"Je déteste perdre"
Baseball vendredi, 12 juil. 2002. 19:52 samedi, 14 déc. 2024. 15:53
MONTREAL (PC) - Cliff Floyd a vite compris qu'il était attendu à Montréal. A sa première présence avec les Expos en 1993, il avait été applaudi à tout rompre quand il s'est présenté au bâton pour la première fois. On l'attendait comme un sauveur.
Là, Floyd, qui est devenu un joueur établi, dit qu'il ne vient que prêter main-forte à une équipe qui compte déjà quelques piliers. "Je me suis aperçu qu'on voulait de moi ici, a dit Floyd. Dès mon arrivée, j'ai dit à Vladimir (Guerrero), que c'était son équipe, que c'était lui le leader, que je n'étais ici que pour lui donner un coup de main.
"Tout ce que je veux faire, c'est de demeurer en santé et d'aider cette équipe à gagner. Croyez-moi, je déteste perdre."
Floyd avait jadis été considéré comme un des grands espoirs des Expos. Certains avaient dit que les Expos avaient réalisé une des pires transactions de leur histoire quand il avait été échangé aux Marlins en retour du droitier Dustin Hermanson.
Mais là il revient au bercail.
"J'ai acquis beaucoup de maturité, dit-il. Je comprends mieux le jeu, j'ai acquis une attitude toute différente au sujet du fait de gagner.
"C'est très excitant de me retrouver à nouveau ici justement parce que nous avons une chance de gagner. Je veux qu'il n'y ait pas de doute dans l'esprit de personne. Si j'ai laissé entendre il y a quelque temps que j'avais des réserves au sujet des Expos, c'est uniquement à cause du revêtement synthétique ici. Juste le fait de mettre les pieds sur le terrain, j'ai ressenti des raideurs au dos.
"Je ne voulais pas nuire à l'équipe en étant blessé. Mais j'en ai parlé à Frank Robinson et il m'a dit qu'il était prêt à me donner une journée de congé de temps en temps. Mais j'aime bien le défi que tout cela représente. Quand on aime affronter les défis, on ne ressent pas de pression. Mais je me dis que si je frappe beaucoup de circuits, je n'aurai pas à courir autant."
Floyd s'est dit soulagé par ailleurs parce qu'il entendait depuis quelques semaines déjà toutes sortes de rumeurs à son sujet.
"Ca fait deux semaines que je m'inquiétais. Je suis heureux de me retrouver encore dans la section est de la Ligue nationale. Je connais tous les lanceurs. Il s'agit en somme de changer d'uniforme, voilà tout.
"Si j'étais passé à une équipe de la Ligue américaine, il m'aurait fallu un mois pour m'acclimater et j'aurais eu l'impression de ne pas être en mesure de tout faire ce qu'il fallait pour aider mon équipe."
Les choses ne vont pas très bien dans le nouveau patelin de Jeffrey Loria. Floyd n'a pas voulu le dire ouvertement, mais il devait être bien heureux de quitter les Marlins.
"Dans le vestiaire, tout était parfait, dit-il. Mais pour le reste, je ne sais pas ce qui se passe dans le Sud de la Floride."
Pour l'instant, il veut aider les Expos à gagner et à rattraper les Braves, lui qui a toujours connu passablement de succès contre Atlanta.
"Il ne faut pas penser au quatrième as. Il faut tenter plutôt de rattraper les Braves. Ils se doivent de connaître une baisse de régime. Si nous nous approchons d'eux, ne serait-ce que pour leur mettre un peu de pression, la course au meilleure deuxième se tassera d'elle-même."
Frank Robinson a parlé avec Floyd au téléphone jeudi soir. Vendredi, il avait inséré son nom au quatrième rang de son rôle des frappeurs.
"Flolyd n'est pas là nécessairement pour protéger Vladimir Guerrero, a d'abord averti Robinson.
"On se protège soi-même en s'élançant sur les bons tirs. C'est ce qui est le plus important. Mais le fait de savoir qu'un gars comme Floyd est derrière lui pourrait certes enlever de la pression sur les épaules de Vlad.
"Il saura qu'il peut soutirer un but sur balles et que le gars qui le suit pourra le pousser au marbre. Il apporte à notre formation un autre coup de bâton de qualité.
"J'espère juste qu'il n'aura pas l'impression qu'il lui faut absolument porter l'équipe à lui seul. C'est un fardeau trop important."
En fait, Robinson croit que son équipe se retrouve maintenant avec un champ extérieur de grande qualité avec Floyd, Guerrero et le jeune Brad Wilkerson.
"Nous offrons un portrait bien différent maintenant. Nos trois voltigeurs peuvent jouer à tous les jours."
Robinson n'a pas fermé la porte au fait d'utiliser Floyd au premier coussin dans des situations d'urgence. Mais Floyd, lui, a dit que l'idée ne lui souriait pas.
