Auteur d’un dossier ordinaire dans la première moitié de la saison, le lanceur A.J. Burnett, des Phillies de Philadelphie, en arrache encore plus depuis la pause du Match des étoiles et il occupe une place peu enviable cette année.

En effet, l’ex-artilleur des Marlins de la Floride, des Blue Jays de Toronto, des Yankees de New York et des Pirates de Pittsburgh, qui affichait en date du 15 juillet, un dossier ordinaire de 6-8 avec une moyenne de 3,83, lors de ses 20 premiers matchs, présente un rendement de 0-6 avec une très haute moyenne de 6,41 lors de ses sept départs effectués depuis le 17 juillet. Il a concédé pas moins de 28 points mérités en seulement 39,1 manches de travail.

Son total de six revers est le plus élevé des majeures depuis la classique annuelle, six autres lanceurs ayant subi cinq défaites.

Il faut souligner que le 23 juillet, il avait blanchi ses adversaires durant 8,0 manches, mais n’avait pas été impliqué dans la décision, un revers de 3-1, face aux Giants de San Francisco.

Son dernier gain remonte au 11 juillet, alors qu’il avait vaincu les Nationals de Washington (6-2), concédant deux points mérités en 7,2 manches de travail, lui qui est 0-4 avec une moyenne de 6,33 dans ses quatre départs effectués lors du présent mois d’août.

Les Phillies dominent les majeures avec un total de 14 revers

Lorsqu’ils lui ont fait signer un lucratif contrat, les Phillies de Philadelphie s’attendaient à voir A.J. Burnett être en mesure de remplacer adéquatement le vétéran Roy Halladay, qui avait décidé de prendre sa retraite, que de le voir au premier rang du Baseball majeur au chapitre des défaites, position qu’il occupe, à égalité avec deux autres lanceurs, Kevin Correia, des Dodgers de Los Angeles, dont la fiche est de 7-14 avec une moyenne de 5,09 en 26 matchs et Ed Jackson, des Cubs de Chicago, dont le rendement est de 6-14 avec la pire moyenne (6,09) des majeures en 26 rencontres chez les 94 lanceurs éligibles aux honneurs.

Il présente une fiche globale pitoyable de 6-14 avec une très haute moyenne de 4,42 (au 79e rang sur 94 artilleurs éligibles) en 27 départs, ce qui n’a rien de comparable avec sa fiche de 10-11 et sa moyenne de 3,30 lors de ses 30 matchs disputés l’an dernier, dans l’uniforme des Pirates de Pittsburgh.

Il n’a pas livré la marchandise pour un lanceur qui a signé un contrat de 15 millions de dollars pour la saison 2014, le 16 février dernier, contrat avec une option mutuelle du même montant pour la saison 2015.

On pourrait aussi souligner le fait que lors du mois d’avril, il avait bien fait, mais sa fiche de victoires-défaites n’était que de 1-1 et sa moyenne de 2,15 en six matchs était également excellente, mais n’avait pas été appuyé adéquatement par l’attaque de l’équipe.

Il en arrache dans le début des rencontres, car il a une moyenne de 6,00 dans la première manche de ses 27 départs, ayant concédé 29 coup sûrs et 16 buts sur balles en 27,0 manches lors de cette manche initiale.

Il n’a pas gagné dans les matchs inter-ligues, affichant un dossier de 0-4 avec une moyenne de 5,58 en cinq rencontres.

Burnett, qui a eu 37 ans le 3 janvier dernier, fut repêché par les Mets de New York, lors de huitième ronde du repêchage de 1995 et il a réussi un match sans point ni coup sûr, face aux Padres de San Diego, le 12 mai 2001.

Lors de son prochain départ, il pourrait égaler son sommet personnel de défaites, lui qui en 2010, avait présenté un rendement de 10-15 avec une moyenne de 5,26 en 33 matchs, avec les Yankees de New York.

Sa prochaine décision sera la 300e de sa carrière, lui qui est 153-146 avec une moyenne de 4,02 lors de ses 402 premiers matchs réguliers.

Dans son dernier départ, il avait concédé cinq points mérités en 7,2 manches et avait encaissé un revers de 5-2, face aux Mariners de Seattle, au Citizens Bank Park et il tentera de mettre fin à sa disette en affrontant les Nationals de Washington, une équipe contre laquelle il présente une fiche de 2-2 avec une moyenne de 5,06 en quatre départs cette saison et de 10-5 avec une moyenne de 3,39 en 21 matchs à vie (dont 20 départs), en carrière.

Les Cardinals de St Louis gagnent malgré une attaque ordinaire

Même s’ils connaisent du succès encore cette saison, les Cardinals de St Louis ne frappent pas beaucoup de circuits et ne marquent pas beaucoup de points.

En effet, la formation dirigée par Mike Matheny, dont le rendement est de 70-59 en 129 rencontres, présente une moyenne collective de ,254 avec seulement 490 points marqués, une moyenne de 3,80 points par match, au 29e rang des majeures, tout juste devant les Padres de San Diego, qui ont réussi seulement 428 points en 129 rencontres.

