Les Mets de Toronto prennent la mesure des Ailes du Québec 9-1
Baseball samedi, 12 juil. 2008. 14:05 samedi, 14 déc. 2024. 11:30
Montréal - Les deux formations invaincues au challenge Baseball Québec, les Mets de Toronto et les Ailes du Québec, croisaient le fer en ce deuxième jour des compétitions, vendredi, au parc Pierre-Elliot-Trudeau. Les Mets ont infligé une sévère défaite de 9-1 aux nôtres!
Bernard Duchesneau, collaborateur à Baseball Québec
Dès leurs premiers pas sur le losange, les Mets marquent deux points. Un double de Jesse Bartle et un retentissant coup de circuit de l'imposant Brad Sauders, et voilà les Mets en avant pour de bon 2-0. Afin de tempérer le tout, le receveur des Ailes exécute un beau jeu pour prendre à contre-pied un coureur du Toronto au deuxième sac.
La réplique des Ailes ne se fait pas attendre. Par l'entremise d'un simple de Jonathan Cyr, les hommes de l'entraîneur-chef Joël Landry s'inscrivent à la marque. Nos représentants complètent la manche avec deux coups sûrs et laissent un coureur sur les buts.
Puis, un double jeu fort bien exécuté par les Québécois, qui blanchissent les Ontariens sur toute la ligne lors de la deuxième reprise.
En troisième, un simple de William Sébastian, un amorti-sacrifice de Sasha Lagarde et une passe gratuite à Étienne Lévesque ne rapporteront malheureusement rien à nos joueurs qui font chou blanc.
Maxime Savoie amorce la troisième manche au monticule pour les Ailes du Québec, amené en relève à Yan Fortin. Deux beaux jeux en défensive l'aident à limiter les dégâts causés par les Mets. Ces derniers doivent se contenter d'un seul point, eux qui ont frappé trois coups sûrs. Et ils font leurs deuils de deux coureurs laissés sur les buts.
Mais, très peu généreux lorsqu'ils prennent place sur le losange, les Torontois blanchissent les Ailes à leur tour.
La quatrième manche est fructueuse pour les joueurs de la métropole canadienne. Trois points inscrits, dont deux sur un solide triple du prétendant numéro un au titre du joueur offensif du challenge, Max Tissaubaum. L'autre point est le résultat d'un mauvais lancer au marbre alors qu'il y avait un coureur au troisième coussin.
Aucune réplique offensive du Québec pour compléter cette manche.
Les Mets sont réduits au silence en cinquième et seul le simple de Sasha Lagarde noircit la feuille de pointage du côté québécois. De toute façon, un vol au sol digne des ligues majeures, un jeu réalisé par le voltigeur de centre des Mets, Quinn Cumming, avait déjà coupé les ailes de nos Ailes.
La formation torontoise souhaite la bienvenue à l'artilleur Jean-François Soucy en remplissant tous les coussins. L'artilleur québécois reste concentré malgré tout et effectue un retrait sur trois prises, mais soudain, Shawn Pisarski décide de faire le grand ménage et vide les buts avec un solide triple dans l'allée de droite.
Soucy ne se décourage pas et revient avec un autre retrait au bâton et force le dangereux Brett Sauders à lui frapper dans les mains.
Les Ailes terminent le match avec deux coups et ils laissent les deux coureurs sur les buts.
La dernière manche n'est plus qu'une formalité pour les Ontariens, qui demeurent invaincus en défaisant nos Ailes 9 à 1.
Au sommaire, les Mets ont compté neuf fois sur neuf coups sûrs. Les Ailes ont répliqué avec un point sur six coups sûrs. Les nôtres ont gaffé deux fois en défense.
Miles Verwill (7ml, 1pm, 6cs, 6rab, 3bb et 1sac) remporte la victoire, Yan Fortin (3ml, 3pm, 5cs, 1 rab, 3bb et 1fa) encaisse la défaite.
Les plus productifs
Chez les Mets, encore Max Tissaubaum (1-en-3, 1 triple, 2pc et 2pp), Shaw Pisarski (1-en-2, 1 triple, 1pc et 3pp) et Brett Sauders (2-en-4, 1 cc, 1 double, 1 pc et 3pp).
Chez les Ailes, notons la performance de Jonathan Cyr (2-en-3, 1 pp).
