Là où tout a commencé pour Michel Laplante
Baseball vendredi, 28 nov. 2008. 08:24 mercredi, 11 déc. 2024. 14:58
Ayant ce territoire à leur disposition, en septembre 1988, les dirigeants des Bisons de Saint-Eustache se rendent à Val-d'Or dans le but de dénicher quelques joueurs qui pourraient les aider lors des saisons subséquentes. Sur place, le président Larry Bélisle est notamment fort impressionné par un longiligne athlète du nom de Michel Laplante qui ne joue au baseball que depuis très peu de temps.
Stéphane Proulx, L'Éveil, le 15 novembre 2008
En février 1989, voyant l'opportunité de découvrir une plus grande ville, Laplante, originaire de Joutel en Abitibi, s'installe en sol eustachois. Ne connaissant à peu près rien aux différentes techniques et stratégies de ce sport, les entraîneurs des Bisons de l'époque se font un devoir de lui enseigner tous les rudiments. Compte tenu de son peu d'expérience, on n'entend pas lui faire jouer un rôle de premier temps comme lanceur recrue. Michel Laplante se rappelle d'ailleurs de la première fois qu'on lui a confié le monticule. «Nous perdions par un gros pointage contre Saint-Hubert et c'est là que je suis venu en relève. Surprenant par mon aplomb et ma progression, tout a déboulé par la suite. Avec le recul, si j'ai pu me rendre où je me suis rendu, c'est sans doute en raison du fait que je n'ai jamais ressenti la pression de devoir performer à tout prix.»
20 ans plus tard, celui qui dirige la meilleure équipe de baseball au Québec depuis le départ des Expos, en l'occurrence, les Capitales de Québec, demeure lié comme jamais à ce sport qui l'a fait découvrir.
«Heureusement que j'ai réussi à gagner ma vie dans le sport, car je n'étais pas très doué au niveau des travaux manuels. Je me rappelle d'ailleurs très bien que lorsque je travaillais chez Lespérance, il me restait toujours quelques vis dans les mains après avoir fini de monter un barbecue.»
Entraîneur, un rôle qu'il n'attendait pas
Pendant une dizaine d'années, cet ancien choix de 24e ronde des Pirates de Pittsburgh a évolué dans différents circuits professionnels en Amérique du Nord dans l'espoir d'accéder aux ligues majeures.
Après une saison à Taïwan, il a atteint le niveau AAA dans l'organisation des Braves d'Atlanta puis des Expos de Montréal. Malheureusement, après avoir été contraint de passer sous le bistouri, cet artilleur droitier n'est plus revenu aussi dominant.
De retour en sol québécois, une offre lui a été faite pour s'aligner avec les Capitales de Québec. Après une saison comme joueur, il agit comme entraîneur-chef de cette formation depuis 2005. «Je ne rêvais pas de devenir gérant d'une équipe. D'ailleurs, si j'ai accepté, c'est qu'on m'a laissé diriger selon ma personnalité qui ne se rapproche pas nécessairement d'un entraîneur conventionnel. Pour moi, il n'y a pas que la victoire qui compte mais surtout, que les joueurs puissent se réaliser dans un contexte d'équipe uni et stimulant», a commenté Michel Laplante.
Pour lui, il est bien clair qu'à son arrivée en poste comme gérant des Capitales, avec son approche plutôt unique, si son club n'avait pas débuté avec huit victoires d'affilée, sa carrière dans ce rôle aurait été sûrement de très courte durée.
En plus de participer à plusieurs camps de perfectionnement, ce père de trois enfants possède sa propre compagnie de bâtons de bois. Bref, quel parcours pour un gars, qui s'était présenté aux Bisons à l'époque avec des souliers de crampons bons pour le soccer.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.
Stéphane Proulx, L'Éveil, le 15 novembre 2008
En février 1989, voyant l'opportunité de découvrir une plus grande ville, Laplante, originaire de Joutel en Abitibi, s'installe en sol eustachois. Ne connaissant à peu près rien aux différentes techniques et stratégies de ce sport, les entraîneurs des Bisons de l'époque se font un devoir de lui enseigner tous les rudiments. Compte tenu de son peu d'expérience, on n'entend pas lui faire jouer un rôle de premier temps comme lanceur recrue. Michel Laplante se rappelle d'ailleurs de la première fois qu'on lui a confié le monticule. «Nous perdions par un gros pointage contre Saint-Hubert et c'est là que je suis venu en relève. Surprenant par mon aplomb et ma progression, tout a déboulé par la suite. Avec le recul, si j'ai pu me rendre où je me suis rendu, c'est sans doute en raison du fait que je n'ai jamais ressenti la pression de devoir performer à tout prix.»
20 ans plus tard, celui qui dirige la meilleure équipe de baseball au Québec depuis le départ des Expos, en l'occurrence, les Capitales de Québec, demeure lié comme jamais à ce sport qui l'a fait découvrir.
«Heureusement que j'ai réussi à gagner ma vie dans le sport, car je n'étais pas très doué au niveau des travaux manuels. Je me rappelle d'ailleurs très bien que lorsque je travaillais chez Lespérance, il me restait toujours quelques vis dans les mains après avoir fini de monter un barbecue.»
Entraîneur, un rôle qu'il n'attendait pas
Pendant une dizaine d'années, cet ancien choix de 24e ronde des Pirates de Pittsburgh a évolué dans différents circuits professionnels en Amérique du Nord dans l'espoir d'accéder aux ligues majeures.
Après une saison à Taïwan, il a atteint le niveau AAA dans l'organisation des Braves d'Atlanta puis des Expos de Montréal. Malheureusement, après avoir été contraint de passer sous le bistouri, cet artilleur droitier n'est plus revenu aussi dominant.
De retour en sol québécois, une offre lui a été faite pour s'aligner avec les Capitales de Québec. Après une saison comme joueur, il agit comme entraîneur-chef de cette formation depuis 2005. «Je ne rêvais pas de devenir gérant d'une équipe. D'ailleurs, si j'ai accepté, c'est qu'on m'a laissé diriger selon ma personnalité qui ne se rapproche pas nécessairement d'un entraîneur conventionnel. Pour moi, il n'y a pas que la victoire qui compte mais surtout, que les joueurs puissent se réaliser dans un contexte d'équipe uni et stimulant», a commenté Michel Laplante.
Pour lui, il est bien clair qu'à son arrivée en poste comme gérant des Capitales, avec son approche plutôt unique, si son club n'avait pas débuté avec huit victoires d'affilée, sa carrière dans ce rôle aurait été sûrement de très courte durée.
En plus de participer à plusieurs camps de perfectionnement, ce père de trois enfants possède sa propre compagnie de bâtons de bois. Bref, quel parcours pour un gars, qui s'était présenté aux Bisons à l'époque avec des souliers de crampons bons pour le soccer.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.