Du baseball nouveau genre à Montréal
Baseball lundi, 7 juin 2010. 12:53 vendredi, 13 déc. 2024. 08:39
MONTRÉAL - Le baseball amateur sort des sentiers battus en introduisant des matchs à six contre six.
Dans un sport aussi conservateur et traditionnel, où les habitudes sont profondément ancrées depuis des générations, c'est une petite révolution.
Fini le neuf contre neuf pour les atomes B. Il n'y aura aucun receveur, aucun voltigeur en défensive. Les six joueurs seront concentrés à l'avant-champ. On recommande des équipes à huit ou neuf joueurs mais, à chaque manche, une limite de six joueurs pourra se présenter au bâton, ce qui mettra fin aux matchs interminables et qui sera plus dynamique et amusant pour les jeunes de huit et neuf ans.
On en parlait ici et là depuis quelques années et finalement, une résolution en ce sens a été adoptée par les associations lors d'un vote par correspondance qui s'est déroulé avant l'assemblée annuelle en mars.
Le résultat du vote a-t-il été bien accueilli?
"Ce fut mitigé, avoue Robert Brousseau, de Baseball Québec. Soixante-deux pour cent ont voté en faveur. Mais ils étaient quand même d'accord avec le principe du changement.
"Le baseball, rappelle le directeur des opérations baseball à la fédération québécoise, est le sport le plus conservateur qui soit. Ils n'aiment pas être dérangés. Mais est-il normal que des jeunes de huit et neuf ans jouent de la même façon que des adultes?
"Le baseball est en retard et les changements amènent des résultats."
Pour le moment, il n'est pas question d'étendre l'expérience à une autre catégorie. Chez les moustiques, la catégorie suivante, la balle tombe plus fréquemment au champ extérieur et le six contre six n'est pas approprié. Un changement a néanmoins été apporté l'an passé. Il n'y a plus de buts sur balles chez les moustiques B. Quand un frappeur obtient une quatrième balle, l'entraîneur de l'équipe à l'offensive est appelé au monticule pour lancer à son propre joueur.
"Ça dédramatise l'aspect compétitif, explique Brousseau. Il y a une dynamique spéciale. Les joueurs trouvent ça drôle de voir l'entraîneur au monticule qui essaie d'effectuer le plus beau tir possible."
Au niveau canadien, le Québec fait figure de pionnier en introduisant le six contre six mais qu'à cela ne tienne, Brousseau est prêt "à faire les cobayes", visiblement très convaincu de la nécessité d'encourager la participation et d'accroître le plaisir de jouer.
Lentement mais sûrement, le baseball amateur est en train de renaître au Québec mais il faut préciser qu'il n'a jamais perdu ses lettres de noblesse malgré le départ des Expos car il n'y a jamais eu autant de jeunes Québécois dans les rangs professionnels.
"Les meilleurs sont meilleurs qu'avant, avance Brousseau. Ils peuvent jouer huit à neuf mois par année au lieu de trois mois. Ils peuvent profiter des programmes d'excellence - le programme Sports-Etudes, les Ailes du Québec, l'Académie de baseball du Canada (ABC), la Ligue de baseball élite du Québec, le midget AAA."
Dans un sport aussi conservateur et traditionnel, où les habitudes sont profondément ancrées depuis des générations, c'est une petite révolution.
Fini le neuf contre neuf pour les atomes B. Il n'y aura aucun receveur, aucun voltigeur en défensive. Les six joueurs seront concentrés à l'avant-champ. On recommande des équipes à huit ou neuf joueurs mais, à chaque manche, une limite de six joueurs pourra se présenter au bâton, ce qui mettra fin aux matchs interminables et qui sera plus dynamique et amusant pour les jeunes de huit et neuf ans.
On en parlait ici et là depuis quelques années et finalement, une résolution en ce sens a été adoptée par les associations lors d'un vote par correspondance qui s'est déroulé avant l'assemblée annuelle en mars.
Le résultat du vote a-t-il été bien accueilli?
"Ce fut mitigé, avoue Robert Brousseau, de Baseball Québec. Soixante-deux pour cent ont voté en faveur. Mais ils étaient quand même d'accord avec le principe du changement.
"Le baseball, rappelle le directeur des opérations baseball à la fédération québécoise, est le sport le plus conservateur qui soit. Ils n'aiment pas être dérangés. Mais est-il normal que des jeunes de huit et neuf ans jouent de la même façon que des adultes?
"Le baseball est en retard et les changements amènent des résultats."
Pour le moment, il n'est pas question d'étendre l'expérience à une autre catégorie. Chez les moustiques, la catégorie suivante, la balle tombe plus fréquemment au champ extérieur et le six contre six n'est pas approprié. Un changement a néanmoins été apporté l'an passé. Il n'y a plus de buts sur balles chez les moustiques B. Quand un frappeur obtient une quatrième balle, l'entraîneur de l'équipe à l'offensive est appelé au monticule pour lancer à son propre joueur.
"Ça dédramatise l'aspect compétitif, explique Brousseau. Il y a une dynamique spéciale. Les joueurs trouvent ça drôle de voir l'entraîneur au monticule qui essaie d'effectuer le plus beau tir possible."
Au niveau canadien, le Québec fait figure de pionnier en introduisant le six contre six mais qu'à cela ne tienne, Brousseau est prêt "à faire les cobayes", visiblement très convaincu de la nécessité d'encourager la participation et d'accroître le plaisir de jouer.
Lentement mais sûrement, le baseball amateur est en train de renaître au Québec mais il faut préciser qu'il n'a jamais perdu ses lettres de noblesse malgré le départ des Expos car il n'y a jamais eu autant de jeunes Québécois dans les rangs professionnels.
"Les meilleurs sont meilleurs qu'avant, avance Brousseau. Ils peuvent jouer huit à neuf mois par année au lieu de trois mois. Ils peuvent profiter des programmes d'excellence - le programme Sports-Etudes, les Ailes du Québec, l'Académie de baseball du Canada (ABC), la Ligue de baseball élite du Québec, le midget AAA."