De la grande visite pour appuyer Frank Robinson
Baseball mardi, 2 avr. 2002. 20:40 samedi, 14 déc. 2024. 14:22
MONTREAL (PC) - Le comédien Bill Cosby et Leonard Coleman, ancien président de la Ligue nationale, sont venus donner leur appui inconditionnel à un viel ami, le gérant Frank Robinson.
Robinson se souvient fort bien qu'en 1988, quand il avait pris la direction des Orioles dès le début d'avril et que les choses allaient vraiment mal, Cosby lui avait téléphoné pour lui dire de ne pas abandonner. Quelques jours plus tard, les Orioles mettaient fin à la plus longue série noire de l'histoire du baseball pour un début de saison, eux qui avaient perdu leurs 21 premiers matches.
"J'avais besoin alors de leur appui et quand ils m'ont téléphoné hier (lundi) pour me dire qu'ils allaient se présenter ici, j'étais enchanté, a dit Robinson. Ces deux gars-là ne m'ont jamais laissé tomber."
Robinson aura besoin de bien plus que d'un coup de pouce de ses copains. Mardi, il a encore su répondre habilement aux questions difficiles qu'on lui posait.
On lui a demandé par exemple, s'il ressentait quelque chose de spécial vu que cette journée était historique puisqu'elle représentait le début de la dernière saison de la concession.
"Toutes ces questions politiques, nous voulons les éviter, a dit Robinson. Nous assistons certes à un événement spécial parce que c'est le match inaugural. Le premier match de la saison, c'est toujours un événement. Nous ne pensons pas en fonction de la politique. Tout ce que nous voulons, c'est penser au baseball."
Robinson a toujours de bons souvenirs des matches inauguraux. Il n'oubliera jamais celui du 8 avril 1975 quand il était devenu joueur-gérant avec les Indians de Cleveland. Il avait claqué un circuit à sa première présence.
"Je pense que par respect pour la carrière que j'avais eue, on m'a offert un bon tir, a-t-il dit en riant. J'étais tellement surpris d'avoir frappé ce circuit que j'ai presque trébuché en arrivant au premier coussin. Je m'en souviendrai toujours. Nous avons gagné ce match 5-3."
Et Robinson a promis qu'il allait avoir une équipe à son image.
"Oui, je pense que nous aurons une équipe enthousiaste, une équipe très compétitive, a-t-il promis.
"Nous avons une équipe de jeunes vétérans. Nous n'avons pas ce qui est convenu d'appeler une jeune équipe, mais une bande de jeunes gars qui ont déjà joué beaucoup ensemble. Ce ne sont plus des jeunots.
"J'insisterai toujours sur les bases du jeu et leur bonne exécution. Si cela ne fonctionne pas à mon goût, nous recommencerons à travailler. Nous formerons une équipe déterminée."
Et comme il l'a répété quelques fois au camp d'entraînement, Robinson veut que les amateurs donnent la chance au coureur comme on dit dans le langage du baseball.
"Venez nous voir, a-t-il dit. Donnez nous la chance de vous montrer que nous pouvons offrir un bon spectacle."
Et c'est son ami Cosby, qui a attiré une foule de journalistes, qui a eu le dernier mot. En apprenant qu'il y aurait plus de 35 000 spectateurs au Stade olympique, il s'est mis à rire.
"Je me demande bien ce que ces gens là vont faire à pareille date l'an prochain. On me dit qu'ils ne sortent qu'une seule fois par année."
Robinson se souvient fort bien qu'en 1988, quand il avait pris la direction des Orioles dès le début d'avril et que les choses allaient vraiment mal, Cosby lui avait téléphoné pour lui dire de ne pas abandonner. Quelques jours plus tard, les Orioles mettaient fin à la plus longue série noire de l'histoire du baseball pour un début de saison, eux qui avaient perdu leurs 21 premiers matches.
"J'avais besoin alors de leur appui et quand ils m'ont téléphoné hier (lundi) pour me dire qu'ils allaient se présenter ici, j'étais enchanté, a dit Robinson. Ces deux gars-là ne m'ont jamais laissé tomber."
Robinson aura besoin de bien plus que d'un coup de pouce de ses copains. Mardi, il a encore su répondre habilement aux questions difficiles qu'on lui posait.
On lui a demandé par exemple, s'il ressentait quelque chose de spécial vu que cette journée était historique puisqu'elle représentait le début de la dernière saison de la concession.
"Toutes ces questions politiques, nous voulons les éviter, a dit Robinson. Nous assistons certes à un événement spécial parce que c'est le match inaugural. Le premier match de la saison, c'est toujours un événement. Nous ne pensons pas en fonction de la politique. Tout ce que nous voulons, c'est penser au baseball."
Robinson a toujours de bons souvenirs des matches inauguraux. Il n'oubliera jamais celui du 8 avril 1975 quand il était devenu joueur-gérant avec les Indians de Cleveland. Il avait claqué un circuit à sa première présence.
"Je pense que par respect pour la carrière que j'avais eue, on m'a offert un bon tir, a-t-il dit en riant. J'étais tellement surpris d'avoir frappé ce circuit que j'ai presque trébuché en arrivant au premier coussin. Je m'en souviendrai toujours. Nous avons gagné ce match 5-3."
Et Robinson a promis qu'il allait avoir une équipe à son image.
"Oui, je pense que nous aurons une équipe enthousiaste, une équipe très compétitive, a-t-il promis.
"Nous avons une équipe de jeunes vétérans. Nous n'avons pas ce qui est convenu d'appeler une jeune équipe, mais une bande de jeunes gars qui ont déjà joué beaucoup ensemble. Ce ne sont plus des jeunots.
"J'insisterai toujours sur les bases du jeu et leur bonne exécution. Si cela ne fonctionne pas à mon goût, nous recommencerons à travailler. Nous formerons une équipe déterminée."
Et comme il l'a répété quelques fois au camp d'entraînement, Robinson veut que les amateurs donnent la chance au coureur comme on dit dans le langage du baseball.
"Venez nous voir, a-t-il dit. Donnez nous la chance de vous montrer que nous pouvons offrir un bon spectacle."
Et c'est son ami Cosby, qui a attiré une foule de journalistes, qui a eu le dernier mot. En apprenant qu'il y aurait plus de 35 000 spectateurs au Stade olympique, il s'est mis à rire.
"Je me demande bien ce que ces gens là vont faire à pareille date l'an prochain. On me dit qu'ils ne sortent qu'une seule fois par année."