De l'intérieur
Suite à la première défaite des Ailes au Challenge Basebal Québec 2008, j'ai rencontré l'assistant-entraîneur de ces derniers, Philip Tomlinson
Un dès rare au Canada à détenir une certification d'entraîneur de niveau grade 4. Il est aussi le coordonnateur du programme Sports études baseball aux Estacades du Cap-de-la-Madeleine. De plus, il a initié le même type de programme au niveau collégial, soit au collège Laflèche de Trois-Rivières.
Q. Cette défaite après deux victoires est elle un pas en arrière pour l'équipe?
R. Pour certains aspects du jeu, oui. Mais, pour d'autres non. Prenons nos présences au bâton par exemple. Durant notre pratique d'avant match, tout fonctionnait très bien. Puis, rendu dans la partie les joueurs ne se sont pas ajustés au type de lanceur gaucher qui lançait aujourd'hui avec plus en finesse que de force. Mais, somme toute, c'est un bon apprentissage pour nos frappeurs.
Q. Au-delà de la défaite quels sont les points positifs que vous retenez?
R. Malgré que l'équipe ne soit composée que depuis deux semaines, nous voyons de belles choses. Mais l'aspect nervosité chez certains joueurs doit être mieux contrôlé, car si ici ils sont nerveux, ils devront faire face à des enjeux beaucoup plus gros lors du championnat canadien. La foule sera beaucoup plus imposante et beaucoup moins sympathique à notre cause.
Q. Quelles sont les différences entre les Ailes et les autres équipes présentes au challenge?
R. Effectivement oui, il y a une bonne différence. Nous prônons beaucoup le développement de nos joueurs, plutôt que la victoire, qui elle semble être plus prioritaire pour les autres formations. Le tout est en partie motivé par le bassin de joueurs disponibles. Le Québec compte environ 35 000 joueurs inscrits, tandis que l'Ontario en a 165 000. Donc, ils ont l'embarras du choix et ils peuvent facilement renouveler leurs joueurs d'année en année. Voilà, ce qui explique notre approche axée sur le développement.
Naturellement, avec une telle attitude, les décisions prises en cours d'un match sont toutes différentes. Les coups retenus plus fréquents, l'agressivité sur les buts, etc.
Malgré ces impondérables nous réussissons à produire d'excellents joueurs à preuve le dernier repêchage. Cinq joueurs du Québec repêchés contre une dizaine pour l'Ontario, et ce, malgré les très grosses différences dans les bassins d'athlètes.
Texte publié par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.
Bernard Duchesneau, collaborateur à Baseball Québec
Dès leurs premiers pas sur le losange, les Mets marquent deux points. Un double de Jesse Bartle et un retentissant coup de circuit de l'imposant Brad Sauders, et voilà les Mets en avant pour de bon 2-0. Afin de tempérer le tout, le receveur des Ailes exécute un beau jeu pour prendre à contre-pied un coureur du Toronto au deuxième sac.
La réplique des Ailes ne se fait pas attendre. Par l'entremise d'un simple de Jonathan Cyr, les hommes de l'entraîneur-chef Joël Landry s'inscrivent à la marque. Nos représentants complètent la manche avec deux coups sûrs et laissent un coureur sur les buts.
Puis, un double jeu fort bien exécuté par les Québécois, qui blanchissent les Ontariens sur toute la ligne lors de la deuxième reprise.
En troisième, un simple de William Sébastian, un amorti-sacrifice de Sasha Lagarde et une passe gratuite à Étienne Lévesque ne rapporteront malheureusement rien à nos joueurs qui font chou blanc.
Maxime Savoie amorce la troisième manche au monticule pour les Ailes du Québec, amené en relève à Yan Fortin. Deux beaux jeux en défensive l'aident à limiter les dégâts causés par les Mets. Ces derniers doivent se contenter d'un seul point, eux qui ont frappé trois coups sûrs. Et ils font leurs deuils de deux coureurs laissés sur les buts.
Mais, très peu généreux lorsqu'ils prennent place sur le losange, les Torontois blanchissent les Ailes à leur tour.
La quatrième manche est fructueuse pour les joueurs de la métropole canadienne. Trois points inscrits, dont deux sur un solide triple du prétendant numéro un au titre du joueur offensif du challenge, Max Tissaubaum. L'autre point est le résultat d'un mauvais lancer au marbre alors qu'il y avait un coureur au troisième coussin.
Aucune réplique offensive du Québec pour compléter cette manche.
