L'un des actionnaires minoritaires des Expos de Montréal, Paul Delage Roberge, refuse de lancer la serviette, malgré la probable mise en tutelle de l'équipe, bien qu'il soit fort déçu de la tournure des événements.

Le propriétaire des Ailes de la mode et des boutiques San Francisco se dit même prêt à participer à une nouvelle relance si un tel mouvement se dessine.

M. Roberge fait valoir que la présence des Expos à Montréal pour une autre année ouvrirait la porte à l'intervention d'investisseurs québécois ou canadiens, même s'il reconnaît que les chances sont minces.

Cependant, il répète que les Expos auraient besoin d'un nouveau stade et qu'il faudrait une nouvelle entente qui limiterait les salaires des joueurs.

De plus, M. Roberge ajoute que l'investisseur ou le groupe qui déciderait d'assumer le leadership d'une relance devrait bénéficier d'un appui gouvernemental en plus de procéder à des investissements majeurs.

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