Quelle descente aux enfers pour les Reds de Cincinnati!

Ils connaissent leur pire séquence de la présente saison

Après avoir été respectable lors des premiers mois de la présente saison, les Reds de Cincinnati connaissent une séquence vraiment désastreuse depuis la pause du match des étoiles.

En effet, la troupe dirigée par Bryan Price, qui affichait en date du 13 juillet, un excellent dossier de 51-44 (,537) lors de ses 95 premiers matchs, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 10-24 (,294), lors de ses 34 dernières rencontres disputées depuis le 18 juillet dernier.

Cette dégingolade a débuté tout de suite après le match des étoiles, car elle a subi pas moins de sept revers de suite, du 18 au 25 juillet, ne marquant que 14 points lors de cette séquence et concédant 35 points aux adversaires.

Elle vient d'égaler cette séquence de sept défaites de suite, ayant été surclassée 49-27 (plus 22) au chapitre des points marqués, concédant cinq points ou plus dans six des sept matchs.

Cela lui fait un dossier global de 61-68 (,473) après 129 rencontres et elle aura de la difficulté à présenter un dossier de ,500, elle qui se retrouve maintenant au 4e rang de la section Centrale de la Ligue nationale, avec un retard de 10,5 matchs sur les Brewers de Milwaukee, qui trônent au premier rang.

Dans cette séquence atroce de 10-24 lors des 34 dernières parties, les Reds, qui ont subi vendredi soir, une défaite de 3-1 en 12 manches, face aux Braves d’Atlanta, ont encaissé pas moins de six défaites lors de leur dernier tour au bâton sur les terrains adverses, dont trois revers en quatre parties, du 17 au 19 août, face aux Rockies du Colorado (1) et les Cardinals de St. Louis (2).

Les Reds, qui avaient raté les séries 14 fois de suite de 1996 à 2009 et qui ont participé aux éliminatoires dans chacune des deux dernières saisons et dans trois des quatre dernières campagnes, auront du mal à se qualifier cette année, car actuellement, ils accusent un retard de 8,0 matchs, sur les Giants de San Francisco, qui occupent le 5e et dernier rang donnant accès aux séries dans la Nationale.

L’équipe a été frappée par plusieurs blessures cette saison, dont celle au premier-but Joey Votto, qui a raté 66 matchs et qui n’a pas été en mesure de livrer la marchandise, frappant pour une faible moyenne de ,255 avec six circuits et seulement 23 points produits dans ses 62 rencontres disputées.

On pourrait aussi ajouter que les Reds, qui ont surclassé leurs adversaires 489-486 (plus trois) au chapitre des points marqués lors de leurs 129 matchs, ont beaucoup de difficulté dans les rencontres serrées, car ils ont une pitoyable fiche de 18-31 (,367) dans leurs 49 rencontres qui ont pris fin par un seul point d’écart.

À la fin de la saison 2013, les Reds de Cincinnati avaient congédié le gérant Dusty Baker, qui avait été avec l’équipe dans six saisons, de 2008 à 2013 et ls avaient décidé de le remplacer par Bryan Price.

Il ne reste que 32 matchs à disputer à la présente campagne 2014 et les Reds, qui ont une mince chance de participer aux séries, doivent se mettre au travail immédiatement pour espérer se rapprocher de la 5e position de la Nationale.

Quand une équipe traverse deux longues séries de défaites dans l’espace de six semaines, c’est certain qu’elle diminue ses chances de prolonger son calendrier.

Ils disputent aujourd’hui le 3e match d’une série de quatre parties face aux Braves d’Atlanta, une formation contre laquelle ils luttent pour une place en éliminatoires et contre qui ils ont perdu les deux premiers matchs, 8-0, jeudi soir et 3-1, en 12 matchs, vendredi.

Chris Young s’avère un cadeau du ciel pour les Mariners de Seattle

Le géant artilleur connaît une superbe saison en 2014

Il y a de belles surprises en cette saison 2014 et le vétéran lanceur Chris Young, des Mariners de Seattle se retrouve très haut sur cette liste positive.

En effet, le géant droitier, qui fait 6’10’’ pour 255 livres, présente un dossier de 12-6 avec une moyenne de 3,07 en 25 matchs, dont 24 départs et il a ainsi aidé son équipe à se maintenir au plus fort de la course pour une place dans les séries éliminatoires.

Affichant en date du 12 juin, d’un dossier de 5-4 avec une moyenne de 3,68 lors de ses 13 premiers matchs (12 départs), il a été superbe, présentant un rendement de 6-2 avec une excellente moyenne de 2,45 lors de ses 12 derniers matchs disputés depuis le 16 juin dernier, ayant limité ses adversaires à deux points mérités ou moins en huit occasions lors des 12 rencontres.

Dans le présent mois d’août, il a une fiche parfaite de 3-0 avec une moyenne de 2,12 en trois départs, ayant vaincu respectivement les Braves d’Atlanta (7-3), les Blue Jays de Toronto (6-3) et les Tigers de Detroit (8-1).

On peut dire que ce rendement est surprenant, car Young, qui a eu 35 ans le 25 mai dernier, n’avait pas connu une très belle feuille de route depuis la saison 2010.

Il n’avait pas lancé dans les majeures en 2013, ayant évolué pour trois équipes dans les Ligues mineures, ne disputant que neuf rencontres (fiche de 1-2 et moyenne de 6,81).

En carrière, il présente une fiche de 65-49 avec une moyenne de 3,69 en 184 matchs (183 départs), dont un seul match complet, lui qui avait débuté dans les majeures en 2004, dans l’uniforme des Rangers du Texas.

Suite à un rendement de 42-28 en 117 matchs, lors de ses cinq premières saisons de 2004 à 2008, il n’avait pu faire mieux qu’une fiche de 11-15 lors des 42 matchs joués de 2009 à 2012 et après avoir été absent des majeures en 2013, son dossier de 12-6 de la présente saison est phénoménal.

Il avait été blessé souvent, car il n’avait participé qu’à 22 rencontres, de 2009 à 2011, 14 matchs (4-6) en 2009, quatre matchs (2-0) en 2010 et aussi quatre matchs (1-0) en 2011.

Il s’est promené beaucoup depuis quatre ans, car il a été dans l’organisation des Mets de New York, des Nationals de Washington et des Mariners de Seattle, qui lui ont offert une entente d’une saison, le 27 mars dernier, alors qu’il avait été libéré deux jours plus tôt, par les Nationals de Washington.

Il a signé un contrat d’une valeur de 1,25 million de dollars, une véritable aubaine dans les circonstances, car il s’avère un atout important de l’équipe dans l’actuelle lutte de cette fin de saison pour une place dans les séries éliminatoires.

Son total de 12 victoires égale son sommet personnel, réalisé en 2005, alors qu’il avait affiché un rendement de 12-7 avec une moyenne de 4,26 en 31 matchs, dans l’uniforme des Rangers du Texas.

Réussira-t-il à établir une nouvelle marque personnelle de victoires, en lançant contre les Red Sox de Boston, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 2-1 avec une moyenne de 5,20 en trois rencontres, dont 1-0 avec une moyenne de 1,59 lors de sa seule présence au Fenway Park ?