La série finale est bien amorcée
Baseball mercredi, 14 sept. 2011. 16:58 samedi, 14 déc. 2024. 18:00
Nous avons remporté le premier match de la finale de la Ligue Can-Am, 3-0 mardi soir, et j'ai eu le plaisir de frapper le circuit produisant les trois points contre les Jackals du New Jersey.
Au moment d'écrire ces lignes, on se retrouve à quelques heures de la deuxième rencontre.
Après notre victoire, je discutais avec mon coéquipier et lanceur Karl Gélinas. On se disait à quel point ce match était pareil à celui de l'an dernier en séries contre leur même lanceur Isaac Pavlik. En 2010, c'était Karl qui lançait, on avait gagné 2-0 et j'avais frappé le circuit de deux points.
Chaque fois que tu peux aider ton équipe en séries, c'est vraiment incroyable comme feeling. Il n'y a rien de mieux comme sensation de frapper un circuit ou aider ton équipe à gagner en séries!
Ce coup de circuit revêt un cachet encore plus particulier parce que je suis ennuyé par une blessure au genou gauche et je continue à jouer malgré la douleur. Ce n'est pas toujours facile et je commence parfois à avoir hâte que la saison finisse pour arranger le tout.
Mais c'est vraiment un honneur de jouer pour les Capitales et il me reste quatre matchs, tout au plus, à disputer avant de pouvoir corriger la situation. On verra ensuite pour l'année prochaine.
C'est tellement agréable, on a une équipe fantastique qui se tient. On adore être ensemble et il n'existe pas de clique; c'est une atmosphère rêvée. Vous comprendrez que ça me rend les choses plus faciles. Ce serait beaucoup plus laborieux si nous avions une mauvaise équipe et que nous ne voulions pas nous tenir ensemble.
Savoir comment gagner
Depuis le début des séries, nous avons remporté nos quatre premières parties. À mes yeux, la seule possibilité d'expliquer cela c'est que tout le monde connaît son travail au sein de l'équipe. Pour gagner, il faut effectuer les petites choses sur le terrain.
Je m'en voudrais de ne pas mentionner à quel point nous sommes chanceux d'avoir nos lanceurs! Cette année, ils nous ont gardés dans toutes les parties et n'importe quelle équipe rêverait d'avoir un tel personnel de lanceurs. On a une grande profondeur et quatre des cinq meilleurs lanceurs, c'est simplement incroyable.
Ce qui est surprenant dans cette histoire, c'est que nous misons sur quelques lanceurs recrues. Ça représente un risque complet de miser sur des lanceurs recrues parce que tu ne sais pas à quoi t'attendre.
Notre gérant Patrick Scalabrini a accompli un travail remarquable pour recruter tous ces gars et je vous assure que c'est vraiment une tâche difficile. Je me suis impliqué un peu avec lui pour recrutement et c'est loin d'être évident. Quand j'observe un joueur sur un terrain, je peux te dire probablement tout de suite s'il possède du talent et s'il aura du succès ou non.
Par contre, quand tu invites un joueur au camp d'entraînement, tu dois souvent te fier sur des statistiques ou sur une vidéo sur internet. Parfois, ces joueurs ont lancé pendant une saison au niveau universitaire ou pour quelques matchs dans le baseball afilié. Tu ne peux pas tous aller les voir jouer en personne si bien que c'est très différent et complexe. Il y a un grand facteur chance dans tout cela.
Toutefois, quand ils arrivent avec nous et que nous voyons leur talent, nous avons les ressources pour bien les guider et leur faire comprendre notre mentalité d'équipe.
On apprend à gagner et quand tu sais gagner, ça se transmet au reste de l'équipe. À l'inverse, si tu ne sais pas gagner, le cancer s'incruste et se propage.
Pour connaître du succès, ça prend aussi d'excellents vétérans qui aident ces jeunes. Chez les Capitales, ce n'est pas les vétérans contre les jeunes. On ne se pense pas meilleur qu'eux et on ne leur fait pas sentir cela. En ayant cette attitude dès le début, ils sont confortables et ils veulent apprendre.
On est chanceux d'évoluer au sein d'une organisation qui possède cette mentalité. On fait souvent des activités d'équipe pour développer la chimie et ça fait la plus grande différence.
Une grande rivalité et un accueil anticipé à Québec
Je peux vous assurer qu'il n'y a pas d'amour entre nous et les Jackals. Notre rivalité n'est pas nouvelle! Ils forment toujours une bonne équipe et on dirait qu'ils bâtissent leur formation pour nous battre. Bref, l'intensité et l'adrénaline sont toujours au rendez-vous.
Cette saison, il y a eu quelques étincelles contre eux après la collision au marbre avec notre receveur Patrick D'Aoust. Cet incident a rendu les parties encore plus intéressantes et les bancs se sont vidés trois fois. Les deux équipes veulent gagner à tout prix et ça produit une série très relevée.
Dès jeudi, la série se transporte à Québec pour les parties trois à cinq et on s'attend à tout un accueil! Nos partisans sont émotifs et ils nous ont suivis toute l'année. C'est sûr que le premier mois a été plus difficile, mais c'était en raison de la mauvaise température.
Depuis que le soleil s'est pointé, on joue devant des foules variant entre 3000 à 4500 partisans. Nos fans sont bruyants et c'est tellement plaisant de jouer à Québec. En fait, même les autres organisations nous disent qu'ils adorent jouer à Québec On ne retrouve rien de comparable ailleurs.
Bien sûr, on espère que le Stade municipal sera plein et qu'on pourra leur donner un troisième championnat d'affilée ce qui serait un vrai rêve.
