JUPITER, Floride - Christian Yelich est bien heureux d'appuyer sur le bouton « Redémarrer ».

Sa moyenne est de ,000, symbole d'un nouveau départ après le début de saison cauchemardesque de l'an dernier.

Le voltigeur de gauche des Marlins frappait pour ,170 le 9 mai, pour ,181 deux semaines plus tard, et pour ,227 le 26 juin.

La pire séquence de sa carrière, causée en partie par des maux de dos, a fait paraître son contrat de 50 M $ pour sept ans comme un investissement douteux.

En même temps, cela a fait reluire encore plus sa moyenne de ,300 au terme de la saison.

« Oui, ç'a ma beaucoup plu d'atteindre ,300, a dit Yelich. Ça voulait dire encore plus en tenant compte de mon début de saison. »

Yelich veut reprendre le même élan qu'en fin de campagne. Après le match des étoiles, il s'est classé sixième des majeures avec une moyenne de ,342.

C'est en fait un match contre les Dodgers à la fin juin qui a sonné son réveil. Il a connu une journée de 4 en 4, dont trois coups sûrs face à Clayton Kershaw.

Le frappeur gaucher de 24 ans a fourni sept longues balles et 44 points produits, l'an dernier. Il s'attend à gagner un peu en puissance avec la maturité.

« J'en suis capable, mais je ne vais pas focaliser là-dessus, a dit Yelich. Si je vise constamment les clôtures, je vais connaître le même genre de départ que l'an passé. »

Le nouveau gérant des Marlins, Don Mattingly, prédit que Yelich va continuer de s'épanouir à ce niveau.

« Le potentiel est là, a dit Mattingly. Quand on frappe un circuit, c'est en partie car on a compris ce qu'un lanceur veut faire. Ça vient avec l'expérience. Chris est déjà très bon, et il va devenir excellent. »

Yelich se dit par ailleurs que les leçons de 2015 lui seront bénéfiques à l'avenir.

« Vous réalisez que même quand ça va assez mal, les choses vont finir par se replacer, a t-il dit. Si vous surmontez ça, ça aide beaucoup pour la confiance, et ça peut aussi vous servir pendant le reste de votre carrière. »