Gagné ne cherche pas d'excuses
Baseball samedi, 11 août 2007. 15:36 samedi, 14 déc. 2024. 12:55
Éric Gagné refuse de se cacher derrière toutes sortes d'excuses pour expliquer ses déboires depuis qu'il est passé aux Red Sox de Boston.
Le lanceur de Mascouche a affronté les journalistes affectés à la couverture de l'équipe la tête haute, mais sans cacher sa frustration après avoir bousillé une avance de quatre points en lançant seulement un tiers de manche, vendredi contre les Orioles de Baltimore.
Pendant que son gérant Terry Francona croit qu'il a de la difficulté à s'ajuster à son nouveau rôle - il doit maintenant mettre la table en huitième manche plutôt que fermer les livres en neuvième - Gagné refuse catégoriquement cette hypothèse.
"Ce n'est pas difficile. C'est juste une excuse, a dit Gagné au Boston Globe à propos de son nouveau rôle. Je dois aller chercher trois retraits. Dans quelle manche, ça n'a pas d'importance. Je ne fais pas mon travail en ce moment. Les quatre derniers matchs ont été horribles et il est temps que je me réveille. Retirer les joueurs. Je n'ai pas d'excuse."
Si ce n'est pas ses nouvelles tâches qui le dérangent, alors où est le problème? Gagné a une explication très simple.
"Un peu de tout. Je ne place pas ma balle rapide, je me place pas mon changement de vitesse, je ne place pas ma courbe. Je ne fais pas les lancers que je dois faire quand je dois les faire."
Depuis qu'il est passé des Rangers du Texas aux Red Sox, Gagné a donné six points sur neuf coups sûrs en 3,1 manches, pour une moyenne de points mérités de 16,20. Selon Kevin Millar, qui a affronté le Québécois vendredi, Gagné n'est pas à des années lumières du lanceur dominant qu'il a déjà été.
"Il est encore très efficace parce qu'il possède cette très lente balle courbe qu'il envoie avec la même vitesse dans son mouvement. Son changement de vitesse est encore dévastateur, mais il ne lance plus à 97 ou 98 milles à l'heure, donc les frappeurs ont un peu plus de chances de le battre. Mais personnellement, je le trouve encore très difficile à affronter."
"L'adrénaline est au rendez-vous, insiste Gagné, qui se dit motivé plus que jamais quand il sort de l'enclos des releveurs. Je ne fais tout simplement pas mon travail. Je rends le travail de tout le monde ici plus difficile. Je ne sais pas quoi vous dire de plus."
Le lanceur de Mascouche a affronté les journalistes affectés à la couverture de l'équipe la tête haute, mais sans cacher sa frustration après avoir bousillé une avance de quatre points en lançant seulement un tiers de manche, vendredi contre les Orioles de Baltimore.
Pendant que son gérant Terry Francona croit qu'il a de la difficulté à s'ajuster à son nouveau rôle - il doit maintenant mettre la table en huitième manche plutôt que fermer les livres en neuvième - Gagné refuse catégoriquement cette hypothèse.
"Ce n'est pas difficile. C'est juste une excuse, a dit Gagné au Boston Globe à propos de son nouveau rôle. Je dois aller chercher trois retraits. Dans quelle manche, ça n'a pas d'importance. Je ne fais pas mon travail en ce moment. Les quatre derniers matchs ont été horribles et il est temps que je me réveille. Retirer les joueurs. Je n'ai pas d'excuse."
Si ce n'est pas ses nouvelles tâches qui le dérangent, alors où est le problème? Gagné a une explication très simple.
"Un peu de tout. Je ne place pas ma balle rapide, je me place pas mon changement de vitesse, je ne place pas ma courbe. Je ne fais pas les lancers que je dois faire quand je dois les faire."
Depuis qu'il est passé des Rangers du Texas aux Red Sox, Gagné a donné six points sur neuf coups sûrs en 3,1 manches, pour une moyenne de points mérités de 16,20. Selon Kevin Millar, qui a affronté le Québécois vendredi, Gagné n'est pas à des années lumières du lanceur dominant qu'il a déjà été.
"Il est encore très efficace parce qu'il possède cette très lente balle courbe qu'il envoie avec la même vitesse dans son mouvement. Son changement de vitesse est encore dévastateur, mais il ne lance plus à 97 ou 98 milles à l'heure, donc les frappeurs ont un peu plus de chances de le battre. Mais personnellement, je le trouve encore très difficile à affronter."
"L'adrénaline est au rendez-vous, insiste Gagné, qui se dit motivé plus que jamais quand il sort de l'enclos des releveurs. Je ne fais tout simplement pas mon travail. Je rends le travail de tout le monde ici plus difficile. Je ne sais pas quoi vous dire de plus."