Il était une fois Gary Carter...
Baseball jeudi, 24 juil. 2003. 17:55 samedi, 14 déc. 2024. 08:08
(RDS) - C'est dimanche que Gary Carter sera admis au Temple de la renommée à Cooperstown avec la casquette des Expos. La formation montréalaise soulignera l'événement, samedi le 2 août, à l'occasion du passage des Brewers de Milwaukee. Pour souligner l'intronisation d'un premier porte-couleurs des Expos au Panthéon, nous vous proposons un en bref survol de la carrière de Carter.
Arrivé dans les majeures à la fin de la saison 1974, Gary Carter voit sa carrière prendre véritablement son envol en 1977. Celui que l'on considère alors comme le dauphin de Johnny Bench, frappe 31 coups de circuit et produit 84 points. C'est avec Carter, Dawson, et Rogers que les Expos bâtiront, ce qui sera appelé la Phase 2.
Que ce soit en attaque ou en défensive, «Le Kid» s'élève au rang des meilleurs de sa profession.
En 1979, il participe à l'un des jeux mémorables de l'histoire des matchs des étoiles à Seattle. Le nom de Gary Carter commence à circuler en Amérique du Nord. Cela promet pour les années 80.
La saison suivante, le numéro 8 atteint le plateau des 100 points produits pour la première fois de sa carrière. Les Expos sont impliqués dans une course de tous les instants contre les Phillies de Philadelphie. Lors de l'avant-dernier match de la saison, Mike Schmidt brise le cœur des partisans montréalais en frappant une longue balle aux dépens de Stan Bahnsen. Pour Carter et les Expos, ce sera pour l'an prochain.
La campagne 1981 est marquée par la grève des joueurs. L'arrêt de travail ne dérange pas Carter. Lors du match des étoiles, présenté au retour de la grève, le Kid claque deux circuits et retire Rod Carew en tentative de vol pour mériter le titre de joueur par excellence de la rencontre. Il devient le premier joueur des Expos à mériter cet honneur.
Puis par un beau samedi d'octobre à New York, Carter goûte enfin aux joies d'un championnat. Les Expos remportent la 2e moitié de saison dans l'Est.
Premier rendez-vous, les Phillies. Carter frappe pour ,421 dans cette série de division avec deux circuits et six points produits. Les Expos éliminent Philadelphie et affronteront les Dodgers en série de championnat... Contre les Dodgers, Carter continue son bon travail : moyenne de ,437, sept coups sûrs et trois points marqués.
Mais lors du cinquième et décisif match, Rick Monday frappe le circuit de la victoire en neuvième manche contre Steve Rogers. Carter n'aura jamais passé aussi près d'une participation à la Série mondiale avec les Expos.
Relation avec les partisans
Entre Carter et les partisans se crée une véritable histoire d'amour. Cette histoire atteint son paroxysme lors du match des étoiles en 1982 présenté au Stade olympique.
Pendant six ans, aucun receveur ne connaît du succès comme Carter. De 79 à 84, il frappe 130 coups de circuit et produit près de 500 points. De plus, il est nommé joueur du match lors de la partie des étoiles de 1984, à San Francisco, un honneur qu'il reçoit pour la 2e fois de sa carrière.
Carter adore Montréal. Sa cote de popularité n'a jamais été aussi élevée. Mais l'équipe est en régression depuis deux ans. À la fin de la saison, le propriétaire Charles Bronfman décide qu'il en a assez...
Le choc survient le 10 décembre 1984.
De Montréal à New York...
Les Expos échangent Carter aux Mets en retour de quatre joueurs. A sa première campagne avec les Mets en 1985, il connaît sa troisième saison de 100 points produits, en plus d'être un professeur hors pair pour les jeunes lanceurs des Mets, dont Dwight Gooden.
En 1986, Carter participe enfin à sa première Série mondiale. Il frappe deux circuits et produit neuf points. Fidèle à sa réputation d'homme des grandes occasions, le vétéran receveur est aussi à l'origine de la poussée de trois points des Mets en 10e manche dans le sixième match. Deux jours plus tard, il réalise enfin son rêve. Il remporte la Série mondiale.
«Je voulais tellement cette bague de la Série mondiale. J'ai accompli tout ce que je voulais».
Le Kid passe cinq saisons à New York avant de jouer deux saisons en Californie, l'une à San Francisco, l'autre à Los Angeles.
... et de retour à Montréal
Puis en février 1992, les Expos réparent une erreur vieille de huit ans... Gary Carter est de retour à Montréal.
A 38 ans, Carter se veut une inspiration pour ses jeunes coéquipiers, alors que les Expos chauffent les Pirates jusqu'à la fin septembre.
Mais le 25, le Kid en a assez. Lors d'une conférence de presse chargée d'émotion, il annonce sa retraite.
Sa dernière présence au bâton dans les majeures survient le 27 septembre contre les Cubs. Une présence que les 41 000 spectateurs se rappelleront toute leur vie. Pour une dernière fois à titre de joueur, Gary Carter salue les amateurs de baseball québécois. L'année suivante, il est admis au Temple de la renommée des Expos.