En arrivant au New Jersey, notre objectif était de repartir d'ici avec une victoire et nous l'avons en poche et il nous reste deux parties à gagner. Si on repart avec deux gains, on sera dans le siège du conducteur!
*Propos recueillis par Éric Leblanc
Au moment d'écrire ces lignes, on se retrouve à quelques heures de la deuxième rencontre.
Après notre victoire, je discutais avec mon coéquipier et lanceur Karl Gélinas. On se disait à quel point ce match était pareil à celui de l'an dernier en séries contre leur même lanceur Isaac Pavlik. En 2010, c'était Karl qui lançait, on avait gagné 2-0 et j'avais frappé le circuit de deux points.
Chaque fois que tu peux aider ton équipe en séries, c'est vraiment incroyable comme feeling. Il n'y a rien de mieux comme sensation de frapper un circuit ou aider ton équipe à gagner en séries!
Ce coup de circuit revêt un cachet encore plus particulier parce que je suis ennuyé par une blessure au genou gauche et je continue à jouer malgré la douleur. Ce n'est pas toujours facile et je commence parfois à avoir hâte que la saison finisse pour arranger le tout.
Mais c'est vraiment un honneur de jouer pour les Capitales et il me reste quatre matchs, tout au plus, à disputer avant de pouvoir corriger la situation. On verra ensuite pour l'année prochaine.
C'est tellement agréable, on a une équipe fantastique qui se tient. On adore être ensemble et il n'existe pas de clique; c'est une atmosphère rêvée. Vous comprendrez que ça me rend les choses plus faciles. Ce serait beaucoup plus laborieux si nous avions une mauvaise équipe et que nous ne voulions pas nous tenir ensemble.
Savoir comment gagner
Depuis le début des séries, nous avons remporté nos quatre premières parties. À mes yeux, la seule possibilité d'expliquer cela c'est que tout le monde connaît son travail au sein de l'équipe. Pour gagner, il faut effectuer les petites choses sur le terrain.
Je m'en voudrais de ne pas mentionner à quel point nous sommes chanceux d'avoir nos lanceurs! Cette année, ils nous ont gardés dans toutes les parties et n'importe quelle équipe rêverait d'avoir un tel personnel de lanceurs. On a une grande profondeur et quatre des cinq meilleurs lanceurs, c'est simplement incroyable.
Ce qui est surprenant dans cette histoire, c'est que nous misons sur quelques lanceurs recrues. Ça représente un risque complet de miser sur des lanceurs recrues parce que tu ne sais pas à quoi t'attendre.
Notre gérant Patrick Scalabrini a accompli un travail remarquable pour recruter tous ces gars et je vous assure que c'est vraiment une tâche difficile. Je me suis impliqué un peu avec lui pour recrutement et c'est loin d'être évident. Quand j'observe un joueur sur un terrain, je peux te dire probablement tout de suite s'il possède du talent et s'il aura du succès ou non.
Par contre, quand tu invites un joueur au camp d'entraînement, tu dois souvent te fier sur des statistiques ou sur une vidéo sur internet. Parfois, ces joueurs ont lancé pendant une saison au niveau universitaire ou pour quelques matchs dans le baseball afilié. Tu ne peux pas tous aller les voir jouer en personne si bien que c'est très différent et complexe. Il y a un grand facteur chance dans tout cela.
Toutefois, quand ils arrivent avec nous et que nous voyons leur talent, nous avons les ressources pour bien les guider et leur faire comprendre notre mentalité d'équipe.
On apprend à gagner et quand tu sais gagner, ça se transmet au reste de l'équipe. À l'inverse, si tu ne sais pas gagner, le cancer s'incruste et se propage.
Pour connaître du succès, ça prend aussi d'excellents vétérans qui aident ces jeunes. Chez les Capitales, ce n'est pas les vétérans contre les jeunes. On ne se pense pas meilleur qu'eux et on ne leur fait pas sentir cela. En ayant cette attitude dès le début, ils sont confortables et ils veulent apprendre.
On est chanceux d'évoluer au sein d'une organisation qui possède cette mentalité. On fait souvent des activités d'équipe pour développer la chimie et ça fait la plus grande différence.
Une grande rivalité et un accueil anticipé à Québec
Je peux vous assurer qu'il n'y a pas d'amour entre nous et les Jackals. Notre rivalité n'est pas nouvelle! Ils forment toujours une bonne équipe et on dirait qu'ils bâtissent leur formation pour nous battre. Bref, l'intensité et l'adrénaline sont toujours au rendez-vous.
Cette saison, il y a eu quelques étincelles contre eux après la collision au marbre avec notre receveur Patrick D'Aoust. Cet incident a rendu les parties encore plus intéressantes et les bancs se sont vidés trois fois. Les deux équipes veulent gagner à tout prix et ça produit une série très relevée.
Dès jeudi, la série se transporte à Québec pour les parties trois à cinq et on s'attend à tout un accueil! Nos partisans sont émotifs et ils nous ont suivis toute l'année. C'est sûr que le premier mois a été plus difficile, mais c'était en raison de la mauvaise température.
Depuis que le soleil s'est pointé, on joue devant des foules variant entre 3000 à 4500 partisans. Nos fans sont bruyants et c'est tellement plaisant de jouer à Québec. En fait, même les autres organisations nous disent qu'ils adorent jouer à Québec On ne retrouve rien de comparable ailleurs.
Bien sûr, on espère que le Stade municipal sera plein et qu'on pourra leur donner un troisième championnat d'affilée ce qui serait un vrai rêve.
En arrivant au New Jersey, notre objectif était de repartir d'ici avec une victoire et nous l'avons en poche et il nous reste deux parties à gagner. Si on repart avec deux gains, on sera dans le siège du conducteur!
*Propos recueillis par Éric Leblanc