Cal Ripken joue comme il y a 10 ans
Baseball lundi, 13 août 2001. 15:01 samedi, 14 déc. 2024. 12:31
(D'après AP) - Cal Ripken joue tellement bien à sa dernière saison dans les majeures que les Orioles de Baltimore se plaignent à l'effet qu'il doit prendre des journées de repos à l'occasion. Âgé de 40 ans, Ripken affichait une moyenne au bâton de ,207 avant les rencontres du 19 juin dernier, journée où il a annoncé que la saison 2001 serait sa dernière. Le gérant des Orioles, Mike Hargrove, avait décidé d'utiliser Ripken de façon sporadique puisque plusieurs options s'offraient à lui au troisième but.
Maintenant, Ripken est sans contredit le meilleur joueur des Orioles à cette position. Jouant comme il y 10 ans -quand il était tout simplement trop bon pour être exclu de l'alignement - Ripken connaît présentement une merveilleuse séquence qui a fait grimper sa moyenne à ,266.
Samedi, il a frappé trois coups sûrs face aux Red Sox de Boston et il a produit quatre points dimanche. Il a frappé en lieu sûr dans 38 de ses 42 dernières rencontres, présentant une moyenne de ,329 au cours de cette période. Il a de plus frappé sept circuits et produit 29 points.
Contrairement à plusieurs autres athlètes, Ripken quittera son sport sur une bonne note.
La journée suivant l'annonce de sa retraite, Ripken a entamé une série de 15 parties de suite avec au moins un coup sûr. Le tout n'était pas une coïncidence.
"J'étais tourmenté par la décision que je devais prendre. Je connaissais les raisons qui me poussaient à prendre une telle décision, mais je n'étais pas certain de vouloir passer par là immédiatement", a affirmé Ripken. "Une fois que j'ai réalisé que c'est vraiment ce que je voulais faire, les choses se sont mises à mieux aller pour moi. Je me suis mis à relaxer et mes élans étaient meilleurs."
Peu de temps après, Hargrove s'est mis à utiliser Ripken de façon plus fréquente, et non seulement parce que les gens voulaient le voir jouer une dernière fois.
"Je pense qu'une tonne de pression est tombée à la suite de cette annonce", a précisé Hargrove. Cela lui a permis de relaxer et de se concentrer uniquement sur son jeu."
C'est également à ce moment-là que Ripken a retrouvé la santé. Il avait manqué la majorité du camp d'entraînement en raison de côtes fêlées. Sa période de réadaptation a été plus lente que prévue.
"Je crois qu'il est revenu au jeu un peu trop rapidement", a mentionné son coéquipier Brady Anderson, le meilleur ami de Ripken au sein de l'équipe. "Il est revenu au jeu et il a immédiatement connu des ennuis. Rien ne fonctionnait pour lui, mais il n'est pas du type à abandonner. Avec Cal, c'est toujours «Je ne suis pas blessé, je peux jouer»".
Cette façon de penser a d'ailleurs permis à Ripken d'établir le record des ligues majeures pour le plus grand nombre de parties jouées de façon consécutive entre 1982 et 1995, soit 2632.
Maintenant, il ne lui reste que sept semaines de compétition avant que l'heure de la retraite sonne dans son cas. Au lieu de se présenter au bâton en pensant comment ces dernières présences sont précieuses pour lui, Ripken se dirige dans le rectangle des frappeurs avec la même exubérance qu'il avait lorsqu'ils jouaient dans les Petites Ligues.
"Je veux savourer ces dernières présences et je veux avoir du plaisir. Je ne veux pas me mettre de pression, seulement savourer ce merveilleux sport. Ce qui doit arriver, arrivera. Donne le meilleur de toi même et savoure le moment présent", affirme l'homme de fer du baseball majeur.
Plusieurs spectateurs ont été avec lui lors des dernières étapes de sa carrière. Il a fait frémir les partisans de Seattle en frappant le seul circuit du dernier math des étoiles. Il a de plus frappé la longue balle lors de ses dernières visites à Atlanta, Floride, Texas, Anaheim et Kansas City.
Ripken reçois toujours de belles ovations des partisans qui ne se gênent pas pour huer Hargrove lorsqu'il a l'audace de ne pas le mettre dans la formation partante.
"Les ovations que je reçois me motivent énormément. Parfois, elles me procurent de la pression additionnelle, mais c'est une bonne pression. Elle me permet de garder mon énergie et d'être encore plus concentré", a expliqué Ripken.
"À la fin d'une série, je suis fatigué comme si on venait de terminer une ronde en éliminatoires. Toutefois, lorsque tu passes à travers, c'est très agréable", a souligné le célèbre numéro 8.
Il est difficile d'imaginer que Ripken jouerait aussi bien après avoir entamer la campagne avec une séquence de 1 en 19 et après avoir connu un mois de juin lamentable.
