MLB: la dernière volonté d'un père
Baseball jeudi, 26 août 2010. 13:36 mercredi, 11 déc. 2024. 06:01
NEW YORK, États-Unis - Le père de Logan Morrison se rappelle exactement ce qu'il a demandé, quand le médecin lui a dit qu'il souffrait d'une forme inopérable du cancer des poumons.
«Est-ce que je vais être encore là pour voir le premier coup sûr dans les majeures de mon garçon?»
Il a vu cela, et bien plus. Morrison et son père, retenant tous les deux leurs larmes, étaient assis l'un à côté de l'autre dans l'abri des Marlins de la Floride, mercredi, à essayer de décrire leurs émotions lors de retrouvailles au Citi Field.
Dans des cas comme ceux-là, par contre, les mots ne peuvent jamais suffire.
Ils ne suffisent pas pour un père fier qui a fait 29 heures de train pour voir, pour la première fois en personne, son fils jouer dans le baseball majeur.
Et ils ne le sont pas plus pour un fils qui sait très bien que c'était peut-être l'une des dernières occasions qu'ils auront de célébrer son anniversaire ensemble.
Tom Morrison, 51 ans, a reçu en avril le diagnostic qu'il souffrait d'un cancer des poumons au quatrième stage, et il a passé la majorité de l'été à lutter pour sa vie à l'hôpital. Son fils Logan, lui, a reçu l'appel des Marlins le 27 juillet, et il patrouille depuis ce temps-là le champ gauche avec le grand club.
«Ça me tuait, de ne pas pouvoir le voir jouer, a dit le paternel. C'est agréable de juste s'asseoir au stade et de le voir en action.»
Tom Morrison, se portant finalement assez bien pour voyager, a eu la chance de voir son fils jouer mardi soir, après le long périple en train à partir de son domicile en Louisiane. Il a vu Logan obtenir un coup sûr et marquer une fois dans un revers de 6-5 des Marlins face aux Mets de New York.
«C'était un sentiment fabuleux, qu'il puisse voir ça en personne,» a mentionné Logan Morrison.
La condition de Tom Morrison ne lui permet pas de prendre l'avion, mais cela n'allait pas l'empêcher de se rendre dans la Grosse pomme cette semaine. Et après toutes les radiations et la chimiothérapie, c'était toute une sensation que de prendre place dans les gradins du champ gauche pour voir son garçon.
«C'est probablement le meilleur loisir que j'ai, a dit Tom Morrison avec le sourire. Il m'a salué de la main.»
Tom Morrison était de retour au Citi Field avec une vingtaine d'amis et de membres de la famille mercredi, jour du 23e anniversaire de Logan. Le voltigeur a cogné deux simples et un triple et a marqué deux points, aidant les siens à l'emporter 5-4.
Morrisson montre une moyenne de ,307 avec sept points produits en 25 matches, et nul ne pourrait être plus heureux pour lui que son père.
«À chaque fois qu'il est dans les gradins, j'en donne un peu plus. C'est grâce à lui si je suis ici, a dit Morrison. Et comme il est malade, il n'y aura peut-être pas beaucoup d'autres occasions où il pourra venir me voir jouer.»
«Est-ce que je vais être encore là pour voir le premier coup sûr dans les majeures de mon garçon?»
Il a vu cela, et bien plus. Morrison et son père, retenant tous les deux leurs larmes, étaient assis l'un à côté de l'autre dans l'abri des Marlins de la Floride, mercredi, à essayer de décrire leurs émotions lors de retrouvailles au Citi Field.
Dans des cas comme ceux-là, par contre, les mots ne peuvent jamais suffire.
Ils ne suffisent pas pour un père fier qui a fait 29 heures de train pour voir, pour la première fois en personne, son fils jouer dans le baseball majeur.
Et ils ne le sont pas plus pour un fils qui sait très bien que c'était peut-être l'une des dernières occasions qu'ils auront de célébrer son anniversaire ensemble.
Tom Morrison, 51 ans, a reçu en avril le diagnostic qu'il souffrait d'un cancer des poumons au quatrième stage, et il a passé la majorité de l'été à lutter pour sa vie à l'hôpital. Son fils Logan, lui, a reçu l'appel des Marlins le 27 juillet, et il patrouille depuis ce temps-là le champ gauche avec le grand club.
«Ça me tuait, de ne pas pouvoir le voir jouer, a dit le paternel. C'est agréable de juste s'asseoir au stade et de le voir en action.»
Tom Morrison, se portant finalement assez bien pour voyager, a eu la chance de voir son fils jouer mardi soir, après le long périple en train à partir de son domicile en Louisiane. Il a vu Logan obtenir un coup sûr et marquer une fois dans un revers de 6-5 des Marlins face aux Mets de New York.
«C'était un sentiment fabuleux, qu'il puisse voir ça en personne,» a mentionné Logan Morrison.
La condition de Tom Morrison ne lui permet pas de prendre l'avion, mais cela n'allait pas l'empêcher de se rendre dans la Grosse pomme cette semaine. Et après toutes les radiations et la chimiothérapie, c'était toute une sensation que de prendre place dans les gradins du champ gauche pour voir son garçon.
«C'est probablement le meilleur loisir que j'ai, a dit Tom Morrison avec le sourire. Il m'a salué de la main.»
Tom Morrison était de retour au Citi Field avec une vingtaine d'amis et de membres de la famille mercredi, jour du 23e anniversaire de Logan. Le voltigeur a cogné deux simples et un triple et a marqué deux points, aidant les siens à l'emporter 5-4.
Morrisson montre une moyenne de ,307 avec sept points produits en 25 matches, et nul ne pourrait être plus heureux pour lui que son père.
«À chaque fois qu'il est dans les gradins, j'en donne un peu plus. C'est grâce à lui si je suis ici, a dit Morrison. Et comme il est malade, il n'y aura peut-être pas beaucoup d'autres occasions où il pourra venir me voir jouer.»