Ken Macha a répondu aux attentes
Baseball jeudi, 12 oct. 2006. 20:12 mercredi, 11 déc. 2024. 16:43
OAKLAND (AP) - Ken Macha est sorti rapidement de son véhicule, un Hummer qui retient beaucoup trop l'attention à son goût, et il s'est dirigé vers le Coliseum où avait lieu la séance d'entraînement de son équipe.
"Se passe-t-il quelque chose?, a-t-il demandé, avec un brin de sarcasme. Tous ces camions..."
Macha faisait référence aux camions de télévision, stationnés près du stade pour assurer la retransmission des matchs des Athletics, qui prennent part à la Série de championnat de la Ligue américaine pour la première fois depuis 1992.
En dépit des blessures, Macha a répondu aux attentes cette année en menant les Athletics à la deuxième ronde des séries d'après-saison contre les Tigers de Detroit.
Mais ce fut à la fois stressant et épuisant, surtout qu'il n'était même pas assuré de revenir à la barre des Athletics pour une quatrième année de suite.
En octobre dernier, les Athletics avaient brièvement rompu les liens avec Macha après que l'équipe eut raté les séries pour une deuxième année consécutive. Le directeur général Billy Beane avait fait savoir qu'il n'envisageait pas de négocier plus longtemps avec lui.
Macha avait alors dit qu'il s'agissait "d'une de ses grandes déceptions" en sept années dans l'organisation des Athletics mais plus d'une semaine plus tard, pourtant, il reprenait son poste.
Agé de 56 ans, Macha devait donc être à la hauteur cette saison et c'est ce qu'il a fait de brillante façon. Il recevra sûrement des votes pour le titre de gérant par excellence dans la Ligue américaine, un honneur qui devrait être attribué au gérant des Tigers Jim Leyland.
Les Athletics tirent de l'arrière 2-0 dans la série au meilleur de sept après avoir perdu les deux premiers matchs à Oakland et Macha sera maintenant mis à l'épreuve dès vendredi à Comerica Park alors qu'il tentera de renverser la vapeur.
Certains croient qu'il y a moins de pression quand on est le gérant d'une équipe opérant dans un petit marché contrairement à des villes importantes comme Boston, Chicago ou New York.
Mais Macha sait mieux que quiconque qu'il n'est pas facile de plaire à Beane.
"La masse salariale ou l'importance du marché ne sont pas les seuls facteurs qui font que les attentes peuvent être élevées, a expliqué Macha. Les gens à qui je me rapporte et à qui je dois répondre de mes décisions s'attendent à ce que l'équipe soit compétitive.
"Se passe-t-il quelque chose?, a-t-il demandé, avec un brin de sarcasme. Tous ces camions..."
Macha faisait référence aux camions de télévision, stationnés près du stade pour assurer la retransmission des matchs des Athletics, qui prennent part à la Série de championnat de la Ligue américaine pour la première fois depuis 1992.
En dépit des blessures, Macha a répondu aux attentes cette année en menant les Athletics à la deuxième ronde des séries d'après-saison contre les Tigers de Detroit.
Mais ce fut à la fois stressant et épuisant, surtout qu'il n'était même pas assuré de revenir à la barre des Athletics pour une quatrième année de suite.
En octobre dernier, les Athletics avaient brièvement rompu les liens avec Macha après que l'équipe eut raté les séries pour une deuxième année consécutive. Le directeur général Billy Beane avait fait savoir qu'il n'envisageait pas de négocier plus longtemps avec lui.
Macha avait alors dit qu'il s'agissait "d'une de ses grandes déceptions" en sept années dans l'organisation des Athletics mais plus d'une semaine plus tard, pourtant, il reprenait son poste.
Agé de 56 ans, Macha devait donc être à la hauteur cette saison et c'est ce qu'il a fait de brillante façon. Il recevra sûrement des votes pour le titre de gérant par excellence dans la Ligue américaine, un honneur qui devrait être attribué au gérant des Tigers Jim Leyland.
Les Athletics tirent de l'arrière 2-0 dans la série au meilleur de sept après avoir perdu les deux premiers matchs à Oakland et Macha sera maintenant mis à l'épreuve dès vendredi à Comerica Park alors qu'il tentera de renverser la vapeur.
Certains croient qu'il y a moins de pression quand on est le gérant d'une équipe opérant dans un petit marché contrairement à des villes importantes comme Boston, Chicago ou New York.
Mais Macha sait mieux que quiconque qu'il n'est pas facile de plaire à Beane.
"La masse salariale ou l'importance du marché ne sont pas les seuls facteurs qui font que les attentes peuvent être élevées, a expliqué Macha. Les gens à qui je me rapporte et à qui je dois répondre de mes décisions s'attendent à ce que l'équipe soit compétitive.