"Parce qu'il a toujours fait en sorte que le baseball semble un jeu si facile, je crois que certaines personnes regardaient jouer Cal et se disaient: «Il ne l'a plus!» Cependant, je n'ai jamais vu un gars perdre ses talents. Une fois sa décision prise, il a pu se concentrer de nouveau au jeu et il a de nouveau démontré son grand talent."
Maintenant, Ripken est sans contredit le meilleur joueur des Orioles à cette position. Jouant comme il y 10 ans -quand il était tout simplement trop bon pour être exclu de l'alignement - Ripken connaît présentement une merveilleuse séquence qui a fait grimper sa moyenne à ,266.
Samedi, il a frappé trois coups sûrs face aux Red Sox de Boston et il a produit quatre points dimanche. Il a frappé en lieu sûr dans 38 de ses 42 dernières rencontres, présentant une moyenne de ,329 au cours de cette période. Il a de plus frappé sept circuits et produit 29 points.
Contrairement à plusieurs autres athlètes, Ripken quittera son sport sur une bonne note.
La journée suivant l'annonce de sa retraite, Ripken a entamé une série de 15 parties de suite avec au moins un coup sûr. Le tout n'était pas une coïncidence.
"J'étais tourmenté par la décision que je devais prendre. Je connaissais les raisons qui me poussaient à prendre une telle décision, mais je n'étais pas certain de vouloir passer par là immédiatement", a affirmé Ripken. "Une fois que j'ai réalisé que c'est vraiment ce que je voulais faire, les choses se sont mises à mieux aller pour moi. Je me suis mis à relaxer et mes élans étaient meilleurs."
Peu de temps après, Hargrove s'est mis à utiliser Ripken de façon plus fréquente, et non seulement parce que les gens voulaient le voir jouer une dernière fois.
"Je pense qu'une tonne de pression est tombée à la suite de cette annonce", a précisé Hargrove. Cela lui a permis de relaxer et de se concentrer uniquement sur son jeu."
C'est également à ce moment-là que Ripken a retrouvé la santé. Il avait manqué la majorité du camp d'entraînement en raison de côtes fêlées. Sa période de réadaptation a été plus lente que prévue.
"Je crois qu'il est revenu au jeu un peu trop rapidement", a mentionné son coéquipier Brady Anderson, le meilleur ami de Ripken au sein de l'équipe. "Il est revenu au jeu et il a immédiatement connu des ennuis. Rien ne fonctionnait pour lui, mais il n'est pas du type à abandonner. Avec Cal, c'est toujours «Je ne suis pas blessé, je peux jouer»".
Cette façon de penser a d'ailleurs permis à Ripken d'établir le record des ligues majeures pour le plus grand nombre de parties jouées de façon consécutive entre 1982 et 1995, soit 2632.
Maintenant, il ne lui reste que sept semaines de compétition avant que l'heure de la retraite sonne dans son cas. Au lieu de se présenter au bâton en pensant comment ces dernières présences sont précieuses pour lui, Ripken se dirige dans le rectangle des frappeurs avec la même exubérance qu'il avait lorsqu'ils jouaient dans les Petites Ligues.
"Je veux savourer ces dernières présences et je veux avoir du plaisir. Je ne veux pas me mettre de pression, seulement savourer ce merveilleux sport. Ce qui doit arriver, arrivera. Donne le meilleur de toi même et savoure le moment présent", affirme l'homme de fer du baseball majeur.
Plusieurs spectateurs ont été avec lui lors des dernières étapes de sa carrière. Il a fait frémir les partisans de Seattle en frappant le seul circuit du dernier math des étoiles. Il a de plus frappé la longue balle lors de ses dernières visites à Atlanta, Floride, Texas, Anaheim et Kansas City.
Ripken reçois toujours de belles ovations des partisans qui ne se gênent pas pour huer Hargrove lorsqu'il a l'audace de ne pas le mettre dans la formation partante.
"Les ovations que je reçois me motivent énormément. Parfois, elles me procurent de la pression additionnelle, mais c'est une bonne pression. Elle me permet de garder mon énergie et d'être encore plus concentré", a expliqué Ripken.
"À la fin d'une série, je suis fatigué comme si on venait de terminer une ronde en éliminatoires. Toutefois, lorsque tu passes à travers, c'est très agréable", a souligné le célèbre numéro 8.
Il est difficile d'imaginer que Ripken jouerait aussi bien après avoir entamer la campagne avec une séquence de 1 en 19 et après avoir connu un mois de juin lamentable.
"Parce qu'il a toujours fait en sorte que le baseball semble un jeu si facile, je crois que certaines personnes regardaient jouer Cal et se disaient: «Il ne l'a plus!» Cependant, je n'ai jamais vu un gars perdre ses talents. Une fois sa décision prise, il a pu se concentrer de nouveau au jeu et il a de nouveau démontré son grand talent."