Dimanche, Carter sera intronisé au temple de la renommée avec la casquette des Expos. Seul regret, son père, décédé, ne pourra l'accompagner.
Arrivé dans les majeures à la fin de la saison 1974, Gary Carter voit sa carrière prendre véritablement son envol en 1977. Celui que l'on considère alors comme le dauphin de Johnny Bench, frappe 31 coups de circuit et produit 84 points. C'est avec Carter, Dawson, et Rogers que les Expos bâtiront, ce qui sera appelé la Phase 2.
Que ce soit en attaque ou en défensive, «Le Kid» s'élève au rang des meilleurs de sa profession.
En 1979, il participe à l'un des jeux mémorables de l'histoire des matchs des étoiles à Seattle. Le nom de Gary Carter commence à circuler en Amérique du Nord. Cela promet pour les années 80.
La saison suivante, le numéro 8 atteint le plateau des 100 points produits pour la première fois de sa carrière. Les Expos sont impliqués dans une course de tous les instants contre les Phillies de Philadelphie. Lors de l'avant-dernier match de la saison, Mike Schmidt brise le cœur des partisans montréalais en frappant une longue balle aux dépens de Stan Bahnsen. Pour Carter et les Expos, ce sera pour l'an prochain.
La campagne 1981 est marquée par la grève des joueurs. L'arrêt de travail ne dérange pas Carter. Lors du match des étoiles, présenté au retour de la grève, le Kid claque deux circuits et retire Rod Carew en tentative de vol pour mériter le titre de joueur par excellence de la rencontre. Il devient le premier joueur des Expos à mériter cet honneur.
Puis par un beau samedi d'octobre à New York, Carter goûte enfin aux joies d'un championnat. Les Expos remportent la 2e moitié de saison dans l'Est.
Premier rendez-vous, les Phillies. Carter frappe pour ,421 dans cette série de division avec deux circuits et six points produits. Les Expos éliminent Philadelphie et affronteront les Dodgers en série de championnat... Contre les Dodgers, Carter continue son bon travail : moyenne de ,437, sept coups sûrs et trois points marqués.
Mais lors du cinquième et décisif match, Rick Monday frappe le circuit de la victoire en neuvième manche contre Steve Rogers. Carter n'aura jamais passé aussi près d'une participation à la Série mondiale avec les Expos.
Relation avec les partisans
Entre Carter et les partisans se crée une véritable histoire d'amour. Cette histoire atteint son paroxysme lors du match des étoiles en 1982 présenté au Stade olympique.
Pendant six ans, aucun receveur ne connaît du succès comme Carter. De 79 à 84, il frappe 130 coups de circuit et produit près de 500 points. De plus, il est nommé joueur du match lors de la partie des étoiles de 1984, à San Francisco, un honneur qu'il reçoit pour la 2e fois de sa carrière.
Carter adore Montréal. Sa cote de popularité n'a jamais été aussi élevée. Mais l'équipe est en régression depuis deux ans. À la fin de la saison, le propriétaire Charles Bronfman décide qu'il en a assez...
Le choc survient le 10 décembre 1984.
De Montréal à New York...
Les Expos échangent Carter aux Mets en retour de quatre joueurs. A sa première campagne avec les Mets en 1985, il connaît sa troisième saison de 100 points produits, en plus d'être un professeur hors pair pour les jeunes lanceurs des Mets, dont Dwight Gooden.
En 1986, Carter participe enfin à sa première Série mondiale. Il frappe deux circuits et produit neuf points. Fidèle à sa réputation d'homme des grandes occasions, le vétéran receveur est aussi à l'origine de la poussée de trois points des Mets en 10e manche dans le sixième match. Deux jours plus tard, il réalise enfin son rêve. Il remporte la Série mondiale.
«Je voulais tellement cette bague de la Série mondiale. J'ai accompli tout ce que je voulais».
Le Kid passe cinq saisons à New York avant de jouer deux saisons en Californie, l'une à San Francisco, l'autre à Los Angeles.
... et de retour à Montréal
Puis en février 1992, les Expos réparent une erreur vieille de huit ans... Gary Carter est de retour à Montréal.
A 38 ans, Carter se veut une inspiration pour ses jeunes coéquipiers, alors que les Expos chauffent les Pirates jusqu'à la fin septembre.
Mais le 25, le Kid en a assez. Lors d'une conférence de presse chargée d'émotion, il annonce sa retraite.
Sa dernière présence au bâton dans les majeures survient le 27 septembre contre les Cubs. Une présence que les 41 000 spectateurs se rappelleront toute leur vie. Pour une dernière fois à titre de joueur, Gary Carter salue les amateurs de baseball québécois. L'année suivante, il est admis au Temple de la renommée des Expos.
Dimanche, Carter sera intronisé au temple de la renommée avec la casquette des Expos. Seul regret, son père, décédé, ne pourra l'accompagner.