NEW YORK - Alex Rodriguez empochera plus d'argent cette saison que tous les joueurs des Astros de Houston réunis, en fait, beaucoup plus.

Et il ne disputera même pas la première moitié de la saison, si ce n'est la saison complète.

Le salaire de 29 millions $US de « A-Rod » est le plus imposant des Ligues majeures pour une 13e saison consécutive, selon une étude des contrats des joueurs des Ligues majeures par l'Associated Press.

Les Yankees sont aussi en voie d'afficher la plus importante masse salariale pour une 15e saison d'affilée, surpassant celle de 228 millions $ des Dodgers de Los Angeles grâce à l'acquisition du vétéran Vernon Wells plus tôt cette semaine.

Tandis que les équipes se préparent à présenter leur formation partante pour leur match d'ouverture au plus tard dimanche, la masse salariale des Yankees sera près de dix fois plus imposante que celle des Astros, qui a chuté à seulement 25 millions $.

Rodriguez, qui récupère d'une opération à une hanche, est suivi sur la liste des joueurs les mieux rémunérés des Ligues majeures par l'as des Phillies de Philadelphie Cliff Lee, qui obtiendra 25 millions $ en 2013.

Trois des six premiers joueurs sur cette liste séjournent présentement sur la liste des blessés, puisque « A-Rod » est accompagné de l'artilleur des Mets de New York Johan Santana (troisième à 24,6 millions $) et du premier but des Yankees Mark Teixeira (sixième à 23,1 millions $). Wells est quatrième à 24,6 millions $ et l'as CC Sabathia occupe le cinquième échelon à 24,3 millions $, signifiant que quatre des six joueurs les mieux rémunérés des Ligues majeures portent l'uniforme des Yankees.

Les Astros et les Marlins de Miami n'ont pas à s'inquiéter de voir des joueurs onéreux se blesser. Après avoir gonflé leur masse salariale à près de 100 millions $ au début de la dernière campagne, au cours de laquelle ils ont lamentablement échoué dans leur nouveau stade, les Marlins ont réduit leurs dépenses à environ 40 millions $.

Le commissaire des Ligues majeures Bud Selig a endossé ces décisions, déclarant « que chaque équipe suit son propre cycle ».