. Je suis malheureux pour les gens à Montréal qui vont perdre leur équipe. En même temps je serai heureux pour Washington. Mais je n'ai pas le temps de m'étendre sur les sentiments. Il faut que je me mette au travail et ça va être un véritable tourbillon pour une période de trois à six mois."

Mettre fin aux opérations à Montréal est la partie la plus facile. Il s'agit essentiellement de fermer les livres. Les employés qui ont des contrats vont partir quand ceux-ci seront échus.

"Comme tous les contrats sont de courte durée, on n'aura pas à les briser, a déclaré le vice-président Claude Delorme. C'est beaucoup de détails mais, bien orchestrés, ça peut se régler assez vite."

La plupart des employés sont canadiens et ne pourront suivre l'équipe aux Etats-Unis pour une question de permis de travail, de sorte que Tavares va être pressé par le temps à Washington pour trouver du personnel aux ventes et au marketing, et voir à la rénovation du RFK Stadium.

"Ca va être un sprint, reconnaît-il. Et je devrai garder en tête qu'un nouveau propriétaire va apparaître au début de 2005 et que je ne dois pas le compromettre financièrement. Nous serons aussi impliqués dans la rénovation au coût de 13 millions $. Il va y avoir une tonne de choses à faire.

"Le véritable défi sera d'inaugurer un nouveau marché, sans infrastructure, sans système de comptabilité, sans liste de paye, sans personnel."