La dernière saison était la bande annonce, maintenant ce sera le film. C’est de cette façon que Vladimir Guerrero fils a mis la table avant le début de la campagne des Blue Jays de Toronto.

Loin d’être dramatique, le coup d’envoi de la saison n’est peut-être pas encore à la hauteur des attentes qui étaient bien élevées envers cette équipe qui présente un dossier de 20 victoires et 17 revers.

« On doit se présenter même si les attentes sont élevées, de mentionner le joueur d’arrêt-court des Jays Bo Bichette. Ce n’est jamais facile dans cette ligue. On doit apprendre à gérer la pression. »

« Si vous connaissez une mauvaise semaine, il faut savoir tourner la page et tenter d’enchaîner avec une meilleure », a expliqué pour sa part le lanceur Kevin Gausman.

« Nous jouons tellement de matchs, il ne faut pas paniquer avec quelques défaites. En même temps, c’est bizarre, à la fin de la saison, ça peut faire la différence », a-t-il ajouté.

En 2021, Guerrero fils a frappé sept circuits et a produit 22 points en mai seulement. Avant mardi, il n’en avait que quatre à sa fiche lors du mois. Rien pour inquiéter dans l’abri des Blue Jays.

« Avec un seul élan, il peut changer un match. Chaque fois qu’il se présente au bâton, toute l’attention est sur lui parce qu’il peut se passer quelque chose de très spécial », a souligné Gausman.

Les lanceurs des Jays font le travail de leur côté depuis le début de la saison. Il reste à voir si ce travail va maintenant se traduire avec plus de victoires au compteur.