Alexandre Périard a reçu à l'avance son plus cadeau de Noël
Baseball dimanche, 7 déc. 2008. 07:37 vendredi, 13 déc. 2024. 16:33
`Peu habitué à lancer à un rythme soutenu, Alexandre Périard, après avoir terminé la saison dans le AA, n'a rien cassé ces derniers mois dans la Ligue de baseball d'automne de l'Arizona. Malgré une fiche d'aucune victoire contre trois défaites et une ronflante moyenne de points mérités, supérieure à dix par rencontre, ceci n'a pas empêché les Brewers de Milwaukee de le protéger en plaçant son nom sur la liste des 40 joueurs.
Stéphane Proulx, L'Éveil, le 6 décembre 2008
C'est donc dire qu'avec ce statut, l'artilleur droitier de 21 ans est assuré de prendre part cet hiver à son premier camp d'entraînement dans les majeures. Bien qu'il ne s'attend à percer l'alignement de l'équipe en début de saison et qu'il envisage un retour dans le calibre AA, quelques blessés et un départ canon de sa part, pourraient le propulser dans la grande ligue dès 2009. «Je ne pensais même pas que les Brewers se voyaient dans l'obligation de me protéger cette année, mon agent m'ayant induit en erreur. Je suis finalement des plus heureux de la tournure des évènements, mais pour ce qui est de mon agent, je n'ai pas hésité à mettre fin à mon association avec lui à l'issue de cette bévue monumentale.»
Fatigue mentale et physique
De retour au domicile familial depuis une dizaine de jours, Alexandre Périard profite actuellement d'un repos bien mérité. Admettant avoir mal lancé cet automne en Arizona, sans vouloir tout mettre cela sur le comble de la fatigue, il reconnaît qu'il sentait son bras affaibli, lui qui a totalisé pas moins de 170 manches lancées en 2008, un total bien en deçà des saisons précédentes.
«Outre la fatigue physique, au niveau mental, ayant hâte de revenir chez nous, je n'arrivais pas à me concentrer aussi bien qu'à l'habitude. Par contre, je dois dire qu'étant confronté aux meilleurs espoirs du baseball majeur, régulièrement, ils me faisaient payer chèrement mes mauvais lancers.»
Beaucoup d'assurance
Malgré ces contre-performances qui se sont succédées en Arizona, cet Eustachois pense qu'il saura profiter de cette expérience pour devenir un artilleur encore plus aguerri. En plus, avec la meilleure nouvelle qu'il a apprise depuis qu'il a été repêché par les Brewers en 2004, à entendre son timbre de voix, on ne l'a jamais senti aussi confiant en ses moyens. «Si les Brewers n'ont pas voulu courir le risque que je sois réclamé par une autre équipe, j'ose croire que plus que jamais, je fais partie des plans d'avenir. Je suis donc grandement excité à l'idée qu'en participant à mon premier camp majeur, j'apprendrai encore plus en côtoyant les meilleurs lanceurs des Brewers et que je pourrai sûrement profiter de leurs conseils.»
D'ici là
D'ici quelques jours, Alexandre Périard reprendra l'entraînement cardiovasculaire pour ensuite s'embarquer dans un programme intensif de musculation. De plus, il compte régulièrement de se déplacer au Centre Montréal-Concordia, question de garder la forme au monticule en compagnie des jeunes joueurs de l'Académie de Baseball du Canada.
Conscient de l'importance de donner une impression favorable à son premier camp d'entraînement avec le gros club, il veut vraiment devenir un lanceur avec encore plus de constance. Pour ce faire, ce jeune homme sérieux et déterminé à atteindre son rêve, sait que cela passe par un meilleur contrôle et un meilleur choix de lancers selon chaque situation.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec
Stéphane Proulx, L'Éveil, le 6 décembre 2008
C'est donc dire qu'avec ce statut, l'artilleur droitier de 21 ans est assuré de prendre part cet hiver à son premier camp d'entraînement dans les majeures. Bien qu'il ne s'attend à percer l'alignement de l'équipe en début de saison et qu'il envisage un retour dans le calibre AA, quelques blessés et un départ canon de sa part, pourraient le propulser dans la grande ligue dès 2009. «Je ne pensais même pas que les Brewers se voyaient dans l'obligation de me protéger cette année, mon agent m'ayant induit en erreur. Je suis finalement des plus heureux de la tournure des évènements, mais pour ce qui est de mon agent, je n'ai pas hésité à mettre fin à mon association avec lui à l'issue de cette bévue monumentale.»
Fatigue mentale et physique
De retour au domicile familial depuis une dizaine de jours, Alexandre Périard profite actuellement d'un repos bien mérité. Admettant avoir mal lancé cet automne en Arizona, sans vouloir tout mettre cela sur le comble de la fatigue, il reconnaît qu'il sentait son bras affaibli, lui qui a totalisé pas moins de 170 manches lancées en 2008, un total bien en deçà des saisons précédentes.
«Outre la fatigue physique, au niveau mental, ayant hâte de revenir chez nous, je n'arrivais pas à me concentrer aussi bien qu'à l'habitude. Par contre, je dois dire qu'étant confronté aux meilleurs espoirs du baseball majeur, régulièrement, ils me faisaient payer chèrement mes mauvais lancers.»
Beaucoup d'assurance
Malgré ces contre-performances qui se sont succédées en Arizona, cet Eustachois pense qu'il saura profiter de cette expérience pour devenir un artilleur encore plus aguerri. En plus, avec la meilleure nouvelle qu'il a apprise depuis qu'il a été repêché par les Brewers en 2004, à entendre son timbre de voix, on ne l'a jamais senti aussi confiant en ses moyens. «Si les Brewers n'ont pas voulu courir le risque que je sois réclamé par une autre équipe, j'ose croire que plus que jamais, je fais partie des plans d'avenir. Je suis donc grandement excité à l'idée qu'en participant à mon premier camp majeur, j'apprendrai encore plus en côtoyant les meilleurs lanceurs des Brewers et que je pourrai sûrement profiter de leurs conseils.»
D'ici là
D'ici quelques jours, Alexandre Périard reprendra l'entraînement cardiovasculaire pour ensuite s'embarquer dans un programme intensif de musculation. De plus, il compte régulièrement de se déplacer au Centre Montréal-Concordia, question de garder la forme au monticule en compagnie des jeunes joueurs de l'Académie de Baseball du Canada.
Conscient de l'importance de donner une impression favorable à son premier camp d'entraînement avec le gros club, il veut vraiment devenir un lanceur avec encore plus de constance. Pour ce faire, ce jeune homme sérieux et déterminé à atteindre son rêve, sait que cela passe par un meilleur contrôle et un meilleur choix de lancers selon chaque situation.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec