Dévoiler les noms et tourner la page
Baseball dimanche, 8 févr. 2009. 21:38 samedi, 14 déc. 2024. 12:44
NEW YORK - Une journée après que le nom de Alex Rodriguez ait été associé à la consommation de stéroïdes, une autre grande vedette du baseball majeur y est allée de la suggestion suivante : rendez publique la liste de joueurs ayant échoué des tests de dépistage.
"Je serais d'accord avec le dévoilement des noms des 104 joueurs ayant subi des tests positifs', a écrit l'ancien as lanceur Curt Schilling dans son blogue, dimanche. Ensuite, si c'est possible, essayons de tourner la page et faire en sorte que le baseball aille de l'avant."
"A mon avis, c'est ce qu'il faut faire, sinon les quelque 600 ou 700 autres joueurs seront coupables par association. Non seulement y a-t-il eu 104 joueurs, mais trois des plus grands, toutes générations confondues, sont sur cette liste", a renchéri Schilling.
Le nom de Rodriguez s'ajoute à ceux de Barry Bonds et de Roger Clemens au sein d'une liste d'étoiles dont la réputation sera entachée par le scandale de l'ère des stéroïdes. Samedi, le site web de Sports Illustrated a dévoilé que le puissant cogneur des Yankees avait subi des tests positifs à deux substances illicites en 2003.
Rodriguez, l'Association des joueurs et les autorités du baseball majeur ont gardé le silence dimanche.
"Alex est à l'extérieur du pays. Je m'attends à ce qu'il soit de retour plus tard aujourd'hui, et je veux discuter avec lui avant de faire quelque commentaire que ce soit", a déclaré Scott Boras, l'agent de Rodriguez.
Pendant ce temps, un ancien joueur voulait savoir comment le nom de Rodriguez avait été rendu public. Sean Casey, qui a passé la dernière saison avec les Red Sox avant d'annoncer sa retraite il y a quelques semaines, se dit trahi par la fuite.
"Un peu, en effet, parce qu'il devait s'agir de tests préalables, et dont les résultats devaient demeurer confidentiels", a rappelé Casey. C'est à partir de ce principe que nous avons accepté de rouvrir la convention collective sur ce sujet."
La liste provient de tests effectués en 2003, des tests qui visaient à déterminer s'il existait un problème de consommation de produits dopants au baseball. Aucune sanction ne devait être imposée en cas de test positif, et aucun nom ne devait être dévoilé. Plusieurs joueurs croyaient, il appert, que les échantillons d'urine allaient ensuite être détruits.
Casey ne serait pas surpris, maintenant, si d'autres noms étaient rendus publics "surtout à cause de la chasse aux sorcières à l'endroit de Bonds et Clemens".
Selon Bob Dupuy, chef des opérations du baseball majeur, la présumée fuite ne devrait pas mener à une perte de confiance envers la confidentialité du programme.
"Les tests effectués en 2003 devaient être confidentiels. Pour toutes sortes de raisons, les résultats de ces tests n'ont pas été détruits, ce qui aurait dû être le cas", a déclaré DuPuy dans un courriel acheminé à Associated Press.
"Depuis, des tests positifs ont été identifiés. Je demeure à l'aise avec la façon dont notre programme est géré."
Les autorités du baseball majeur ont imposé des suspensions aux joueurs pris en défaut pour usage de stéroïdes à compter de 2005. Les joueurs qui subissent au moins deux tests positifs aux amphétamines sont suspendus depuis 2006.
Rodriguez a toujours nié avoir fait usage de produits visant à améliorer les performances. Lorsque Sports Illustrated l'a approché pour l'informer de la nouvelle qui allait sortir, le joueur de troisième but des Yankees y est allé de la réponse suivante : "Vous allez devoir parler à l'Association des joueurs".
Donald Fehr, le directeur exécutif de l'Association des joueurs, s'est abstenu de tout commentaire dimanche.
Au fil de sa carrière, Rodriguez, le joueur le mieux payé du baseball majeur, a été élu trois fois joueur par excellence dans la Ligue américaine. Agé de seulement 33 ans, Rodriguez totalise déjà 553 circuits en carrière et il était perçu comme étant le plus sérieux aspirant au record de 762 circuits de Bonds.
Plusieurs observateurs espéraient qu'un Rodriguez "propre", en doublant Bonds, permettrait de faire oublier le scandale de l'ère des stéroïdes. Or, le voilà impliqué dans ce même scandale.
De nombreux amateurs se demandent maintenant si ces allégations vont nuire aux chances de Rodriguez d'être intronisé au Temple de la renommée du baseball, comme elles semblent avoir ruiné celles de Mark McGwire?
