De beaux souvenirs avec S. Anderson
Baseball jeudi, 4 nov. 2010. 16:10 samedi, 14 déc. 2024. 17:50
J'ai eu la chance de connaître Sparky Anderson à l'époque où il jouait pour les Royaux de Montréal à la fin des années 1950.
À ce moment, il était un petit joueur de deuxième-but et il était surnommé Sparky parce qu'il était une étincelle. D'ailleurs, il a fait partie de l'équipe qui a gagné le championnat en 1958.
Par la suite, il est devenu gérant et il a hérité du poste chez les Reds de Cincinnati en 1970 à l'âge de 36 ans et tout le monde se posait la question : «Qu'est-ce qu'il fait là?».
C'est étrange, mais c'était le type de personne dont on ne reconnaissait jamais son talent. Pourtant, il était un incroyable meneur d'hommes et il a dirigé de nombreuses vedettes comme Johnny Bench de façon impeccable.
Il ne faut pas oublier qu'il a su gagner deux fois la Série mondiale avec les Reds (1975 et 1976) et il est aussi parvenu à mener les Tigers de Detroit aux grands honneurs en 1984.
Sparky était un brillant stratège et un excellent gérant de baseball en plus d'être une bonne personne.
De beaux souvenirs avec lui
Je n'oublierai jamais l'époque quand j'allais m'asseoir avec lui au parc Jarry où il prenait des bains de soleil près de la piscine au champ droit.
Il pouvait me parler de baseball pendant trois heures et je l'écoutais avec grand plaisir.
Je dois dire qu'il était un excellent communicateur et un grand connaisseur.
Je me souviens également qu'il avait dit de Gene Mauch, l'ancien gérant des Expos, qu'il était le plus grand connaisseur de baseball, mais c'était une autre histoire comme gérant!
Chose certaine, Sparky aura laissé sa marque dans le baseball et il sera toujours reconnu comme un homme sympathique et un gagnant. Il était très respecté dans le milieu du baseball et il n'a jamais parlé en mal de personne.
Je suis triste de voir qu'il a vécu des problèmes mentaux à la fin de sa vie. Ma mère a vécu des choses semblables et ayant connu les aspects négatifs de la maladie d'Alzheimer, ça fait mal au cœur de voir que quelqu'un doive passer par là.
Je suis reconnaissant envers lui car il m'a donné une passion pour le baseball tout en m'aidant à mieux comprendre ce merveilleux sport.
*Propos recueillis par Éric Leblanc
À ce moment, il était un petit joueur de deuxième-but et il était surnommé Sparky parce qu'il était une étincelle. D'ailleurs, il a fait partie de l'équipe qui a gagné le championnat en 1958.
Par la suite, il est devenu gérant et il a hérité du poste chez les Reds de Cincinnati en 1970 à l'âge de 36 ans et tout le monde se posait la question : «Qu'est-ce qu'il fait là?».
C'est étrange, mais c'était le type de personne dont on ne reconnaissait jamais son talent. Pourtant, il était un incroyable meneur d'hommes et il a dirigé de nombreuses vedettes comme Johnny Bench de façon impeccable.
Il ne faut pas oublier qu'il a su gagner deux fois la Série mondiale avec les Reds (1975 et 1976) et il est aussi parvenu à mener les Tigers de Detroit aux grands honneurs en 1984.
Sparky était un brillant stratège et un excellent gérant de baseball en plus d'être une bonne personne.
De beaux souvenirs avec lui
Je n'oublierai jamais l'époque quand j'allais m'asseoir avec lui au parc Jarry où il prenait des bains de soleil près de la piscine au champ droit.
Il pouvait me parler de baseball pendant trois heures et je l'écoutais avec grand plaisir.
Je dois dire qu'il était un excellent communicateur et un grand connaisseur.
Je me souviens également qu'il avait dit de Gene Mauch, l'ancien gérant des Expos, qu'il était le plus grand connaisseur de baseball, mais c'était une autre histoire comme gérant!
Chose certaine, Sparky aura laissé sa marque dans le baseball et il sera toujours reconnu comme un homme sympathique et un gagnant. Il était très respecté dans le milieu du baseball et il n'a jamais parlé en mal de personne.
Je suis triste de voir qu'il a vécu des problèmes mentaux à la fin de sa vie. Ma mère a vécu des choses semblables et ayant connu les aspects négatifs de la maladie d'Alzheimer, ça fait mal au cœur de voir que quelqu'un doive passer par là.
Je suis reconnaissant envers lui car il m'a donné une passion pour le baseball tout en m'aidant à mieux comprendre ce merveilleux sport.
*Propos recueillis par Éric Leblanc