La grande visite des Expos de 1994
Baseball dimanche, 27 mars 2011. 18:59 mercredi, 11 déc. 2024. 14:35
C'était une fin de semaine de retrouvailles pour une dizaine d'anciens membres de l'édition 1994 des Expos de Montréal.
Ils ont répondu à l'appel d'un des anciens actionnaires de l'équipe, Mark Routtenberg, pour un événement caritatif qui vient en aide aux personnes ainées.
Les voltigeurs Rondell White, Cliff Floyd (premier but également) et Marquis Grissom étaient sur place tout comme les lanceurs Mel Rojas, John Wetteland, Pedro Martinez et Denis Boucher sans oublier le gérant Felipe Alou.
C'était quelques-uns des membres de la grande équipe des Expos de 1994, l'équipe privée de championnat en raison de la grève des joueurs.
«Vous êtes la meilleure équipe que j'ai dirigée, il n'y a aucun doute», a vanté Alou.
«Le fait de revenir à Montréal me rappelle tous les bons souvenirs de cette époque et à quel point nous avions une bonne équipe en 1994», explique Pedro Martinez.
«En 1994, nous avions une chimie plus forte que tout. Je n'ai jamais revu cela. Nous aurions assurément gagné la Série mondiale», avance Marquis Grissom.
«C'est le seul regret, nous, la ville et les partisans n'ont pas eu l'occasion de remporter le trophée et mériter les bagues», exprime Cliff Floyd.
«C'est dommage que l'équipe soit disparue. J'espère qu'un jour, le baseball sera de retour. J'ai toujours apprécié vivre et jouer ici comme tous les joueurs qui sont passés à Montréal», a ajouté Rondell White.
«C'est une bonne ville de baseball. Nous le savions tous en tant que joueurs, mais ce sont ceux qui n'ont pas joué ici qui ne le savent pas», a soutenu John Wetteland.
Claude Brochu, l'homme que plusieurs croient encore responsable du démembrement de cette équipe de rêve, était aussi présent, assis à une autre table que celle des anciens des Expos. Mais pour lui, ce rassemblement constitue une belle expérience.
«C'est très positif. La grève a été un accident de parcours. Ces personnes étaient extraordinaires et c'est vraiment spécial de les revoir», a déclaré Brochu.
«Claude faisait ce qu'il devait faire et on ne connaît pas toujours les détails derrière le jeu ainsi que la pression monétaire et des autres dirigeants», a indiqué l'ancien directeur général Kevin Malone.
Des événements du genre ravivent la flamme du baseball et plusieurs ont émis le souhait de revoir du baseball majeur à Montréal.
«Mon souhait c'est que Montréal retrouvera une équipe avant que je meure», a lancé Alou.
Pedro n'a pas fermé toutes les portes
Pedro Martinez est le seul joueur présent à ne pas avoir encore fait une croix sur sa carrière d'athlète.
Âgé de 39 ans, le droitier n'a pas lancé dans les ligues majeures l'an dernier.
L'heure de la retraite semble maintenant avoir sonné pour le triple vainqueur du Cy Young.
Il affirme qu'il continue de s'entraîner et qu'il est en forme, mais il est plutôt pessimiste quant à un retour au jeu.
«La retraite devient presque une évidence, mais je ne l'ai pas encore annoncée officiellement. En raison de tout le temps que j'ai consacré au baseball, ça mérite une façon plus formelle de faire mes adieux. Je garde quand même une petite porte entrouverte si jamais je changeais d'idée. Par contre, je ne crois pas vraiment que je vais rejouer», a spécifié Pedro.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
Ils ont répondu à l'appel d'un des anciens actionnaires de l'équipe, Mark Routtenberg, pour un événement caritatif qui vient en aide aux personnes ainées.
Les voltigeurs Rondell White, Cliff Floyd (premier but également) et Marquis Grissom étaient sur place tout comme les lanceurs Mel Rojas, John Wetteland, Pedro Martinez et Denis Boucher sans oublier le gérant Felipe Alou.
C'était quelques-uns des membres de la grande équipe des Expos de 1994, l'équipe privée de championnat en raison de la grève des joueurs.
«Vous êtes la meilleure équipe que j'ai dirigée, il n'y a aucun doute», a vanté Alou.
«Le fait de revenir à Montréal me rappelle tous les bons souvenirs de cette époque et à quel point nous avions une bonne équipe en 1994», explique Pedro Martinez.
«En 1994, nous avions une chimie plus forte que tout. Je n'ai jamais revu cela. Nous aurions assurément gagné la Série mondiale», avance Marquis Grissom.
«C'est le seul regret, nous, la ville et les partisans n'ont pas eu l'occasion de remporter le trophée et mériter les bagues», exprime Cliff Floyd.
«C'est dommage que l'équipe soit disparue. J'espère qu'un jour, le baseball sera de retour. J'ai toujours apprécié vivre et jouer ici comme tous les joueurs qui sont passés à Montréal», a ajouté Rondell White.
«C'est une bonne ville de baseball. Nous le savions tous en tant que joueurs, mais ce sont ceux qui n'ont pas joué ici qui ne le savent pas», a soutenu John Wetteland.
Claude Brochu, l'homme que plusieurs croient encore responsable du démembrement de cette équipe de rêve, était aussi présent, assis à une autre table que celle des anciens des Expos. Mais pour lui, ce rassemblement constitue une belle expérience.
«C'est très positif. La grève a été un accident de parcours. Ces personnes étaient extraordinaires et c'est vraiment spécial de les revoir», a déclaré Brochu.
«Claude faisait ce qu'il devait faire et on ne connaît pas toujours les détails derrière le jeu ainsi que la pression monétaire et des autres dirigeants», a indiqué l'ancien directeur général Kevin Malone.
Des événements du genre ravivent la flamme du baseball et plusieurs ont émis le souhait de revoir du baseball majeur à Montréal.
«Mon souhait c'est que Montréal retrouvera une équipe avant que je meure», a lancé Alou.
Pedro n'a pas fermé toutes les portes
Pedro Martinez est le seul joueur présent à ne pas avoir encore fait une croix sur sa carrière d'athlète.
Âgé de 39 ans, le droitier n'a pas lancé dans les ligues majeures l'an dernier.
L'heure de la retraite semble maintenant avoir sonné pour le triple vainqueur du Cy Young.
Il affirme qu'il continue de s'entraîner et qu'il est en forme, mais il est plutôt pessimiste quant à un retour au jeu.
«La retraite devient presque une évidence, mais je ne l'ai pas encore annoncée officiellement. En raison de tout le temps que j'ai consacré au baseball, ça mérite une façon plus formelle de faire mes adieux. Je garde quand même une petite porte entrouverte si jamais je changeais d'idée. Par contre, je ne crois pas vraiment que je vais rejouer», a spécifié Pedro.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre