Les Giants de San Francisco seront-ils les premiers à réussir l’exploit ?

Depuis l’arrivée des séries de division dans le baseball majeur en 1995, il y a eu très peu de retours victorieux lorsqu’une équipe se retrouve avec un retard de 0–2 dans ces séries trois-de-cinq.



En effet, avant la présente saison, dans les 68 séries disputées lors des 17 saisons entre 1995 à 2011, on a assisté à 42 séries (21 dans la Nationale et 21 dans l’Américaine) où une équipe a pris une avance de 2 à 0, mais on a enregistré seulement quatre retours victorieux dans ces circonstances, tous dans la Ligue américaine.

Il y a eu un total de 27 balayages de 3 à 0, 16 dans la Nationale et 11 dans l’Américaine, 24 séries qui ont pris fin par un résultat de 3 à 1, 12 dans chacune des deux ligues et 17 séries qui ont atteint à la limite de cinq matchs (3–2), six dans la Nationale et 11 dans l’Américaine.

Dans les 42 séries qui ont débuté avec un désavantage de 0 à 2 pour une équipe, c’est arrivé seulement quatre fois que nous assistions à un retour victorieux (une moyenne de 9,52%), les quatre fois dans la Ligue américaine, car ce n’est pas encore arrivé dans la Nationale.

Les Red Sox de Boston ont réalisé l’exploit en deux occasions (1999 et 2003), contre une fois pour les Mariners de Seattle (1995) et les Yankees de New York (2001), alors que le A’s d’Oakland ont été victimes de ces retours deux fois (2001 et 2003), alors que les Yankees de New York (1995) et les Indians de Cleveland (1999) sont les deux autres équipes à avoir plié l’échine après avoir pris une avance de 2 à 0 dans une telle série.

Dans la Nationale, non seulement cela n’est jamais arrivé, mais les Diamondbacks de l’Arizona, ont été la seule équipe qui a réussi à créer l’égalité 2–2 après avoir perdu les deux premiers matchs d’une série trois-de-cinq, l’an dernier, face aux Brewers de Milwaukee, mais ils avaient perdu le match décisif.

Les Giants de San Francisco, qui avaient perdu les deux premiers matchs à domicile, seront-ils les premiers à réaliser ce tour de force dans la Nationale ?

Soulignons que les Yankees de New York, en 2001, face aux A’s d’Oakland, ont été la seule formation à remporter une série de division trois-de-cinq après avoir perdu les deux premiers matchs à domicile.

RETOURS-VICTORIEUX DANS LES SÉRIES DE DIVISION

(DE 1995 À 2011)

SAISONS-LIGUES-RÉSULTATS

1995-Ligue américaine-Mariners de Seattle 3 Yankees de New York 2

1999-Ligue américaine-Red Sox de Boston 3 Indians de Cleveland 2

2001-Ligue américaine-Yankees de New York 3 A’s d’Oakland 2

2003-Ligue américaine-Red Sox de Boston 3 A’s d’Oakland 2

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Le lanceur Phil Hughes des Yankees est ordinaire dans les éliminatoires



Après avoir connu du succès en saison régulière, le lanceur Phil Hughes, des Yankees de New York, tentera de continuer sur sa lancée dans les séries éliminatoires, lui qui n‘a pas été très bon en séries de fin de saison.

Auteur d’une fiche à vie de 52–36 avec une moyenne de 4,39 en 152 matchs régulier, dont 103 départs, le costaud droitier de 240 livres, a présenté une fiche de 16–13 avec une moyenne de 4,23 en 32 matchs en 2012, dominant son équipe au chapitre des victoires, à égalité avec Hideki Kuroda, mais il fut victime de 35 circuits, à égalité pour le 2e plus haut total des majeures (avec Jason Vargas, des Mariners de Seattle), derrière Ervin Santana, des Angels de Los Angeles-Anaheim, qui en a concédé 39 en 178,0 manches.

