Ligue Can-Am à Montréal: Griffin relancera le projet à l'automne
Baseball dimanche, 19 juil. 2009. 13:31 mercredi, 11 déc. 2024. 10:44
(Québec) Après avoir frappé un mur en 2006, Marc Griffin a toujours l'intention de voir la ligue Can-Am s'établir à Montréal. «Je relance le projet à l'automne», disait l'ancien baseballeur et partenaire de micro de Jacques Doucet, hier en fin d'après-midi, lors de son passage au Stade municipal.
Carl Tardif, Le Soleil, le 19 juillet 2009
Griffin, un produit des Patriotes de Sainte-Foy qui avait signé un contrat avec les Dodgers de Los Angeles à la fin des années 80, accompagnait hier au Stade un groupe de jeunes joueurs de l'Organisation de baseball mineur de Boucherville, qui célèbre son 25e anniversaire en 2009.
«Je me suis beaucoup impliqué en 2006, mais ça n'a pas fonctionné. Je ne partirai pas à zéro, puisque le dossier est déjà pas mal étoffé. Par contre, je me sens comme un joueur à sa deuxième saison chez les professionnels : je m'y connais un peu plus au niveau administratif et je sais à qui m'adresser», expliquait le père de trois garçons de deux mois, trois ans et six ans.
Avant de penser à amener une équipe dans la métropole, ça prendra un stade pour l'installer. L'objectif de Griffin n'a pas changé : il aimerait que l'on en construise un sur les terrains du Collège Champlain, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, en face de Montréal.
«Je trouve cela triste qu'il n'y ait pas d'équipement en mesure de recevoir une équipe à Montréal. Avec le succès des Capitales à Québec, l'intérêt de Trois-Rivières pour la ligue Can-Am, le moment est idéal pour Montréal de tout faire pour ramener le baseball professionnel. Ce n'est pas un hasard si Québec est la région numéro un dans la province, les Capitales y sont pour quelque chose.»
Le dernier souci de Griffin, ce serait de trouver une franchise et des joueurs. Il y a trois ans, le projet qu'il mijotait coûtait 12 millions $. Il a donc augmenté un peu, «mais ça reste dans la même palette et ça ne grimpe pas à 100 millions $». Il est encore un partisan d'un organisme sans but lucratif (OSBL), «mais si un riche homme d'affaires veut investir 15 millions $, pas de problème...» dit-il en riant.
Celui qui a terminé sa carrière dans l'organisation des Expos voit déjà d'un bon oeil la formation d'une division canadienne, avec Québec, Montréal, Trois-Rivières et Ottawa, «qui a peut-être plongé trop vite après la disparition des Lynx». Il est convaincu que la région de Montréal est prête à combler l'absence des Expos avec un produit comme celui du baseball indépendant.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.
Carl Tardif, Le Soleil, le 19 juillet 2009
Griffin, un produit des Patriotes de Sainte-Foy qui avait signé un contrat avec les Dodgers de Los Angeles à la fin des années 80, accompagnait hier au Stade un groupe de jeunes joueurs de l'Organisation de baseball mineur de Boucherville, qui célèbre son 25e anniversaire en 2009.
«Je me suis beaucoup impliqué en 2006, mais ça n'a pas fonctionné. Je ne partirai pas à zéro, puisque le dossier est déjà pas mal étoffé. Par contre, je me sens comme un joueur à sa deuxième saison chez les professionnels : je m'y connais un peu plus au niveau administratif et je sais à qui m'adresser», expliquait le père de trois garçons de deux mois, trois ans et six ans.
Avant de penser à amener une équipe dans la métropole, ça prendra un stade pour l'installer. L'objectif de Griffin n'a pas changé : il aimerait que l'on en construise un sur les terrains du Collège Champlain, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, en face de Montréal.
«Je trouve cela triste qu'il n'y ait pas d'équipement en mesure de recevoir une équipe à Montréal. Avec le succès des Capitales à Québec, l'intérêt de Trois-Rivières pour la ligue Can-Am, le moment est idéal pour Montréal de tout faire pour ramener le baseball professionnel. Ce n'est pas un hasard si Québec est la région numéro un dans la province, les Capitales y sont pour quelque chose.»
Le dernier souci de Griffin, ce serait de trouver une franchise et des joueurs. Il y a trois ans, le projet qu'il mijotait coûtait 12 millions $. Il a donc augmenté un peu, «mais ça reste dans la même palette et ça ne grimpe pas à 100 millions $». Il est encore un partisan d'un organisme sans but lucratif (OSBL), «mais si un riche homme d'affaires veut investir 15 millions $, pas de problème...» dit-il en riant.
Celui qui a terminé sa carrière dans l'organisation des Expos voit déjà d'un bon oeil la formation d'une division canadienne, avec Québec, Montréal, Trois-Rivières et Ottawa, «qui a peut-être plongé trop vite après la disparition des Lynx». Il est convaincu que la région de Montréal est prête à combler l'absence des Expos avec un produit comme celui du baseball indépendant.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.