"A l'avenir, plus aucun nom ne nous étonnera", a affirmé Schilling dans son blogue.
"Je serais d'accord avec le dévoilement des noms des 104 joueurs ayant subi des tests positifs', a écrit l'ancien as lanceur Curt Schilling dans son blogue, dimanche. Ensuite, si c'est possible, essayons de tourner la page et faire en sorte que le baseball aille de l'avant."
"A mon avis, c'est ce qu'il faut faire, sinon les quelque 600 ou 700 autres joueurs seront coupables par association. Non seulement y a-t-il eu 104 joueurs, mais trois des plus grands, toutes générations confondues, sont sur cette liste", a renchéri Schilling.
Le nom de Rodriguez s'ajoute à ceux de Barry Bonds et de Roger Clemens au sein d'une liste d'étoiles dont la réputation sera entachée par le scandale de l'ère des stéroïdes. Samedi, le site web de Sports Illustrated a dévoilé que le puissant cogneur des Yankees avait subi des tests positifs à deux substances illicites en 2003.
Rodriguez, l'Association des joueurs et les autorités du baseball majeur ont gardé le silence dimanche.
"Alex est à l'extérieur du pays. Je m'attends à ce qu'il soit de retour plus tard aujourd'hui, et je veux discuter avec lui avant de faire quelque commentaire que ce soit", a déclaré Scott Boras, l'agent de Rodriguez.
Pendant ce temps, un ancien joueur voulait savoir comment le nom de Rodriguez avait été rendu public. Sean Casey, qui a passé la dernière saison avec les Red Sox avant d'annoncer sa retraite il y a quelques semaines, se dit trahi par la fuite.
"Un peu, en effet, parce qu'il devait s'agir de tests préalables, et dont les résultats devaient demeurer confidentiels", a rappelé Casey. C'est à partir de ce principe que nous avons accepté de rouvrir la convention collective sur ce sujet."
La liste provient de tests effectués en 2003, des tests qui visaient à déterminer s'il existait un problème de consommation de produits dopants au baseball. Aucune sanction ne devait être imposée en cas de test positif, et aucun nom ne devait être dévoilé. Plusieurs joueurs croyaient, il appert, que les échantillons d'urine allaient ensuite être détruits.
Casey ne serait pas surpris, maintenant, si d'autres noms étaient rendus publics "surtout à cause de la chasse aux sorcières à l'endroit de Bonds et Clemens".
Selon Bob Dupuy, chef des opérations du baseball majeur, la présumée fuite ne devrait pas mener à une perte de confiance envers la confidentialité du programme.
"Les tests effectués en 2003 devaient être confidentiels. Pour toutes sortes de raisons, les résultats de ces tests n'ont pas été détruits, ce qui aurait dû être le cas", a déclaré DuPuy dans un courriel acheminé à Associated Press.
"Depuis, des tests positifs ont été identifiés. Je demeure à l'aise avec la façon dont notre programme est géré."
Les autorités du baseball majeur ont imposé des suspensions aux joueurs pris en défaut pour usage de stéroïdes à compter de 2005. Les joueurs qui subissent au moins deux tests positifs aux amphétamines sont suspendus depuis 2006.
Rodriguez a toujours nié avoir fait usage de produits visant à améliorer les performances. Lorsque Sports Illustrated l'a approché pour l'informer de la nouvelle qui allait sortir, le joueur de troisième but des Yankees y est allé de la réponse suivante : "Vous allez devoir parler à l'Association des joueurs".
Donald Fehr, le directeur exécutif de l'Association des joueurs, s'est abstenu de tout commentaire dimanche.
Au fil de sa carrière, Rodriguez, le joueur le mieux payé du baseball majeur, a été élu trois fois joueur par excellence dans la Ligue américaine. Agé de seulement 33 ans, Rodriguez totalise déjà 553 circuits en carrière et il était perçu comme étant le plus sérieux aspirant au record de 762 circuits de Bonds.
Plusieurs observateurs espéraient qu'un Rodriguez "propre", en doublant Bonds, permettrait de faire oublier le scandale de l'ère des stéroïdes. Or, le voilà impliqué dans ce même scandale.
De nombreux amateurs se demandent maintenant si ces allégations vont nuire aux chances de Rodriguez d'être intronisé au Temple de la renommée du baseball, comme elles semblent avoir ruiné celles de Mark McGwire?
"A l'avenir, plus aucun nom ne nous étonnera", a affirmé Schilling dans son blogue.