À 40 ans, le numéro 40, Bartolo Colon n’est pas mis en quarantaine …

Comme le bon vin, il se dirige vers la meilleure saison de sa carrière !

Au lieu d’être mis en quarantaine, le lanceur Bartolo Colon, des A’s d’Oakland a décidé en atteignant les 40 ans, de connaître l’une des meilleures saiosns de sa carrière !



En effet, l’artilleur qui a eu 40 ans le 24 mai dernier, après avoir présenté une fiche de 4–2 avec une moyenne de 4,31 lors de ses neuf premiers matchs disputés avant le 24 mai, a conservé un superbe dossier de 9–1 avec une minuscule moyenne de 1,32 lors de ses 11 départs effectués depuis le 24 mai, date où il a célébré ses 40 ans.

Son seul revers lors de cette séquence fut celui du 3 juillet, alors qu’il avait été vaincu 3 à 1, face aux faibles Cubs de Chicago, alors qu’il avait concédé deux points mérités en 7,0 manches de travail.

Il a été régulier et très fiable, lui qui a un dossier de 8–2 avec une moyenne de 2,54 en 10 matchs à l’étranger et une fiche de 5–1 avec une moyenne semblable de 2,50 en 10 matchs à domicile.

Avec un dossier global de 13–3 avec une moyenne de 2,52 en 20 matchs, Colon pourrait présenté l’un des meilleurs rendements de sa carrière, lui qui se retrouve au 2e rang de la Ligue américaine pour la moyenne de points mérités.

Ce rendement est surprenant, car Colon, qui n’a pas eu la vie facile depuis plusieurs années, car après n’avoir de 2006 à 2009, lancé que dans 48 matchs (fiche de 14–21 et haute moyenne de 5,18) et avoir été absent des majeures durant toute la saison 2010, l’ex-joueur des Expos de Montréal a présenté un dossier de 8–10 avec une moyenne de 4,00 en 29 matchs avec les Yankees de New York en 2011 et de 10–9 avec une moyenne de 3,43 en 24 matchs avec les A’s d’Oakland l’an dernier.

En carrière, sa fiche est de 184–125 avec une moyenne de 3,96 en 401 matchs (dont 395 départs), lui qui a atteint le plateau des 20 victoires en deux occasions, dont lors de la saison 2002 (fiche de 20–8), alors qu’il fut l’un des rares lanceurs à réussir l’exploit au sein de deux équipes, affichant un dossier de 10–4 en 16 matchs, dans l’uniforme des Indians de Cleveland et de 10–4 en 17 matchs, dans celui des Expos de Montréal.

Il a aussi atteint ce plateau en 2005 (21–8) avec les Angels de Los Angeles-Anaheim, année où il avait remporté le Trophée Cy Young.

Il affronte les Angels de Los Angeles-Anaheim, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 11–6 avec une moyenne de 3,17 en 22 rencontres (dont quatre blanchissages complets), dont un blanchissage complet de 6–0 (dimanche dernier) lors du seul match cette saison, alors qu’il n’avait concédé que quatre coups sûrs et un but sur balles en 9,0 manches.

Ce rendement de la saison 2013 est superbe, mais il reste un peu assombri par le fait que Colon a perdu un peu de crédibilité depuis l’an dernier, lui qui a été suspendu pour une période de 50 matchs pour dopage, le 22 août 2012 …

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La descente aux enfers pour Ike Davis des Mets de New York

Il affiche une moyenne de ,175 avec 5 circuits cette saison !

Le joueur de premier-but Ike Davis, des Mets de New York connaît une saison vraiment misérable, lui dont la moyenne au bâton est tout simplement horrible et de loin inférieure à son poids !



En effet, le premier choix de l’équipe, le 18e au total lors du repêchage de 2008, a présenté un rendement avec une baisse alarmante à un tel point qu’il faut se demander pendant combien de temps il va être en mesure de demeurer dans les majeures.

Le grand frappeur gaucher de 6’04’’, qui avait réussi 32 circuits en 2012, n’est pas en mesure de se faire justice au marbre cette année, ni par la moyenne au bâton, ni par la productivité, lui qui en 69 matchs, présente une minable moyenne de ,175 et seulement cinq circuits et ne produisant que 20 points.

Avec seulement 27 buts sur balles (contre 79 retraits au bâton), cela lui fait une moyenne de présence sur les buts de seulement ,265 et une moyenne de puissance de ,263, lui qui n’a frappé que 10 coups sûrs de plus d’un but, dont cinq doubles en plus de ses cinq circuits.

Après avoir réussi quatre circuits lors de ses 19 premiers matchs disputés au mois d’avril (dont deux lors du match du 19 avril contre les Nationals de Washington), il n’a réussi qu’une seule longue balle en 50 matchs depuis le 20 avril et cette dernière remonte au 2 juin, dans un revers de 11 à 6, face aux Marlins de Miami, une disette de 18 rencontres à ce chapitre.

Une petite lueur d’espoir : il a réussi cinq coups sûrs (dont deux doubles) lors de ses 16 dernières présences au bâton, une moyenne de ,313 avec deux points produits lors de ses six rencontres disputées depuis le match des étoiles, alors qu’avant cette classique, il avait une moyenne de ,165 en 63 rencontres.

Davis, qui a a eu 25 ans le 22 mars et qui a effectué ses débuts en 2010, avait connu une bonne première campagne, frappant pour une moyenne de ,264 avec 19 circuits et 71 points produits en 147 matchs, lui qui en 2011 avait été blessé, mais présenté une excellente moyenne de ,302 avec sept circuits et 25 points produits en seulement 36 rencontres et qui a vu sa moyenne baisser à un minable ,227, mais a été productif avec 32 circuits et 90 points produits en 156 rencontres.

Dans la présente campagne, c’est une baisse à tous les niveaux et au moins son jeu en défense a été adéquat, lui qui n’a commis que quatre erreurs en 2013 et les dirigeants s’attendaient à beaucoup plus de ce joueur qui avait donné des signes intéressants lors de ses trois premières saisons.

Pour illustrer encore plus la médiocrité de Ike Davis en 2013, soulignons que sa moyenne n’a jamais grimpé à ,200 et pis, elle a atteint un bas sommet de ,190 le 10 mai dernier.

Que fera ce talentueux joueur lors des deux derniers mois de la présente saison et restera-t-il avec les Mets ou sera-t-il échangé à une autre équipe pour compléter cette misérable année 2013 ?

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