Minaya sait qu'un grand défi l'attend avec les Mets
Baseball vendredi, 1 oct. 2004. 23:10 vendredi, 13 déc. 2024. 17:42
NEW YORK (PC) - La tâche qui attend Omar Minaya avec les Mets de New York est immense.
Les Mets n'ont surpris personne, jeudi, en le nommant directeur général avec mission de replacer cette équipe sur le droit chemin, elle qui croupit dans les bas-fonds de la section est de la Ligue nationale depuis quelques années.
Pour Minaya, qui avait fait ses classes avec les Mets à titre d'adjoint au directeur général à compter de 1997 avant d'être le grand patron des Expos au cours des trois dernières années, sait qu'il vient de se jeter dans la fosse aux lions. Il sait que pour être reconnus et acceptés, les Mets devront gagner les grands honneurs à nouveau.
Et souvent, ce n'est pas suffisant de battre toutes les autres équipes de la Ligue nationale. Il leur faut aussi battre la dynastie représentée par leurs voisins new-yorkais, les Yankees.
Minaya, qui est né en République dominicaine, mais qui a grandi dans l'arrondissement de Queens, pas tellement loin d'où se trouve le stade Shea, le sait fort bien.
"Je ne suis en poste que depuis un seul jour et déjà j'ai compris que les journalistes d'ici sont pas mal plus féroces que ceux de Montréal," a-t-il dit.
Sur un ton plus sérieux, Minaya a reconnu qu'il avait des missions importantes à remplir au cours des prochaines semaines. Certes, il doit redresser l'équipe et pour ce faire, il devra d'abord trouver un successeur à Art Howe, qui n'avait pas le charisme pour bien s'acquitter de cette tâche à New York.
"On m'a déjà suggéré dans les journaux d'embaucher Willie Randolph pour toutes sortes de raisons, a dit Minaya. Je ne me suis pas encore penché sur la question. Mais chose certaine, je veux trouver le meilleur candidat possible, celui qui aura le plus de chances de nous aider à gagner peu importe sa couleur, sa popularité, etc."
En Minaya, les Mets ont certes mis la main sur un directeur général des plus imaginatifs. Avec en mains un des plus petits budgets du baseball, on se souviendra que Minaya avait réussi à mettre le grappin sur des gars comme Bartolo Colon, Cliff Floyd, Livan Hernandez, Carl Everett, Tony Batista.
"J'ai passé par toute la gamme des émotions au cours des derniers jours, a admis Minaya. La journée de mercredi, la dernière au Stade olympique, a été chargée d'émotions. Hier (jeudi) a aussi représenté une journée bien spéciale. Et encore tout à l'heure, je me suis rendu voir les joueurs des Expos pour leur exprimer toute ma gratitude.
"J'ai toujours aimé Montréal et je n'oublierai jamais les Expos. Ce sont eux qui m'ont donné ma première chance. Mais c'était écrit dans le ciel que j'allais revenir à New York."
A la blague, il a promis aux joueurs des Expos que sa nouvelle équipe allait leur passer un savon au cours du week-end.
"Je pense que ce sera excellent pour lui, a dit le receveur Brian Schneider. Omar revient chez lui, il a grandi ici. Il est un bon directeur général. Je suis persuadé qu'il pourra faire de la bonne besogne ici."
Même son de cloche pour Frank Robinson.
"La nouvelle m'a pris par surprise, a-t-il avoué. Je ne pensais jamais que cela allait se faire de cette façon et à cette période-ci. Je suis cependant heureux pour lui. Je pensais l'an dernier qu'il aurait pu trouver un emploi avec les Mets. Je pense qu'il se retrouve au bon endroit."
Les Mets n'ont surpris personne, jeudi, en le nommant directeur général avec mission de replacer cette équipe sur le droit chemin, elle qui croupit dans les bas-fonds de la section est de la Ligue nationale depuis quelques années.
Pour Minaya, qui avait fait ses classes avec les Mets à titre d'adjoint au directeur général à compter de 1997 avant d'être le grand patron des Expos au cours des trois dernières années, sait qu'il vient de se jeter dans la fosse aux lions. Il sait que pour être reconnus et acceptés, les Mets devront gagner les grands honneurs à nouveau.
Et souvent, ce n'est pas suffisant de battre toutes les autres équipes de la Ligue nationale. Il leur faut aussi battre la dynastie représentée par leurs voisins new-yorkais, les Yankees.
Minaya, qui est né en République dominicaine, mais qui a grandi dans l'arrondissement de Queens, pas tellement loin d'où se trouve le stade Shea, le sait fort bien.
"Je ne suis en poste que depuis un seul jour et déjà j'ai compris que les journalistes d'ici sont pas mal plus féroces que ceux de Montréal," a-t-il dit.
Sur un ton plus sérieux, Minaya a reconnu qu'il avait des missions importantes à remplir au cours des prochaines semaines. Certes, il doit redresser l'équipe et pour ce faire, il devra d'abord trouver un successeur à Art Howe, qui n'avait pas le charisme pour bien s'acquitter de cette tâche à New York.
"On m'a déjà suggéré dans les journaux d'embaucher Willie Randolph pour toutes sortes de raisons, a dit Minaya. Je ne me suis pas encore penché sur la question. Mais chose certaine, je veux trouver le meilleur candidat possible, celui qui aura le plus de chances de nous aider à gagner peu importe sa couleur, sa popularité, etc."
En Minaya, les Mets ont certes mis la main sur un directeur général des plus imaginatifs. Avec en mains un des plus petits budgets du baseball, on se souviendra que Minaya avait réussi à mettre le grappin sur des gars comme Bartolo Colon, Cliff Floyd, Livan Hernandez, Carl Everett, Tony Batista.
"J'ai passé par toute la gamme des émotions au cours des derniers jours, a admis Minaya. La journée de mercredi, la dernière au Stade olympique, a été chargée d'émotions. Hier (jeudi) a aussi représenté une journée bien spéciale. Et encore tout à l'heure, je me suis rendu voir les joueurs des Expos pour leur exprimer toute ma gratitude.
"J'ai toujours aimé Montréal et je n'oublierai jamais les Expos. Ce sont eux qui m'ont donné ma première chance. Mais c'était écrit dans le ciel que j'allais revenir à New York."
A la blague, il a promis aux joueurs des Expos que sa nouvelle équipe allait leur passer un savon au cours du week-end.
"Je pense que ce sera excellent pour lui, a dit le receveur Brian Schneider. Omar revient chez lui, il a grandi ici. Il est un bon directeur général. Je suis persuadé qu'il pourra faire de la bonne besogne ici."
Même son de cloche pour Frank Robinson.
"La nouvelle m'a pris par surprise, a-t-il avoué. Je ne pensais jamais que cela allait se faire de cette façon et à cette période-ci. Je suis cependant heureux pour lui. Je pensais l'an dernier qu'il aurait pu trouver un emploi avec les Mets. Je pense qu'il se retrouve au bon endroit."