Par contre, Hughes présente un dossier à vie de 2–3 avec une moyenne élevée de 5,40 en 16 matchs éliminatoires, dont trois départs, incluant un rendement de 1–2 avec une astronomique moyenne de 6,32 dans les trois matchs où il fut le lanceur partant.

L’an dernier, il avait lancé en relève en deux occasions, ne concédant aucun point en 2,1 manches, dans la série de cinq matchs perdue contre les Tigers de Detroit, mais en 2010, alors qu’il avait effectué ses trois départs en carrière, il avait vaincu les Twins du Minnesota, 6 à 1, le 9 octobre 2010, concédant aucun point en 7,0 manches, dans la série de division, avant de se faire matraquer par les Rangers du Texas, dans la série de championnat, concédant 11 points mérités en seulement 8,2 manches de travail, perdant 7 à 2, le 16 octobre, concédant sept points mérités en 4,0 manches et perdant 6 à 1, le 22 octobre, étant victime de quatre points mérités en 4,2 manches de travail.

Il a terminé la saison régulière sur une mauvaise note, car il a eu un dossier de 1–1 avec une astronomique moyenne de 7,16 lors de ses trois derniers départs du calendrier régulier, concédant 13 points mérités en 16,1 manches dans les trois rencontres.

Il affronte les Orioles de Baltimore, une formation contre laquelle il présente une fiche à vie de 6–4, malgré une astronomique moyenne de 5,10 en 17 rencontres (dont 14 départs), leur concédant 10 circuits en 77,2 manches.

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Le lanceur Kyle Lohse des Cardinals n’a jamais gagné dans une série éliminatoire !



On dirait que le vétéran Kyle Lohse, des Cardinals de Saint Louis, semble incapable de gagner dans une série lors des éliminatoires, lui qui n’a jamais triomphé dans une série 3 de 5 ou 4 de 7 lors de sa carrière !

En effet, l’artilleur droitier de 34 ans, qui fut crédité d’une victoire lors du match-suicide remporté 6 à 3 (concédant deux points mérités en 5,2 manches), face aux Braves d’Atlanta, au Turner Field, vendredi dernier, a un dossier de 0–4 avec une très haute moyenne de 5,54 en neuf rencontres (dont quatre départs) disputées dans les séries éliminatoires, lui qui a une fiche de 0–3 avec une moyenne de 5,09 en six matchs dans les séries de division, un dossier de 0–1 avec une moyenne de 5,07 en deux matchs, dans les séries de championnat et un dossier de 0–0 avec une moyenne de 9,00 dans une rencontre lors de la série mondiale, qui fut effectuée l’an dernier, face aux Rangers du Texas.

Pis, l’an dernier, Lohse avait été passablement malmené dans les éliminatoires, car en trois départs, il avait eu une fiche de 0–2 avec une astronomique moyenne de 7,81, lui qui avait participé à un match dans chacune des trois séries, un revers de 11 à 6, face aux Phillies de Philadelphie (cinq points mérités en 5,1 manches), le 1er octobre 2011, dans la série de division, une défaite de 4 à 2, face aux Brewers de Milwaukee (trois points mérités en 4,1 manches), le 13 octobre 2011, dans la série de championnat et n’avait pas été impliqué dans la décision dans un gain de 16 à 7, face aux Rangers du Texas (trois points mérités en 3,0 manches), le 22 octobre, lors de la série mondiale.

Pourtant, Lohse a été tout simplement superbe depuis deux ans, lui qui après avoir présenté une fiche de 14–8 avec une moyenne de 3,39 en 30 matchs en 2011, a connu la meilleure saison de sa carrière cette année, affichant un dossier de 16–3 (,843) avec une excellente moyenne de 2,86 en 33 rencontres.

