Bill Lee veut devenir gouverneur du Vermont
Baseball mercredi, 25 mai 2016. 20:33 samedi, 14 déc. 2024. 09:58BURLINGTON, Vt. - Bill Lee reçoit tellement d'appels téléphoniques qu'il commence à se demander s'il a eu une bonne idée en devenant candidat pour le poste de gouverneur de l'État du Vermont.
« Je n'aurais pas dû le faire - je déteste le téléphone, » déclare l'ancien lanceur des Ligues majeures, entre des coups de fil de sympathisants et ceux du gérant de son équipe de baseball de la Ligue senior du Vermont, les Cardinals de Burlington.
La station de télévision locale WCAX a rapporté, lundi, la nouvelle de la candidature de Lee.
Celui qui a porté l'uniforme des Red Sox de Boston et des Expos de Montréal durant les années 70 et 80, ne manque ni d'idées, ni d'enthousiasme. Il veut éliminer la frontière entre le Vermont et la province de Québec pour améliorer les déplacements, notamment pour lui et pour son épouse, Diana Donovan, une Canadienne.
« Mon problème n'est pas d'entrer au Canada; mon problème est de retourner aux États-Unis, » lance-t-il.
Lee veut former une alliance avec le Québec et les provinces de l'Atlantique pour exploiter l'énergie des vagues provenant de la baie de Fundy.
Plus près de chez lui, il espère instaurer un nouveau système de covoiturage pour aider les citoyens ruraux du Vermont à circuler plus facilement.
Âgé de 70 ans, Lee se présente sous la bannière du parti de l'Union de la Liberté, pour lequel s'est présenté Bernie Sanders lors de ses premières tentatives, infructueuses, de se faire élire au Vermont. Il fait face à cinq candidats de formations politiques majeures pour le siège que laissera vacant le démocrate Peter Shumlin à la fin de l'année.
Quant à ses relations avec les membres de l'Assemblée législative, Lee croit qu'il parviendra à bien s'entendre, « s'ils décident d'être intelligents et de travailler dans la bonne direction. »
Surnommé "Spaceman" lors de son passage avec les Red Sox de Boston, à cause de sa tendance à se prononcer sur des dossiers complexes, Lee n'est pas un nouveau-venu en politique. En 1988, il avait posé sa candidature à la présidence du parti Rhinocéros au Canada.