WASHINGTON - À l'heure actuelle, la fiche de 19-31 n'est plus qu'un lointain souvenir pour les Nationals de Washington.

Même avec Max Scherzer essentiellement absent depuis plus d'un mois, même avec des ennuis dans l'enclos et même s'ils se sont creusé un trou, les Nationaux ont tout à coup un rendement de 65-55.

Meneurs de la course au match éliminatoire de la Nationale, ils débuteront vendredi une série de trois matchs contre les Brewers de Milwaukee, qui les suivent de près.

Au niveau de leur section, les Nationals entamaient jeudi à six matches des détenteurs du premier rang, les Braves d'Atlanta. Les deux cluvs vont s'affronter en sept occasions d'ici à la mi-septembre.

« Il y a encore beaucoup de travail à faire, a dit le voltigeur de droite Adam Eaton, auteur d'un circuit dans un gain de 17-7 qui complétait un balayage des Reds, mercredi. Il faut garder le pied sur l'accélérateur. Les Brewers ne sont pas à prendre à la légère. »

Scherzer, trois fois gagnant du Cy Young, s'estime rétabli de maux de dos qui l'ont gardé à l'écart depuis cinq semaines, à peu de choses près.

Patrick Corbin (9-5) sera sur la butte vendredi, mais Scherzer pourrait lancer samedi ou dimanche.

Les partant de l'ombre Erick Fedde et Joe Ross ont remporté des victoires en début de semaine, dans le cadre d'une séquence de 7-2 pour Washington.

Ross a trouvé la bonne voie après des passages comme releveur et dans les mineures, montrant une fiche de 3-0 et une moyenne de 0,50 comme partant, au mois d'août.

Fedde a une fiche de 2-0 et une moyenne de 1,50 à ses deux derniers départs.

« Nous avons demandé à ces gars-là d'élever leur jeu d'un cran », a dit le gérant des Nationals, Dave Martinez.

Une autre bonne nouvelle est que le répit de jeudi a donné au stoppeur Sean Doolittle un troisième jour de repos de suite, après un passage lourd.

Doolittle a lancé cinq fois en sept matches. Lundi, après un sauvetage pénible face aux Reds, il a confié qu'il ressentait une certaine fatigue.

« C'est la mi-août. Tout le monde approche du bout du rouleau. C'est un marathon, c'est sûr, a t-il dit. Mais les bonnes équipes trouvent un moyen. Les bons joueurs trouvent un second souffle. Vous voulez vraiment jouer votre meilleur baseball en septembre, au bon moment. C'est à nous de mettre ça en place. »