Pas toujours facile de suivre les traces de son père, surtout lorsque papa pourrait être admis au Temple de la renommée du baseball, l'été prochain.

Si Vladimir Guerrero a connu une carrière exceptionnelle dans les majeures, celle de fiston est présentement remplie de promesses.

À 17 ans, Vladimir Guerrero Junior est bien en avance sur la courbe de développement normal d'un jeune joueur de baseball. La principale différence avec son père, une légende des Expos: c'est sa discipline au bâton.

Si on parle de principale ressemblance, outre le talent, fiston a de la puissance à revendre. Évidemment, le jeu des comparaisons avec son père est inévitable.

« Ce n’est pas toujours facile de composer avec cette situation, surtout après la belle carrière de mon père, souligne Guerrero Junior. Lorsqu’on me retire sur des prises, on me dit parfois que je ne suis pas comme mon père, que mon parcours sera difficile.»

L'été dernier, Guerrero a signé une entente de près de 4 millions de dollars avec les Blue Jays. Classé parmi les meilleurs espoirs internationaux, Guerrero évolue aujourd'hui dans une ligue des recrues, à Bluefield, en Virginie occidentale. A-t-il la même tendance que son père, qui s'élançait sur tellement de balles hors de la zone des prises.

« Un jour, mon père m’a lancé des balles qui tombaient devant le marbre. J’ai tenté de les frapper, mais une des balles à rebondi sur mon nez. Aujourd’hui, je ne m’élance plus sur de mauvais lancers», laisse-t-il savoir.

Malgré son compte de banque et son nom de famille très reconnu, Vladimir Guerrero Junior vit dans un dortoir avec certains coéquipiers dominicains. Et c'est avec eux qu'il suit actuellement de cours d'anglais chaque semaine. L'apprentissage sur le terrain est également poussé. Le natif de Montréal a grandi comme voltigeur, mais le voilà qu'il a est employé au 3e but.

« J’ai joué environ trois mois au troisième but et ce n’est pas aussi facile que l’on pense. La transition du champ extérieur à l’avant-champ n’est pas évidente », révèle le principal intéressé.

Pour ceux qui se demandent à quand les premières présences au bâton du jeune Vlad dans les majeures, voici sa réponse...

« Je connais mon potentiel. Je sais que je suis capable d’atteindre les ligues majeures. Je crois qu’en 2018, à l’âge de 19 ans, mon rêve se réalisera », espère-t-il.