"Je suis effrayé juste à y penser, a-t-il dit se souvenant de sa collision terrible avec Todd Hundley, des Mets au Stade Shea en 1995.
"J'aurais tellement peur, que je n'aiderais certes pas l'équipe."
Là, Floyd, qui est devenu un joueur établi, dit qu'il ne vient que prêter main-forte à une équipe qui compte déjà quelques piliers. "Je me suis aperçu qu'on voulait de moi ici, a dit Floyd. Dès mon arrivée, j'ai dit à Vladimir (Guerrero), que c'était son équipe, que c'était lui le leader, que je n'étais ici que pour lui donner un coup de main.
"Tout ce que je veux faire, c'est de demeurer en santé et d'aider cette équipe à gagner. Croyez-moi, je déteste perdre."
Floyd avait jadis été considéré comme un des grands espoirs des Expos. Certains avaient dit que les Expos avaient réalisé une des pires transactions de leur histoire quand il avait été échangé aux Marlins en retour du droitier Dustin Hermanson.
Mais là il revient au bercail.
"J'ai acquis beaucoup de maturité, dit-il. Je comprends mieux le jeu, j'ai acquis une attitude toute différente au sujet du fait de gagner.
"C'est très excitant de me retrouver à nouveau ici justement parce que nous avons une chance de gagner. Je veux qu'il n'y ait pas de doute dans l'esprit de personne. Si j'ai laissé entendre il y a quelque temps que j'avais des réserves au sujet des Expos, c'est uniquement à cause du revêtement synthétique ici. Juste le fait de mettre les pieds sur le terrain, j'ai ressenti des raideurs au dos.
"Je ne voulais pas nuire à l'équipe en étant blessé. Mais j'en ai parlé à Frank Robinson et il m'a dit qu'il était prêt à me donner une journée de congé de temps en temps. Mais j'aime bien le défi que tout cela représente. Quand on aime affronter les défis, on ne ressent pas de pression. Mais je me dis que si je frappe beaucoup de circuits, je n'aurai pas à courir autant."
Floyd s'est dit soulagé par ailleurs parce qu'il entendait depuis quelques semaines déjà toutes sortes de rumeurs à son sujet.
"Ca fait deux semaines que je m'inquiétais. Je suis heureux de me retrouver encore dans la section est de la Ligue nationale. Je connais tous les lanceurs. Il s'agit en somme de changer d'uniforme, voilà tout.
"Si j'étais passé à une équipe de la Ligue américaine, il m'aurait fallu un mois pour m'acclimater et j'aurais eu l'impression de ne pas être en mesure de tout faire ce qu'il fallait pour aider mon équipe."
Les choses ne vont pas très bien dans le nouveau patelin de Jeffrey Loria. Floyd n'a pas voulu le dire ouvertement, mais il devait être bien heureux de quitter les Marlins.
"Dans le vestiaire, tout était parfait, dit-il. Mais pour le reste, je ne sais pas ce qui se passe dans le Sud de la Floride."
Pour l'instant, il veut aider les Expos à gagner et à rattraper les Braves, lui qui a toujours connu passablement de succès contre Atlanta.
"Il ne faut pas penser au quatrième as. Il faut tenter plutôt de rattraper les Braves. Ils se doivent de connaître une baisse de régime. Si nous nous approchons d'eux, ne serait-ce que pour leur mettre un peu de pression, la course au meilleure deuxième se tassera d'elle-même."
Frank Robinson a parlé avec Floyd au téléphone jeudi soir. Vendredi, il avait inséré son nom au quatrième rang de son rôle des frappeurs.
"Flolyd n'est pas là nécessairement pour protéger Vladimir Guerrero, a d'abord averti Robinson.
"On se protège soi-même en s'élançant sur les bons tirs. C'est ce qui est le plus important. Mais le fait de savoir qu'un gars comme Floyd est derrière lui pourrait certes enlever de la pression sur les épaules de Vlad.
"Il saura qu'il peut soutirer un but sur balles et que le gars qui le suit pourra le pousser au marbre. Il apporte à notre formation un autre coup de bâton de qualité.
"J'espère juste qu'il n'aura pas l'impression qu'il lui faut absolument porter l'équipe à lui seul. C'est un fardeau trop important."
En fait, Robinson croit que son équipe se retrouve maintenant avec un champ extérieur de grande qualité avec Floyd, Guerrero et le jeune Brad Wilkerson.
"Nous offrons un portrait bien différent maintenant. Nos trois voltigeurs peuvent jouer à tous les jours."
Robinson n'a pas fermé la porte au fait d'utiliser Floyd au premier coussin dans des situations d'urgence. Mais Floyd, lui, a dit que l'idée ne lui souriait pas.
"Je suis effrayé juste à y penser, a-t-il dit se souvenant de sa collision terrible avec Todd Hundley, des Mets au Stade Shea en 1995.
"J'aurais tellement peur, que je n'aiderais certes pas l'équipe."