Les Mets sont réduits au silence en cinquième et seul le simple de Sasha Lagarde noircit la feuille de pointage du côté québécois. De toute façon, un vol au sol digne des ligues majeures, un jeu réalisé par le voltigeur de centre des Mets, Quinn Cumming, avait déjà coupé les ailes de nos Ailes.
La formation torontoise souhaite la bienvenue à l'artilleur Jean-François Soucy en remplissant tous les coussins. L'artilleur québécois reste concentré malgré tout et effectue un retrait sur trois prises, mais soudain, Shawn Pisarski décide de faire le grand ménage et vide les buts avec un solide triple dans l'allée de droite.
Soucy ne se décourage pas et revient avec un autre retrait au bâton et force le dangereux Brett Sauders à lui frapper dans les mains.
Les Ailes terminent le match avec deux coups et ils laissent les deux coureurs sur les buts.
La dernière manche n'est plus qu'une formalité pour les Ontariens, qui demeurent invaincus en défaisant nos Ailes 9 à 1.
Au sommaire, les Mets ont compté neuf fois sur neuf coups sûrs. Les Ailes ont répliqué avec un point sur six coups sûrs. Les nôtres ont gaffé deux fois en défense.
Miles Verwill (7ml, 1pm, 6cs, 6rab, 3bb et 1sac) remporte la victoire, Yan Fortin (3ml, 3pm, 5cs, 1 rab, 3bb et 1fa) encaisse la défaite.
Les plus productifs
Chez les Mets, encore Max Tissaubaum (1-en-3, 1 triple, 2pc et 2pp), Shaw Pisarski (1-en-2, 1 triple, 1pc et 3pp) et Brett Sauders (2-en-4, 1 cc, 1 double, 1 pc et 3pp).
Chez les Ailes, notons la performance de Jonathan Cyr (2-en-3, 1 pp).
De l'intérieur
Suite à la première défaite des Ailes au Challenge Basebal Québec 2008, j'ai rencontré l'assistant-entraîneur de ces derniers, Philip Tomlinson
Un dès rare au Canada à détenir une certification d'entraîneur de niveau grade 4. Il est aussi le coordonnateur du programme Sports études baseball aux Estacades du Cap-de-la-Madeleine. De plus, il a initié le même type de programme au niveau collégial, soit au collège Laflèche de Trois-Rivières.
Q. Cette défaite après deux victoires est elle un pas en arrière pour l'équipe?
R. Pour certains aspects du jeu, oui. Mais, pour d'autres non. Prenons nos présences au bâton par exemple. Durant notre pratique d'avant match, tout fonctionnait très bien. Puis, rendu dans la partie les joueurs ne se sont pas ajustés au type de lanceur gaucher qui lançait aujourd'hui avec plus en finesse que de force. Mais, somme toute, c'est un bon apprentissage pour nos frappeurs.
Q. Au-delà de la défaite quels sont les points positifs que vous retenez?
R. Malgré que l'équipe ne soit composée que depuis deux semaines, nous voyons de belles choses. Mais l'aspect nervosité chez certains joueurs doit être mieux contrôlé, car si ici ils sont nerveux, ils devront faire face à des enjeux beaucoup plus gros lors du championnat canadien. La foule sera beaucoup plus imposante et beaucoup moins sympathique à notre cause.
Q. Quelles sont les différences entre les Ailes et les autres équipes présentes au challenge?
R. Effectivement oui, il y a une bonne différence. Nous prônons beaucoup le développement de nos joueurs, plutôt que la victoire, qui elle semble être plus prioritaire pour les autres formations. Le tout est en partie motivé par le bassin de joueurs disponibles. Le Québec compte environ 35 000 joueurs inscrits, tandis que l'Ontario en a 165 000. Donc, ils ont l'embarras du choix et ils peuvent facilement renouveler leurs joueurs d'année en année. Voilà, ce qui explique notre approche axée sur le développement.
Naturellement, avec une telle attitude, les décisions prises en cours d'un match sont toutes différentes. Les coups retenus plus fréquents, l'agressivité sur les buts, etc.
Malgré ces impondérables nous réussissons à produire d'excellents joueurs à preuve le dernier repêchage. Cinq joueurs du Québec repêchés contre une dizaine pour l'Ontario, et ce, malgré les très grosses différences dans les bassins d'athlètes.
Texte publié par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.