Barry Bonds a l'appui du Spaceman
Baseball mercredi, 23 mai 2007. 16:19 jeudi, 12 déc. 2024. 21:55
Il faut en profiter quand l'ancien lanceur des Expos Bill Lee est dans les parages.
Le volubile sexagénaire n'a pas peur de faire connaître ses opinions. Si la valeur du record de Barry Bonds est contestée par plusieurs en raison des allégations de dopage qui pèsent contre lui, elle ne l'est pas par Lee. On aurait pensé le contraire de la part d'un puriste du baseball.
«Je lève mon chapeau à Barry Bonds. C'est le meilleur frappeur que je connaisse, a révélé le Spaceman lors de son récent passage à Québec pour participer à la tournée Oil Can Boyd All-Stars. Hank Aaron devrait lui faire l'accolade pour le féliciter. Le baseball majeur devrait lui donner une Chevrolet 1957 en cadeau.»
Coéquipier de Mark McGwire lorsque ce dernier a établi un record de 70 circuits dans une même saison, Delino Deshields abonde dans le même sens. L'ancien joueur de deuxième but des Expos croit que ces allégations ne minimisent en rien les accomplissements de Bonds.
«Bonds est le meilleur joueur que le baseball a connu au cours des 20 dernières années. Peu importe la drogue que tu prends, tu dois tout même être capable de frapper la balle!»
Même son de cloche chez Bill Lee, qui ajoute évitement sa touche humoristique.
«J'ai pris six Advil pour pouvoir lancer aujourd'hui. Tous les jours, je remercie la compagnie qui a créé les Motrin. S'ils font une pilule qui peut me faire lancer jusqu'à 80 ans, je l'achète, même si ça veut dire que je vais mourir à 82 ans. Je l'achète!»
Ami personnel de Bonds, Dennis Oil Can Boyd a une vision particulière de ce fait d'armes controversé. Il remet plutôt en cause la validité des marques établies à l'époque par Roger Maris et Babe Ruth.
«Beaucoup de vieux joueurs n'ont pas eu l'occasion d'évoluer contre des Afro-Américains. Vous seriez surpris de voir combien de records n'auraient jamais été battus si les Afro-Américains avaient joué au début du siècle, croit l'ancien artilleur des Expos. Il faudrait mettre un astérisque aux côtés du nom de Babe Ruth dans le livre des records. S'il avait joué contre des Afro-Américains, aurait-il été aussi bon?»
Si les joueurs semblent pencher en faveur de Bonds, c'est bien différent du côté de l'opinion publique. Dans un récent sondage, 66 % des amateurs de baseball souhaitaient que le record de Bonds ne soit pas homologué.
Le volubile sexagénaire n'a pas peur de faire connaître ses opinions. Si la valeur du record de Barry Bonds est contestée par plusieurs en raison des allégations de dopage qui pèsent contre lui, elle ne l'est pas par Lee. On aurait pensé le contraire de la part d'un puriste du baseball.
«Je lève mon chapeau à Barry Bonds. C'est le meilleur frappeur que je connaisse, a révélé le Spaceman lors de son récent passage à Québec pour participer à la tournée Oil Can Boyd All-Stars. Hank Aaron devrait lui faire l'accolade pour le féliciter. Le baseball majeur devrait lui donner une Chevrolet 1957 en cadeau.»
Coéquipier de Mark McGwire lorsque ce dernier a établi un record de 70 circuits dans une même saison, Delino Deshields abonde dans le même sens. L'ancien joueur de deuxième but des Expos croit que ces allégations ne minimisent en rien les accomplissements de Bonds.
«Bonds est le meilleur joueur que le baseball a connu au cours des 20 dernières années. Peu importe la drogue que tu prends, tu dois tout même être capable de frapper la balle!»
Même son de cloche chez Bill Lee, qui ajoute évitement sa touche humoristique.
«J'ai pris six Advil pour pouvoir lancer aujourd'hui. Tous les jours, je remercie la compagnie qui a créé les Motrin. S'ils font une pilule qui peut me faire lancer jusqu'à 80 ans, je l'achète, même si ça veut dire que je vais mourir à 82 ans. Je l'achète!»
Ami personnel de Bonds, Dennis Oil Can Boyd a une vision particulière de ce fait d'armes controversé. Il remet plutôt en cause la validité des marques établies à l'époque par Roger Maris et Babe Ruth.
«Beaucoup de vieux joueurs n'ont pas eu l'occasion d'évoluer contre des Afro-Américains. Vous seriez surpris de voir combien de records n'auraient jamais été battus si les Afro-Américains avaient joué au début du siècle, croit l'ancien artilleur des Expos. Il faudrait mettre un astérisque aux côtés du nom de Babe Ruth dans le livre des records. S'il avait joué contre des Afro-Américains, aurait-il été aussi bon?»
Si les joueurs semblent pencher en faveur de Bonds, c'est bien différent du côté de l'opinion publique. Dans un récent sondage, 66 % des amateurs de baseball souhaitaient que le record de Bonds ne soit pas homologué.