DUNEDIN, Fla. - Troy Tulowitzki a finalement la sensation d'être lui-même en enfilant le chandail des Jays. Il fallait une présence en séries et ensuite une sortie avec plusieurs de ses coéquipiers, pendant la saison morte.

L'arrêt-court étoile, arrivé à Toronto du Colorado à la date limite des échanges, l'an dernier, prend part à son premier camp avec les Blue Jays, cette année.

Bien qu'il ait fallu du temps pour s'ajuster - 'Tulo' n'avait pas connu d'autre uniforme que celui des Rockies, dans les majeures, il est maintenant certain d'être à sa place avec les champions en titre de la section Est, dans l'Américaine.

« Ça ne peut pas vous laisser indifférent d'atteindre les séries, mais c'est après que je me suis vraiment acclimaté, a dit Tulowitzki. Le logo ne me paraît plus étranger. J'ai bien hâte que la saison commence. »

En décembre, Tulowitzki et sept coéquipiers (dont Ryan Goins, Josh Donaldson et Marcus Stroman) se sont donnés rendez-vous à Las Vegas pour l'UFC 194, où Conor McGregor affrontait Jose Aldo.

Le premier a gagné en 13 secondes, mais la sortie entre gars a permis de tisser des liens entre eux.

« Ça nous a rapprochés, ce qui a rendu la transition beaucoup plus facile », a dit Tulowitzki.

Tulowitzki a dû s'ajuster à une nouvelle ligue, une nouvelle surface de jeu et une nouvelle place dans l'ordre des frappeurs.

Le gérant John Gibbons l'avait mis premier pour 26 matches, où il n'a frappé que pour ,227, avant de le replace à son cinquième rang familier, au mois d'août.

Quant au deuxième but Goins, il dit avoir bénéficié de jouer en compagnie d'un solide vétéran comme Tulowitzki.

« C'est le genre de gars que vous observez en essayant de copier des aspects de son jeu, et puis tout d'un coup il fait partie de votre équipe, a dit Goins. Il est dans une classe à part. C'est très motivant de jouer aux côtés d'un gars comme ça. »