BALTIMORE - Nelson Cruz a trouvé son bonheur avec les Orioles, et il a montré sa reconnaissance en aidant le club de Baltimore à connaître sa meilleure saison en 17 ans.

Cruz a dominé les majeures avec 40 circuits et a fini troisième avec 108 points produits, aidant les siens à remporter un titre de section pour la première fois depuis 1997.

Il a fourni deux longues balles au premier tour contre Detroit, dont un circuit de deux points dans le gain de 2-1 qui a éliminé les Tigers en trois matchs.

« Il y a eu des bouts de l'année où c'est lui qui transportait le club, a dit l'arrêt-court J.J. Hardy. Nous n'en serions pas au même point sans lui. »

Après avoir été longuement privés du receveur Matt Wieters et du troisième but Manny Machado, blessés, les Orioles ont aussi disputé 25 matches sans Chris Davis, suspendu en lien à la politique antidopage du baseball majeur.

Cruz est resté une valeur sûre, cheminant vers des sommets personnels pour les circuits, points produits, points (87), coups sûrs (166), buts sur balles (55) et le total des buts (322).

« Je dois remercier mes coéquipiers, a dit Cruz, 34 ans. Ce ne serait pas possible sans eux. »

Ses chiffres pourraient lui avoir monté à la tête, mais non.

« Nelson ne va jamais se vanter, a dit le gérant Buck Showalter. Ça lui vaut beaucoup de respect. Il réalise à quel point le succès vient d'un effort collectif. »

Peu après son embauche en février, Cruz a pu retrouver Showalter, qui l'avait dirigé au Texas de 2006 à 2008.

« Je ne dirais pas que quelque chose le dérangeait, mais il voulait montrer sa valeur à ceux qui ne lui avaient pas fait confiance à long terme », a dit Showalter.

Parmi ce qu'on lui reprochait, il y avait sa propension à se blesser. On a donc réparti son temps de jeu au champ gauche et comme frappeur de choix, ce qui a contribué à ses résultats exceptionnels. L'objectif pour Baltimore est de remporter un premier championnat depuis 1983, et Cruz est prêt à faire quoi que soit pour y parvenir.

« Il est déjà passé près quelques fois, a rappelé Showalter, en référence aux deux échecs des Rangers en Série mondiale, en 2010 et en 2011. Il veut que ça se concrétise cette année. »