L'agent de Roger Clemens a publié un rapport de statistiques de 18 000 mots, lundi, pour réfuter la thèse de certains selon laquelle la carrière de son client a connu un deuxième souffle au moment où on l'accuse d'avoir débuté sa consommation de stéroïdes.

"La longévité de Clemens a été causée par sa capacité à ajuster son style à mesure qu'il vieillissait, incorporant dans son arsenal sa très efficace balle rapide fronde pour compenser la perte de vitesse de sa balle rapide régulière", cite le rapport.

Le rapport compare aussi les hauts et les bas qu'a connus Clemens au cours de sa carrière avec ceux de Randy Johnson, Curt Schilling et Nolan Ryan et maintient qu'une léthargie peut souvent être expliquée par les blessures.

"Des six saisons où Clemens a montré ses meilleures moyennes de points mérités, deux sont survenues à Boston, deux autres à Toronto et deux autres avec les Astros de Houston", rappelle le document.

L'ancien entraîneur personnel de Clemens, Brian McNamee, a avancé le mois dernier avoir injecté des stéroïdes et des hormones de croissance à Clemens à au moins 16 reprises en 1998, alors qu'il évoluait avec les Blue Jays de Toronto, en 2000 et en 2001. Clemens a nié ces allégations avec véhémence et les deux hommes devront comparaître devant le Congrès américain le 13 février.