Son total de 84 circuits se retrouve au dernier rang de la Ligue nationale de baseball (sept de moins que les Padres de San Diego) et à l’avant-dernier rang des 30 équipes des majeures, tout juste devant les Royals de Kansas City, qui ont réussi 82 longues balles en 129 rencontres et qui occupent malgré tout, le premier rang de la section Centrale de la Ligue américaine.

On pourrait aussi ajouter que la fiche victorieuse des Cardinals de St Louis est un peu surprenante, car ils ont été surclassés 498-490 (plus huit) par leurs adversaires cette saison et ils ont 11 victoires de plus que de défaites (70-59).

L’an dernier, les Cardinals avaient marqué 783 points en 162 rencontres, une moyenne de 4,83 points par match, ce qui fait une différence de plus d’un point par match en comparaison avec 2014.

Individuellement, c’est Jhonny Peralta qui domine l’équipe avec 17 circuits, alors que Matt Adams en totalise 13 et Matt Holliday en a réussi seulement 12.

Leur pire saison en attaque depuis un quart de siècle

En maintenant le même rythme, les Cardinals termineraient la présente campagne avec 105 circuits en 162 matchs, ce qui représenterait leur plus bas total depuis la saison 1992, alors qu’ils n’avaient réussi que 94 longues balles en 162 rencontres.

Cette année, en maintenant le même rythme, ils termineraient avec seulement 615 points, ce qui serait leur pire fiche à ce chapitre depuis la saison 1990, alors qu’ils n’avaient marqué que 599 points en 162 matchs.

Il faut souligner qu’il y a eu deux saisons où ils avaient été limités à moins de 615 points, mais lors du conflit de 1994, alors qu’ils avaient marqué 535 points en 115 matchs et aussi en 1995, alors qu’ils avaient réussi 563 points en 143 rencontres.

Pour les circuits, il est aussi surprenant de constater que les Dodgers de Los Angeles (95) et les Red Sox de Boston (95) puissent occuper conjointement la 26e position des majeures en cette année 2014.

Encore plus, les Cardinals ne volent pas beaucoup de buts, car ils ne totalisent que 52 larcins en 72 tentatives, au 25e rang des 30 formations, à égalité avec les Cubs de Chicago.

La force des Cardinals est leur régularité durant le calendrier régulier

On peut dire que lors de la présente saison, la force des Cardinals de St Louis est de faire preuve d’une régularité remarquable, car ils n’ont pas connu un seul moins avec une fiche perdante, ayant été 1-0 en mars, 14-14 en avril, 15-12 en mai, 14-13 en juin, 13-11 en juillet et sont 12-9 en août.

Leur plus longue série de victoires a été de cinq gains, du 13 au 17 juin et ils n’ont connu qu’une seule séquence de quatre défaites, du 20 au 25 juillet.

Les Cardinals, qui ont participé aux séries lors des trois dernières saisons et à la série mondiale dans deux des trois occasions (triomphant dans celle de 2011 et perdant celle de 2013), avaient marqué beaucoup de points lors de ces trois saisons, totalisant respectivement 762, 765 et 783 points en 162 rencontres.

Ils occupent le deuxième rang de leur section, avec un retard de 1,5 match sur les meneurs, les Brewers de Milwaukee et le quatrième rang de la Ligue naitonale, avec une avance de 2,0 matchs sur les Giants de San Francisco (68-61 en 129 matchs), qui sont au 5e rang et les Braves d’Atlanta, dont la fiche de 68-63 en 131 matchs, leur confère la 6e position.

Les Cardinals ont présenté un dossier victorieux dans chacune de leurs six dernièes saisons et aussi dans 13 de leurs 14 dernières (fiche de 78-84 en 162 matchs en 2007) et lorsqu’une équipe est en mesure de connaître ce genre d’excellence sur une aussi longue période, c’est un fait indéniable qu’elle est en mesure de triompher de toutes les façons imaginables.

Ils ont une fiche gagnante contre les quatre équipes de leur section…

Dans leur lutte pour remporter le titre de leur section ou encore une participation aux éliminatoires, les Cardinals voudront continuer sur leur lancée d’avoir dominé les quatre équipes de leur propre division, car ils affichent un rendement global de 30-19 en 49 rencontres, 7-5 en 12 matchs contre les Cubs de Chicago, 9-3 en 12 matchs contre les Reds de Cincinnati, 7-5 en 12 matchs face aux Brewers de Milwaukee et de 7-6 dans les 13 matchs disputés contre les Pirates de Pittsburgh.

Même si cette fiche ne veut plus rien dire lorsque s’amorcent les autres rencontres, cela peut devenir un avantage psychologique, sans oublier que les Cardinals vont disputer pas moins de 27 de leurs 33 derniers matchs contre ces quatre formations, alors que les six autres rencontres seront disputées contre les Rockies du Colorado (3) et les Diamondbacks de l’Arizona (3), deux équipes de la section Ouest qui connaissent des saisons misérables et qui ne sont plus dans la lutte pour une place dans les éliminatoires.

Le sprint des Cardinals débute aujourd’hui, alors qu’ils visiteront les Pirates de Pittsburgh pour une  série de trois rencontres, au PNC Park et ces derniers, qui en arrachaient récemment, sont allés vaincre les Brewers de Milwaukee, dans deux des trois matchs, au Miller Park, lors de la série de trois matchs de la dernière fin de semaine.