DURHAM, Caroline du Nord - La Ligue Can-Am a annoncé lundi que six équipes formeront ses cadres en 2009 et que la ville d'Ottawa n'en fera pas partie.

La ligue sera constituée de Brockton, New Hampshire, New Jersey, Québec, Sussex et Worcester.

Quand la vente imminente du club d'Atlantic City a échoué la semaine passée, et qu'il était trop tard pour trouver de nouveaux propriétaires, le directeur du Surf a cédé les droits sur son club à la ligue. Puisque la franchise d'Ottawa était sans propriétaire et était financée par les autres membres de la Ligue, les directeurs de la Ligue Can-Am ont dû se rendre à l'évidence qu'ils ne pouvaient supporter financièrement deux équipes.

« Nous sommes déçus que les équipes d'Ottawa et d'Atlantic City ne fassent pas partie de la Ligue Can-Am en 2009, a dit le commissaire Miles Wolff. Je suis convaincu que ce sont deux villes qui peuvent connaître du succès dans notre ligue. Malheureusement, sans propriétaire et sans un support financier à long terme, il est dans nos meilleurs intérêts d'y aller avec six équipes pour la saison 2009. »

« C'est un jour triste pour le baseball à Ottawa, a dit Barry Robinson, le directeur général des Voyageurs. J'ai été touché par la passion de la communauté pour le baseball et le positivisme démontré pour nous aider à faire en sorte que le baseball connaisse du succès. »

Même si les Capitales de Québec ne sont pas affectés directement par les départs d'Ottawa et d'Atlantic City, Michel Laplante se dit très déçu par la tournure des événements. « C'est dommage de constater l'inertie des gens d'affaires d'une ville comme Ottawa. Ce magnifique stade sera inoccupé cet été et probablement détruit dans les prochaines années.»

Concernant l'avenir de la Ligue Can-Am à la suite du retrait de deux équipes, Michel Laplante n'est pas inquiet. « Je pense que les six marchés actuels sont stables et si ce n'était pas le cas, les Capitales se joindraient sûrement à la Ligue Atlantique dans les prochaines années. De toute façon, le dynamisme des gens de la Ville de Québec et des partenaires d'affaires est de tel qu'une situation semblable à celle d'Ottawa est inconcevable ici.»