Cela lui fait un dossier de 30–11 avec une moyenne de 3,11 en 63 matchs lors des deux dernières années et ça fait suite à deux saisons difficiles, lui qui en 2009 avait eu un dossier de 6–10 avec une moyenne de 4,74 en 23 matchs (dont 22 départs) et une fiche de 4–8 avec une moyenne de 6,55 en 18 matchs en 2010.

Il sera opposé aux Nationals de Washington, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 4–2 avec une moyenne de 5,23 en 14 matchs (dont 12 départs), lui qui fut malmené contre cette formation cette année, affichant une moyenne de 6,94 en deux matchs (aucune décision), concédant 12 points, dont neuf mérités et trois circuits en seulement 11,2 manches.

Il n’a jamais connu de succès au Nationals Park, affichant un dossier de 1–1 avec une haute moyenne de 7,48 en quatre rencontres, concédant 21 points (dont 18 mérités) et six circuits en 21,2 manches de travail.

Malgré ses défaillances dans les séries de fin de saison, les Cardinals semblent avoir réaliser un bon coup en le signant comme joueur autonome le 13 mars 2008 et Lohse pourrait mener l’équipe, en triomphant des Nationals aujourd’hui, à une participation à la finale de la Ligue nationale.

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Dominant contre les A’s, Justin Verlander des Tigers est dans une poussée irrésistible !



On peut dire que le lanceur Justin Verlander, des Tigers de Detroit, a choisi un très bon moment pour connaître ses meilleurs moments de la présente saison, lui qui sera le partant pour le 5e et dernier match de l’actuelle série contre les A’s d’Oakland.

En effet, le récipiendaire du Trophée Cy Young, dans la Ligue américaine l’an dernier, qui affichait en date du 9 septembre, un dossier de 13–7 avec une moyenne de 2,91 lors de ses 29 premiers matchs réguliers, a terminé le calendrier avec une fiche parfaite de 4–0 avec une minuscule moyenne de 0,64 lors de ses quatre dernières rencontres, n’ayant concédé que deux points mérités en 28,0 manches, les deux dans le gain de 6 à 2, face aux Royals de Kansas City, le 24 septembre, lui qui a blanchi ses adversaires dans ses trois autres départs.

Encore plus, il a remporté une victoire de 3 à 1, face aux A’s, à son premier match dans la présente série, samedi dernier, au Comerica Park, ne concédant qu’un point mérité avec 11 retraits au bâton en 7,0 manches de travail.

Cela lui fait une séquence globale de 5–0 avec une moyenne de 0,77 lors de ses cinq derniers matchs disputés depuis le 14 septembre dernier, une fiche rassurante pour son gérant Jim Leyland !

Sa fiche en saison régulière fut de 17–8 avec une moyenne de 2,64 en 33 matchs, 9–2 avec une moyenne de 1,65 en 15 matchs au Comerica Park, mais de 8–6 avec une moyenne de 3,57 en 18 rencontres à l’étranger.

Lors de sa carrière, Verlander a une fiche de 4–3 avec une haute moyenne de 4,96 en neuf matchs éliminatoires, dont un rendement de 2–0 avec une moyenne de 3,80 en quatre matchs dans les séries de division.

Face aux A’s d’Oakland, il a été vraiment dominant cette saison, affichant un dossier parfait de 2–0 avec une moyenne de 0,69 en deux rencontres régulières et de 1–0 dans son match de la présente série.

Au total en carrière, Verlander a un dossier de 7–5 avec une moyenne de 2,38 en 13 matchs réguliers contre ces mêmes A’s, dont un rendement de 4–4 avec une moyenne de 2,47 en neuf matchs disputés au Oakland Coliseum.

Dans les éliminatoires, il est 2–0 avec une moyenne de 3,65 en deux matchs, concédant trois circuits en 12,1 manches de travail, lui qui avait signé un gain de 8 à 5, dans la série de championnat de 2006.

Ce gain était survenu au Oakland Coliseum, le 11 octobre 2006 et Verlander en fera-t-il autant au même endroit, en ce 11 octobre 2012 ?

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