Chipper Jones apporte un peu de Montréal avec lui au Temple
MLB samedi, 28 juil. 2018. 16:53 jeudi, 12 déc. 2024. 21:34COOPERSTOWN, N.Y. - Chipper Jones a fait damner bien des partisans des Expos de Montréal lors des bonnes saisons des Braves d'Atlanta, dans les années 1990. Le nouveau membre du Temple de la renommée apporte toutefois un peu de Montréal dans ses bagages vers Cooperstown: " Crazy Train ", la chanson d'Ozzy Osbourne.
« À ma première saison, Larry Walker utilisait cette chanson à Montréal. " Crazy Train " retentissait dans le Stade olympique et je trouvais que c'était une chanson tellement cool! Je me souviens qu'il est arrivé au troisième but à un certain moment et je lui ai demandé si je pouvais l'utiliser, car les Braves commençaient à utiliser des chansons pour notre arrivée au bâton à cette époque. Et il m'a dit: " Oui, vas-y, pas de problème ". Je pense que l'imitation est une forme sincère de reconnaissance, et c'était cela pour moi. »
La chanson est maintenant associée à l'ex-troisième-but.
« J'ai toujours cru que " Crazy Train " et moi étions synonymes. Quand vous êtes dans un stade et que vous entendez cette chanson, vous savez qui se pointe au bâton. Quand une équipe de la NFL embarque sur le terrain au son de cette chanson ou qu'un autre frappeur l'utilise, je reçois toujours des textos de gens qui me disent que je devrais exiger des royautés, que c'est ma chanson! C'est plutôt cool d'être identifié à cette chanson. »
À lire également
Jones croit même qu'il avait la meilleure chanson de présentation du baseball, davantage encore que " Hells Bells ", d'AC/DC, utilisée par Trevor Hoffman, lui aussi intronisé cette année, quand il était appelé de l'enclos en fin de match pour les Padres de San Diego.
« On m'a posé cette question à la caméra (vendredi) et j'ai dit: " Il n'y a aucune chance! Hells Bells est bien meilleure que Crazy Train! ", s'est insurgé, à la blague, Hoffman, samedi. Ce n'était pas très diplomatique comme réponse, puisque c'était une chaîne d'Atlanta, alors tout le monde doit me détester là-bas aujourd'hui! Ils sont tous des fans d'Ozzy. " Crazy Train " est une grande chanson, mais en neuvième, on doit jouer " Hells Bells "! »
« La première fois que j'ai entendu la chanson de Trevor, il pourrait vous dire que " Hells Bells ", à San Diego, est aussi reconnue que " Crazy Train " dans le sud-est!, au vieux Qualcomm Stadium, où les spectateurs étaient littéralement assis au-dessus de vous, l'endroit devenait complètement fou, a raconté Jones. L'un des moments les plus mémorables pour moi est lorsque nous les avons affrontés en série de championnat de la Nationale, en 1998. Quand il est sorti de l'enclos, nous avons tous dû sortir de l'abri, car nous avions peur que le toit nous tombe dessus. C'était plutôt intimidant. »
Enfin un frappeur
Après le gérant Bobby Cox, les partants Tom Glavine, Greg Maddux et John Smoltz, ainsi que le directeur général John Schuerholz, Chipper Jones est ainsi devenu le sixième membre de cette dynastie des Braves des années 1990 à être admis en cinq ans au Temple de la renommée, un exploit rarissime dans l'histoire du musée.
Jones estime qu'il était temps qu'un frappeur de cette équipe soit admis à Cooperstown.
« Quelqu'un devait produire et marquer des points pour cette rotation et souvent, le fardeau revenait sur les épaules des Jones, Andruw et moi, dans le milieu de la formation. J'ai souvent entendu parler du fait que nos lanceurs y étaient, mais qu'aucun joueur de position n'avait été élu. Je suis très heureux que ce jour arrive enfin. Je suis très fier des cinq membres des Braves des années 1990-2000 qui sont au Temple de la renommée. »
« C'est un immense honneur d'être le premier joueur de position de cette formation à être admis. J'espère ne pas être le dernier. Souhaitons qu'Andruw Jones nous y rejoigne bientôt. Je pense qu'il le mérite vraiment. »
Jones ne sait pas si on reverra un jour ce genre de dynastie.
« Aujourd'hui, c'est difficile de bâtir un groupe de joueurs qui veut demeurer ensemble pour une longue période. Premièrement, il vous faut un gérant qui fait l'unanimité, pour lequel les joueurs veulent se défoncer, qui crée une atmosphère agréable qui fait en sorte que vous ayez le goût de vous présenter au stade tous les jours. »
« Deuxièmement, vous devez avoir des gars terre-à-terre, qui font en sorte que tout le monde s'accorde dans le vestiaire, qui s'assurent de lier tout le groupe. »
« Troisièmement, vous devez bâtir une équipe comme ça au sein de votre organisation. Il faut un bon repêchage et un bon développement avec de bons jeunes talents. Vous fournissez de jeunes joueurs qui font le salaire minimum ou presque afin de payer vos vedettes. On avait Smoltz et Glavine, mais aussi une arrivée constante de jeunes talents de nos clubs-écoles, comme moi, Andruw, Rafael Furcal, Kevin Millwood, Jason Schmidt, etc. Un peu comme les Braves d'aujourd'hui. J'espère qu'ils pourront connaître le même genre de succès, mais je crois que 14 titres de section consécutifs, ce sera difficile. Mais il ne faut jamais dire jamais. »