Clemens se dit prêt à passer le test
Baseball dimanche, 6 janv. 2008. 21:19 samedi, 14 déc. 2024. 16:12
NEW YORK - Roger Clemens serait peut-être prêt à se soumettre au test du détecteur de mensonges, et il se dit "consterné" qu'Andy Pettitte, dont il est un ami proche, ait reçu des injections d'hormones de croissance.
Clemens a aussi répété, dimanche, à l'occasion de la première interview qu'il a accordée depuis la parution du rapport Mitchell, qu'il prendrait probablement sa retraite.
Le lanceur vedette a affirmé, dans l'entrevue qu'il a accordée à l'émission "60 Minutes" diffusée sur la chaîne CBS, qu'il aurait accepté de parler à l'ancien sénateur George Mitchell s'il avait su que son ancien entraîneur Brian McNamee l'avait accusé d'avoir faire usage de stéroïdes anabolisants et d'hormones de croissance humaines.
Clemens, qui a gagné le trophée Cy Young à sept reprises, est le joueur le plus connu à avoir été cité dans le rapport Mitchell, paru le mois dernier. Dimanche il a encore une fois clamé son innocence avec véhémence et a qualifié les allégations de McNamee de "totalement fausses."
"S'il ma fait cela (lui injecter des stéroïdes et des hormones de croissance), une troisième oreille devrait me sortir du front, a-t-il raillé dans un extrait de l'émission rendu public par CBS.
"Je devrais être en train de tirer des tracteurs avec mes dents."
Clemens a souligné que son avocat lui avait suggéré de ne pas parler à Mitchell.
"Si j'avais su ce que cet homme, Brian McNamee, avait dit dans le rapport, je me serais précipité pour m'occuper de cela", a-t-il ajouté.
Dans le cadre d'une campagne visant à le blanchir, Clemens doit participer à une conférence de presse, lundi, à Houston.
L'une des révélations, peu nombreuses, à être sortie de l'entrevue fort attendue de '60 Minutes', est survenue lorsque l'on a demandé à Clemens s'il serait prêt à se soumettre à un détecteur de mensonges.
"Ouais, a-t-il répondu. J'ignore si ces tests sont bons ou pas."
L'athlète de 45 ans, qui occupe le huitième rang des lanceurs ayant récolté le plus de victoires en carrière, avec 354, a indiqué à Mike Wallace, de CBS, qu'il était furieux que certains aient pris comme paroles d'évangile les accusations de McNamee.
"C'est idiot que les gens puissent supposer cela. Vingt-quatre, 25 ans, Mike. On pourrait croire que j'aurais droit à un peu de respect. Juste un peu."
McNamee a affirmé à George Mitchell qu'il avait administré des injections d'hormones de croissance à un autre lanceur, Andy Pettitte, en 2002. Ce dernier a rapidement admis avoir reçu deux injections pendant la période de réhabilitation qui a suivi une blessure au coude.
"Je ne savais absolument pas ce qu'Andy faisait", a avancé Clemens.
Pourquoi McNamee aurait-il dit la vérité au sujet de Pettitte et aurait menti à son sujet ? Clemens a répondu à cette question que le cas de Pettitte était "complètement distinct."
"J'ai été consterné d'entendre parler de la situation d'Andy, a-t-il révélé. Je n'en avais aucune idée."
Questionné à savoir quelle mesure devrait être prise à l'endroit d'un individu trouvé coupable d'avoir fait usage de drogues améliorant la performance, Clemens n'a pas répondu directement.
"J'estime que c'est une punition auto-infligée. Ces personnes cessent rapidement de fonctionner. C'est une solution rapide, a-t-il analysé. Ils jouent un peu, puis c'est terminé pour eux."
Clemens a aussi répété, dimanche, à l'occasion de la première interview qu'il a accordée depuis la parution du rapport Mitchell, qu'il prendrait probablement sa retraite.
Le lanceur vedette a affirmé, dans l'entrevue qu'il a accordée à l'émission "60 Minutes" diffusée sur la chaîne CBS, qu'il aurait accepté de parler à l'ancien sénateur George Mitchell s'il avait su que son ancien entraîneur Brian McNamee l'avait accusé d'avoir faire usage de stéroïdes anabolisants et d'hormones de croissance humaines.
Clemens, qui a gagné le trophée Cy Young à sept reprises, est le joueur le plus connu à avoir été cité dans le rapport Mitchell, paru le mois dernier. Dimanche il a encore une fois clamé son innocence avec véhémence et a qualifié les allégations de McNamee de "totalement fausses."
"S'il ma fait cela (lui injecter des stéroïdes et des hormones de croissance), une troisième oreille devrait me sortir du front, a-t-il raillé dans un extrait de l'émission rendu public par CBS.
"Je devrais être en train de tirer des tracteurs avec mes dents."
Clemens a souligné que son avocat lui avait suggéré de ne pas parler à Mitchell.
"Si j'avais su ce que cet homme, Brian McNamee, avait dit dans le rapport, je me serais précipité pour m'occuper de cela", a-t-il ajouté.
Dans le cadre d'une campagne visant à le blanchir, Clemens doit participer à une conférence de presse, lundi, à Houston.
L'une des révélations, peu nombreuses, à être sortie de l'entrevue fort attendue de '60 Minutes', est survenue lorsque l'on a demandé à Clemens s'il serait prêt à se soumettre à un détecteur de mensonges.
"Ouais, a-t-il répondu. J'ignore si ces tests sont bons ou pas."
L'athlète de 45 ans, qui occupe le huitième rang des lanceurs ayant récolté le plus de victoires en carrière, avec 354, a indiqué à Mike Wallace, de CBS, qu'il était furieux que certains aient pris comme paroles d'évangile les accusations de McNamee.
"C'est idiot que les gens puissent supposer cela. Vingt-quatre, 25 ans, Mike. On pourrait croire que j'aurais droit à un peu de respect. Juste un peu."
McNamee a affirmé à George Mitchell qu'il avait administré des injections d'hormones de croissance à un autre lanceur, Andy Pettitte, en 2002. Ce dernier a rapidement admis avoir reçu deux injections pendant la période de réhabilitation qui a suivi une blessure au coude.
"Je ne savais absolument pas ce qu'Andy faisait", a avancé Clemens.
Pourquoi McNamee aurait-il dit la vérité au sujet de Pettitte et aurait menti à son sujet ? Clemens a répondu à cette question que le cas de Pettitte était "complètement distinct."
"J'ai été consterné d'entendre parler de la situation d'Andy, a-t-il révélé. Je n'en avais aucune idée."
Questionné à savoir quelle mesure devrait être prise à l'endroit d'un individu trouvé coupable d'avoir fait usage de drogues améliorant la performance, Clemens n'a pas répondu directement.
"J'estime que c'est une punition auto-infligée. Ces personnes cessent rapidement de fonctionner. C'est une solution rapide, a-t-il analysé. Ils jouent un peu, puis c'est terminé pour eux."