Rays et Dodgers ravis que le Globe Life Park accueille quelques milliers de partisans
Série mondiale mardi, 27 oct. 2020. 12:54 samedi, 14 déc. 2024. 05:37ARLINGTON, Texas – Pendant des moments plus tranquilles, on peut entendre des sifflets isolés, tandis qu'un amateur suffisamment déterminé pourrait laisser croire qu'il y a un chant dans les estrades pendant ces matchs de la Série mondiale disputée devant les plus faibles assistances en plus de 100 ans.
En raison de la pandémie de COVID-19, la grande finale est présentée en site neutre. Une équipe de chaque côte joue au Texas, attirant ainsi des partisans de Los Angeles et Tampa, en Floride. En plus des partisans curieux des Rangers, qui peuvent admirer le toit rétractable du nouveau domicile de leur équipe favorite pour la première fois.
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Les quelque 11 000 partisans admis chaque soir portant leur masque – ils sont censés porter un couvre-visage – sont quelque 11 000 de plus que les joueurs ont vu dans les estrades pendant la saison ou toutes les séries de la Ligue américaine. Le Globe Life Park semble rempli à pleine capacité pour les Rays.
« Ça sonne comme s'il y avait 40 000 personnes, a déclaré leur gérant, Kevin Cash. Ils peuvent être 35 000 partisans des Dodgers, c'est bien correct. Toute sorte de bruit ou d'énergie crée une certaine intensité dans l'abri. Ils sont bruyants et c'est rafraîchissant de jouer devant des partisans. »
Cash marque un point : on a vu beaucoup du bleu des Dodgers parmi les partisans pendant les 12 rencontres où les spectateurs ont été admis de façon limitée depuis le début de la série de championnat de la Nationale.
La 13e pourrait être la dernière, alors que les Dodgers pourraient mettre la main sur un premier titre en 32 ans lors de la sixième rencontre, mardi soir.
On y voit souvent le logo des Dodgers sur les masques qui doivent être portés en tout temps, sauf quand les gens « mangent ou boivent », des activités à la définition élastique pour certains.
Il y a beaucoup d'espace dans les coursives, tandis que dans les estrades, chaque groupe de quatre personnes est séparé d'au moins une rangée. Dans les coursives, les masques sont portés 100 pour cent du temps, mais dans les estrades, on peut voir environ une personne sur quatre sans son masque ou encore le masque dans son cou.
« C'est bien que ce soit si propre et aéré et que ce soit facile d'entrer dans le stade, a indiqué Ana Chacon, qui est née, a grandi et vit dans le comté de Los Angeles. Mais c'est chiant que ce ne soit pas tout le monde qui ait pu venir et que ce ne soit pas à Los Angeles. »
La foule de 11 388 spectateurs du match no 1 était la plus petite pour une Série mondiale que les 10 535 spectateurs qui ont assisté le match no 6 de la série de 1909 entre les Tigers de Detroit et les Pirates de Pittsburgh au Bennett Park de Detroit, selon l'Elias Sports Bureau.
C'est aussi la première Série mondiale depuis 1944 à être jouée dans le même stade depuis que les Cardinals et les Browns se sont affrontés au Sportsman's Park de Saint Louis. C'est aussi la quatrième de l'histoire, alors que les Yankees et les Giants ont partagé le Polo Grounds de New York en 1921 et 1922.
Jacob Ornelas a grandi dans la région de Dallas avant de déménager à El Paso, mais il revient régulièrement pour des matchs des Rangers. Il aurait été au premier match d'ouverture du Globe Life Park si les spectateurs y avaient été admis. Il a plutôt décidé d'assister à la Série mondiale.
En ligne aux concessions en tentant de garder deux mètres de distanciation avec tout le monde, mais tout comme pour les masques, ce n'est pas tout le monde qui respecte cette règle.
« L'expérience n'est pas la même, mais ça demeure un match de Série mondiale et ça se ressent dans la foule », a-t-il raconté.
Le lanceur des Dodgers Tony Gonsolin, qui commencera le match no 6, a remarqué une plus grande présence des partisans de son club en Série mondiale comparativement à la série de championnat face aux Braves d'Atlanta.
« C'est aussi une peu plus bruyant, a-t-il souligné. Les moments excitants le sont un petit peu plus. L'atmosphère est très bien. »
« Peu importe le nombre de partisans, je pense que c'est un stade bruyant, a pour sa part ajouté le voltigeur des Rays Austin Meadows. C'est bien de pouvoir vivre cela pendant la Série mondiale, surtout après avoir vécu la saison. »
Les Rays chercheront à prolonger le plaisir jusqu'à mercredi. Blake Snell sera leur partant, mais parions que tous les lanceurs des Rays seront disponibles pour prolonger la série si Cash a besoin d'eux.