Les Orioles de Baltimore gagneront-ils un 1er titre depuis 1997?

Ils ont une confortable avance de 7 parties au sommet de leur section

En cette saison 2014, les Orioles de Baltimore, qui semblent avoir pris leur envol depuis quelques mois, se dirigent tout droit vers leur premier championnat de section depuis longtemps.

En effet, la troupe dirigée par Buck Showalter, dont la fiche globale est de 73-54 (,575) en 127 matchs, se retrouve avec une confortable avance de 7,0 matchs sur les Yankees de New York, dont le rendement est de 66-61 (,520) en 127 rencontres et de 8,0 matchs sur les Blue Jays de Toronto, qui sont 66-63 (,512) en 129 parties.

Ça fait très longtemps que les Orioles n’ont pas bénéficié d’une aussi belle avance sur leurs plus proches poursuivants.

Le dernier titre remporté par les Orioles remonte aussi loin que la saison 1997, alors qu’ils avaient présenté un dossier de 98-64 (,605) en 162 matchs, mais avaient subi la défaite lors de la finale de la Ligue américaine, en six matchs (2-4), face aux Indians de Cleveland.

Depuis ce championnat, l’équipe a connu beaucoup de ratés, car lors des 16 dernières saisons, elle a terminé au 5e rang en quatre occasions, au 4e rang à neuf reprises, en 3e position une fois (2013) et en deuxième place, lors de la saison 2012.

Après avoir connu 14 saisons perdantes consécutives, de 1998 à 2011, les Orioles devraient présenter une fiche gagnante pour une troisième fois de suite.

Suite à un début de saison difficile, alors qu’ils avaient en date du 30 mai, une fiche perdante de 26-27 (,491) lors de leurs 53 premiers matchs et qu’ils étaient en 3e position avec un écart de 4,5 matchs sur les Blue Jays de Toronto, les Orioles ont pris leur envol dès le 31 mai, eux dont la fiche est de 47-27, une moyenne de ,635 lors de leurs 74 matchs disputés depuis cette date.

Ils ont aussi profité du fait que les Blue Jays de Toronto ont piqué du nez depuis plusieurs semaines, car leur fiche est de 34-39 (,466) lors de leurs 73 derniers matchs joués depuis le 31 mai dernier.

Il ne faut pas oublier qu’ils évoluent sans les services de Matt Wieters, leur receveur numéro un et aussi Manny Machado, leur joueur de troisième-but vedette.

Les Orioles ont été vraiment superbes contre les équipes de leur section, affichant un dossier global de 30-19, une superbe moyenne de ,612 en 49 matchs, 7-6 (,538) en 13 matchs contre les Red Sox de Boston, 8-3 (,727) en 11 matchs face aux Yankees de New York, 8-4 (,667) dans les 12 rencontres disputées contre les Rays de Tampa Bay et de 7-6 (,538) en 13 parties face aux Blue Jays de Toronto.

En ce dimanche, ils disputent le dernier match d’une série de trois rencontres, face aux fables Cubs de Chicago, au Wrigley Field et soulignons que ces derniers ont gagné les deux premières parties de cette série, 4-2 et 7-2, vendredi et samedi respectivement.

Une explosion peu ordinaire pour le vétéran David Ortiz !

Le joueur des Red Sox de Boston a atteint le plateau des 30 circuits

Depuis quelques semaines, David Ortiz, le frappeur de choix et premier-but des Red Sox de Boston, semble avoir retrouvé son œil au bâton et les résultats sont remarquables.

En effet, le costaud frappeur de 6’04’’ et de 230 livres, qui affichait en date du 13 août, une moyenne ordinaire de ,245 avec 26 circuits et 84 points produits en 113 rencontres, présente une superbe moyenne de ,533 (16 coups sûrs en 30 présences officielles) avec quatre circuits et neuf points produits lors de ses neuf derniers matchs disputés depuis le 14 août.

Lors de ses cinq derniers matchs, ‘Big Papi’ a été presque parfait au bâton, obtenant 10 coups sûrs en 14 présences officielles au marbre (moyenne de ,714) avec deux circuits et deux points produits, tout en ayant obtenu sept buts sur balles, été atteint une fois et retiré sur des prises une seule fois, faisant en sorte qu’il a atteint les sentiers pas moins de 18 fois lors de ses 23 dernières présences à la plaque, ce qui lui fait une moyenne de présence sur les buts de ,782 lors de cette période.

Comme lors de la plupart des séquences de succès, Ortiz a payé le prix de sa récente poussée en attaque, ayant été atteint d’un tir de Charlie Furbush, au coude gauche, en 6e manche du match de samedi et il a quitté la rencontre par la suite.

Mais, la blessure ne semblait pas trop sérieuse et le gérant John Farrell s’attend à ce que son vétéran frappeur puisse jouer dimanche.

Pour la présente saison, sa moyenne est de ,265 avec 30 circuits et son total de 93 points produits est le 2e plus élevé des majeures (à égalité avec Giancarlo Stanton, des Marlins de Miami) et tout juste derrière la recrue Jose Abreu, des White Sox de Chicago, qui en totalise 94, lui dont la moyenne de présence sur les buts est de ,361 et qui a une moyenne de puissance de ,525, ce qui est excellent pour un joueur qui aura 39 ans le 18 novembre prochain.

L’an dernier, Ortiz avait également été superbe, frappant pour une moyenne de ,309 avec 30 circuits et 103 points produits en 137 matchs réguliers et il avait aidé les Red Sox à remporter la série mondiale pour la troisième fois lors des 10 dernières années, ayant mis la main sur ce titre en 2004 et 2007 également.

Lors de cette série mondiale, il avait été tout simplement extraordinaire, ayant été nommé le joueur par excellence, frappant pour une moyenne de ,688 avec deux circuits et six points produits en six matchs, obtenant 11 coups sûrs, en 25 présences officielles au marbre et encore plus, il avait présenté une moyenne de présence sur les buts de ,760, ayant également obtenu huit buts sur balles et été retiré sur des prises une seule fois.

Avec un total de 545 doubles, 18 triples et 461 circuits en 2091 matchs réguliers, Ortiz devrait être en mesure d’atteindre le plateau des 500 circuits lors des prochaines saisons.

Son parcours a été particulier, car après avoir été signé comme joueur amateur libre par les Mariners de Seattle, le 28 novembre 1992, il n’a jamais endossé cet ufinorme et il a été échangé aux Twins du Minnesota pour compléter une transaction effectuée auparavant, qui avait envoyé Dave Hollins aux Mariners.

Le 16 décembre 2002, il avait été libéré par les Twins du Minnesota et c’est le 22 janvier 2003 qu’il a signé son premier contrat avec les Red Sox de Boston, équipe avec laquelle il connaît une superbe carrière.

Pas si mal pour un joueur qui n’a jamais été repêché et qui a été congédié avant de trouver sa place au soleil.